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Les Ecrits Pourpres
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28 septembre 2005

Desidario... Le Décaméron recit Quatre par Michel

Eh oui chers lecteurs, le Décaméron n'est pas mort et enterré, il renaît de ces cendres une fois de plus, et nous devons le quatrième récit à Michel que nous remercions vivement……… Allons, plus que six, ne vous battez pas, prenez vos billets..

pour mémoire le principe

e ange_femme

     La soirée s'annonçait joyeuse. J'étais venue avec José, mon ami, mon amant, pour un réveillon pas ordinaire. Ce n'est pas tous les jours qu'on change de millénaire.

"- Une grande fête", m'avait dit Annie, la copine qui nous avait invités.

"Tu verras, c'est une soirée <<30-40>>, la musique sera bonne, et il n'y aura que des gens sympas".

      Je m'étais habillée comme jamais, José n'en revenait pas : bas noirs très ouvragés et porte-jarretelles (une grande première), jupe très, très courte noire, un chemisier au décolleté affolant découvrant avantageusement mes seins mis en valeurs par un charmant soutien-gorge pigeonnant, une mèche légèrement orangée relevant le noir de mes cheveux; j'avais trouvé le tableau plutôt réjouissant, et pour tout dire assez rassurant en jaugeant le personnage que j'observais dans ma glace avant de partir. A trente cinq ans, j'avais comme cela, parfois, bêtement envie de me rassurer, et ce soir-là..., miroir, oh mon beau miroir, tu m'avais présenté l'image d'une jeune femme qui aurait fait sortir plus d'un pasteur de son austérité.

      José était affublé de son jean habituel, mais on ne le changera plus, et puis finalement, ce jean, c'est lui et c'est bien comme ça.

      Effectivement Annie n'avait pas fait les choses à moitié. Plus d'une soixantaine de personnes dans un loft un peu exigu et très chaud, mais une DJ très efficace, une ambiance qui a démarré très vite, l'acre d'une fumée orientale au fond de la gorge et j'étais bien, vraiment bien. Je retrouvais José, régulièrement d'une danse à l'autre, mais il y avait pas mal de beaux et bons danseurs qui visiblement n'avaient rien contre une certaine forme de tango.

      D'ailleurs, mon gars ne se privait pas, et c'est au bout de ses bras pour un rock endiablé que je l'ai remarquée pour la première fois. Les cheveux décolorés très courts, une jupe noire qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à la mienne, mais un chemisier d'une toute autre allure : d'un tissu très noir lui aussi mais très transparent, ... mis bras, sans décolleté, la texture du fil laissait voir très distinctement tout son torse, ... l'exception de la pointe des seins au niveau desquels le fil était particulièrement resserré, remplaçant le soutien gorge devenu inutile. Parfaitement moulé, attirant et provoquant en diable, ce buste à fière allure, porté par une aussi jolie femme, m'a fait d'emblée un certain effet.

"- Eh bien, mon José..." me suis-je dit.

      Un peu plus tard, Annie me l'a présentée. Elle s'appelait Géraldine, devait avoir une bonne trentaine d'années, un peu plus grande que mon mètre cinquante-huit, avec des yeux verts et un petit grain de beauté au dessus du sein droit. Sa voie était chaude, enveloppante. Nous avons parlé un peu, puis elle m'a présenté son ami, Bertrand, peut-être un peu plus jeune qu'elle, un beau brun comme je les aime...

      Un instant, pendant que nous parlions les trois de nos connaissances communes, Bertrand effleura un sein de sa compagne d'un revers de main, un geste qui, sans être très ostensible, n'en était pas moins très câlin. Elle se blottit contre lui, légèrement cambrée en arrière, et mon regard accrocha alors sa poitrine; là, sous le tissus tendu, au bout de ses seins magnifiques que le tissus ne cachait guère, pointait le relief très accentué de tétons impressionnants, dressés, exhibant une émotion qui ne pouvait pas ne pas accrocher le regard. Non seulement ces tétons avaient gonflés en un instant, mais en plus, ils étaient parfaitement moulés par le voile du chemisier. On pouvait voir très nettement la base de ses seins rebondis, le chemisier soulignant et voilant en même temps les deux fruits magnifiques; j'en fus suffoquée, mon regard quitta ces proéminences, et les yeux de Géraldine m'accrochèrent; le sourire qui m'était adressé semblait me sonder, je lui répondis, une complicité était née en un instant.

      Un moment plus tard, elle revint vers moi avec un joint, nous éclatâmes de rire sans raisons apparentes. Nous avons pas mal parlé, et rapidement de nos hommes, et des autres, de nos corps. Je ne suis pas prude, mais c'était la première fois que je parlais aussi rapidement de mon plaisir, et je ne saurais dire laquelle de nous deux a installé une proximité sensuelle aussi nue et immédiate. Dix minutes après, elle me confia :

"- Tu sais, je n'ai qu'à sentir ce que disent mes seins, ils ne se trompent jamais sur mon désir".

"- Et cela se voit", lui ais-je répondu en assumant de baisser mon regard vers sa poitrine, qui avait repris une posture plus sérieuse.

Elle éclata encore d'un grand rire :

"- Ce n'est pas tous les jours simple à gérer, tu imagines !"

      Annie nous avait rejoint avec des coupes de champagne, nous avons trinqué, je me sentais très bien, dolente et vivante, avec un petit titillement au bas du ventre qui commençait à me chauffer.

      Géraldine m'a invitée à danser un slow; très tendre, elle s'était moulée contre moi; la musique, afro, langoureuse, nous berçait l'une contre l'autre.

"- Chanel 19", lui dis-je en glissant mon nez sous son oreille.

"- Gagné; mais je rajoute toujours dans le flacon quelques miettes de gingembre, ça personnalise. Tu es vraiment très belle".

Elle avait murmuré cela, puis dégagé son cou de mon visage, pendant que je sentais sa main droite effleurer ma nuque, remonter dans mes cheveux, avec un délicieux et tendre gratouillement.

      Je fixai son regard, comme pour la questionner, et soudain, je sentis contre ma poitrine comme un mouvement de ses seins, deux pointes venaient me presser à la limite de mon décolleté. Je pris quelques centimètres de recul, ses tétons avaient repris leur forme d'étendard, parfaitement dessinés par un voile noir, provocants, fiers et conquérants, d'un volume inimaginable. Une envie folle me pris de les goûter, de les lécher, de les sucer, de les titiller, de les mordiller, pour les faire bander encore, pour voir si un lait, un miel de plaisir féminin pouvait en gicler. Pour cacher mon trouble, je repris le rythme de cette danse de plus en plus étrange, oppressante presque, lovée contre elle. Je ne pouvais m'empêcher, en essayant d'être la plus discrète possible, de frotter ma poitrine contre la sienne, pour profiter de l'effet de ses protubérances quasi phalliques, si males et si femelles à la fois. Mes jambes étaient de moins en moins assurées, mon souffle se faisait court, mon sexe était en train de fondre, les crispations de plus en plus évidentes de mon bas-ventre laissant couler de petites perles de plaisir dans ma culotte. Mes seins aussi s'étaient dressés, mais dans une proportion plus habituelle pour moi. Sa main droite se faisait de plus en plus douce dans ma nuque, légère, caressant plus le fin duvet de la peau que la peau elle-même, tandis que sa main gauche, ferme, presque autoritaire, emprisonnait ma taille et mon bassin contre son ventre. J'avais envie de me faire pénétrer, que sa langue me fouille, partout. Je sentais le rouge me monter aux tempes, j'étais sûre que nous étions devenues le point de mire de toute la salle, et pourtant, je n'arrivais plus à me défaire de cette étreinte. Sa main gauche commençait à descendre très lentement le long de mes fesses, je sentais ses doigts marquer mes rondeurs à travers le tissus, ce qui me restait de conscience voulait crier non, alors que ma croupe s'offrait de plus en plus voluptueusement. Je ne savais plus bien où j'étais, sa main descendit encore un peu, atteignit le bas de ma jupe, rencontrait mes bas...

"- Viens", me dit-elle soudain d'une voie presque dure, que j'eus du mal à reconnaître.

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      Je la suivis comme un automate, nous quittâmes la salle principale; derrière la cuisine, une petite porte, nous nous sommes engouffrées dans une sorte de cagibis. Sa bouche me colla contre le mur, sa langue, enfin sa langue rejoignait la mienne, ses lèvres humides se mêlaient aux miennes, ses deux mains maintenant malaxaient presque avec violence ma nuque, mes seins, mon ventre, mes cuisses; mes jambes ne me portaient plus, tremblantes. J'avais terriblement envie de goûter ses seins, ses tétons magnifiques, mais mes muscles ne n'obéissaient plus, j'étais incapable de prendre une initiative, seulement de m'abandonner à ses caresses, à sa fougue. Sa main souleva ma jupe, agrippa mon slip étroit, je sentis le tissus craquer, et tout à coup ses doigts fouillèrent mon sexe trempé; je gémis quand je me sentis pénétrée ainsi, presque avec violence. Mais immédiatement, ses doigts refluèrent, cherchant et trouvant le point juste, mon clitoris bandant, puis sa main couvrit tout mon Mont de Vénus, puis je fus pénétrée à nouveau. Je n'en pouvais plus, et même si sa langue n'avait pas fouillé ma bouche, je n'aurais rien pu dire, juste gémir. Je sentais le plaisir monter très vite, mes forces décroître, heureusement qu'elle me maintenait avec force.

      Soudain, des cris fusèrent de la grande salle :

"- Dix, Neuf, Huit..."

C'était la chorale qui commençait le classique compte à rebours du nouvel an. Mes halètements se faisaient de plus en plus saccadés.

"- Sept, Six, Cinq..."

Mes jambes me lâchaient de plus en plus; sa bouche avait quitté la mienne, sa main gauche tenait ma nuque pendant que ses lèvres cherchaient ma poitrine.

"- Quatre, trois..."

J'ai sentis un doigt, son pouce certainement, fouiller ma chatte, pendant que son index trouvait l'entrée que je croyais inaccessible au plaisir, ma petite rose, trempée elle aussi.

"- Deux, Un..."

Les secondes étaient trop courtes, interminables à la fois, je sentais l'explosion venir, jaillir du plus profond de mon ventre, de mes entrailles, de mon sexe, de mon cul. Mes mains se crispèrent sur ses cheveux, ses dents mordillaient mes tétons à travers le chemisier.

"- Zéro !"

J'ai crié mon orgasme, trop bref et très violent, sous les applaudissements du premier janvier, j'ai joui dans la liesse de l'entrée dans le vingt et unième siècle, j'ai baptisé‚ le deuxième millénaire de mon jus de plaisir, une décharge électrique secouant mon corps entier qui devait ne plus ressembler qu'à un sexe, mes reins pris de saccades incontrôlées...

J'ai du m'allonger sur le dos, la langue de Géraldine a cherché mon sexe brûlant, l'a bu goulûment pendant quelques secondes, sous mes miaulements de chatte exsangue.

      Rapidement, elle m'a aidée à me relever, à retirer mon slip déchiré qu'elle a roulé en boule dans son poing, a défait les plis trop apparents de ma jupe et de mon chemiser, et m'a simplement dit :

"- Sors la première !"

Ce qui n'était pas fait pour me faciliter les choses, vu mon état.

J'ai inspiré longuement en la regardant, ses lèvres, toutes humides de mon jus salé sucré, ont juste effleuré les miennes, et je suis sortie, toute hésitante. Je regagnai la grande salle, tout le monde était en train de se faire la bise, José s'avança vers moi le regard interrogatif. Je me blottis contre lui, j'avais besoin de ses bras, de m'abandonner contre sa poitrine. Quand je levai les yeux, je vis juste à côté de nous Géraldine, de dos, puis se tournant sur le côté, comme pour s'offrir mieux à mon regard, qui embrassait son ami sur la bouche dans un baiser langoureux; les deux langues se cherchaient, leurs lèvres semblaient humides, et complices. Le regard de Bertrand m'a croisé, et sans baisser les yeux, il a longuement continué à s'abreuver de la bouche de son amie.

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Commentaires
L
Le meilleur chemin pour toute personne désirante (surtout les désirantes, oh oui) est de nous poster son texte aux ecritspourpres@hotmail.com. La mise en ligne se fera dans la journée....,,,, Mais vous n’y couperez pas, dans un temps premier il vous faudra passer par le premier thème, qui est le sujet libre……..
M
Bravo pour ce joli jeu.<br /> Et merci pour vos brillantes contributions chez nous...cela risque d'être serré !<br /> Les délibérations seront animées !<br /> Nous aimerions jouer aussi chez vous. Je ne suis pas certain de maîtriser toutes les règles et je ne voudrais me tromper de peur de subir les foudres de M. : nous proposons un texte ici dans un message ou on prend d'abord un ticket ?!<br /> Je serais tenté en tout cas pour suivre le décaméron avec le thème de la "septième journée" où les femmes jouent des tours à leur mari...<br /> Forcément<br /> e.
P
Le festin subtil et irrévérencieux d'un réveillon... ou de noces ?<br /> A t-on jamais rêvé de plus voluptueux échanges de voeux ?
C
Doucement délicieux ..... bravo
Les Ecrits Pourpres
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