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Les Ecrits Pourpres
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17 janvier 2007

Madrid,... s. mène l'enquête

LE PENSIONNAT 2

BIENTOT ICI.....

Chers lecteurs, afin de vous remettre dans le contexte, je remonte ce post..... qui clôturait les aventures de Sofia au pensionnat....

Résumé des épisodes précédents : S. est une jeune enseignante qui débarque sur son nouveau lieu d'affectation, une institution cossue, avec pensionnat, réservée à une certaine élite. Bien vite, elle va se retrouver confrontée à la personnalité perverse du censeur De Sadex qui utilise le pensionnat à des fins bien peu orthodoxes. Elle trouvera un allié en la personne de Vladimir, personnage hors du commun et étrange aumônier de l'institution. Scellant une alliance, pour le moins charnelle, ils vont ensemble mettre à bas la belle organisation de Sadex et fuiront le pensionnat, en s'étant débarassé de l'ignoble individu, vers l'Espagne pour tenter de remonter le réseau et libérer la soeur de Vlad.

705

"C'est ici."

Il immobilisa la berline allemande au bord du trottoir. Le soir tombait sur la banlieue Madrilène tandis que Vladimir coupait le moteur. Il avait un air de professeur avec sa barbe finement taillée qui révélait un peu plus sa mâchoire carrée. Il se tourna vers s., plongeant ses yeux clairs dans ceux de sa  compagne. Son costume, de coupe impeccable, était un peu étroit au niveau des épaules, mais habiller cette montagne de muscles, de quelques manières que ce soit, relevait toujours du défi.

"D'après mes indicateurs, ce bordel est une des plaques tournantes de la traite des blanches. Si Svetlana est passée par l'Espagne elle est forcément passée par là."

Il se tut un instant, reportant son regard sur la façade grise du bâtiment. Une banlieue sans charme au bord de l'autoroute, d'anciens hangars recyclés en zone commerciale, quelques hôtels miteux de troisième catégorie. Planté au milieu de tout cela, cet endroit, tenant du bar de nuit et de l'hôtel de passe. Il savait qu'une trentaine de filles logeaient dans les chambres où elles travaillaient en alignant les passes, sous la surveillance des maquereaux de la mafia russe. Il serra les dents, ses yeux plantés sur les lumières rouges qui encadraient l'entrée. Depuis leur fuite du pensionnat, ils avaient pris le temps de s'arrêter un moment pour permettre à s. de reprendre des forces et de soigner ses blessures. Quelques semaines au bord de l'océan, quelques semaines qui avaient eu le goût du bonheur. Mais il ne pouvait pas se le permettre, pas tant que Svetlana resterait dans les griffes de ces chiens puants. Il se tourna encore vers elle.

"Je ne peux pas entrer en ces lieux, les russes se méfieraient tout de suite d'un slave qui entrerait ici pour fouiner. Mais il arrive régulièrement que des bourgeoises de la bonne société viennent ici pour se débaucher. Ce que je te demande est terrible s., je te demande d'infiltrer ce bordel, et de recueillir un maximum d'informations sur le réseau, et ses filiales. Mais es-tu bien consciente de ce que cela sous-entend ? Et de ce que tu seras amenée à faire pour cela ?"

Elle se tourna lentement vers lui et s'absorba dans son regard. Elle pouvait y lire sa détermination mais aussi son inquiétude. Il avait pris soin d'elle durant sa convalescence, avec douceur, avec une infinie tendresse et elle lisait combien il lui était douloureux maintenant de l'envoyer à nouveau dans les sphères de toutes les perversions. Elle caressa sa joue, frissonnant au contact râpeux de sa barbe de quelques jours. Elle avait envie de se serrer très fort contre lui, de ne plus bouger de l'abri de ses bras. Elle lui sourit.

"Je sais Vlad. Nous avons eu tout le temps d'en parler. Tu ne m'as rien caché de ce qui pouvait m'attendre. J'ai pris ma décision en connaissance de cause. Je veux t'aider à sauver ta soeur. Et surtout j'ai envie d'emmerder ces ordures. Envie de les déranger dans leur petit commerce. Il y a un prix à payer pour toute chose ! J’espère juste être à la hauteur. Je n'ai pas tes qualités d'espion de haut vol. J'espère ne pas me faire repérer trop vite. Mais je veux y aller !"

Elle avait débité ses mots avec brusquerie, dans un souffle, presque avec rage. Et reprenant sa respiration, elle baissa les yeux pour qu'il n'y lise pas son angoisse. Elle releva son visage, à nouveau illuminé d'un sourire vers lui

"Embrasse-moi Vladimir. Mets donc le feu à mes poudres... le combat m'attend !"

Il se pencha vers elle. Doucement sa main effleura sa joue, caressant du bout du pouce l'ourlet de ses lèvres.

"Si tu sens le moindre danger, tu appuies sur le bouton du beeper et je viens. Tu m'entends ? Tu ne te mets pas plus en danger que nécessaire, je ne veux pas que tu prennes de risques inconsidérés !"

Il posa ses lèvres sur les siennes et sa langue se mit en quête de celle de sa compagne, entamant un long ballet. Sa main vint caresser doucement la cuisse de s. par dessus sa petite robe noire, remontant légèrement le tissu dans un mouvement lent, sa paume caressant le bas de soie, atteignant la couture de dentelles fines et les attaches de son porte-jarretelles. Ses doigts s'infiltrèrent sous le voile léger et effleurèrent la peau entre le tissus du string et le haut de ses bas. Son index appuya sur le tissu du string, effleurant le sexe de s. d'une caresse lente. Sa bouche ne quittait pas celle de la jeune femme, scellant ses lèvres. Lentement, il tournait autour de son clitoris, écoutant les changements dans son souffle. Ecoutant monter ses gémissements que sa langue étouffait en un baiser brûlant.

s. s'abandonnait à la caresse et y répondait de tout son corps. Ses seins se tendaient, rendus douloureux par la brusque montée du désir et ses hanches se lancèrent vers l'avant, à la recherche d'une caresse plus intime encore. Le désir mordait ses entrailles, la faisant frissonner. Elle conservait les paupières closes, voulant oublier, ne pas penser à ce qui l'attendait, souhaitant juste faire durer l'instant présent, ce flamboiement dans ses entrailles, leur baiser qui se faisait de plus en plus dévorateur. Pourtant, dans un profond soupir, entre râle et gémissement, elle s'obligea à s'arracher à leur étreinte, et le souffle court, les pommettes rougies, elle posa ses deux mains sur les épaules de Vladimir, le regardant avec toute l'intensité de son amour et de son désir

"J'y vais. J'y vais maintenant ! .... sinon... après, je crains de ne plus en avoir la force ! Ia tibie lioubiou Vlad !"

La grande carcasse du Russe parut perdre plusieurs centimètres tandis que sa main se retirait et qu'il se reculait sur le siège. Il tourna son visage vers le bâtiment qui se dressait à une centaine de mètres d'eux.

"Oui, va ma douce, va avant que je ne t'en empêche." Il serra les dents et son regard flamboyant se posa sur elle. "Va ma douce, je te promets que notre heure viendra."

Son regard obstiné retomba sur la porte, lueur rouge dans la nuit, tandis que s. se levait et quittait l'abri de la voiture de Sadex. Il la regarda s'éloigner, la démarche hésitante tandis qu'elle s'avançait vers l'entrée de la maison de passe. Il démarra le moteur et avança doucement. Il devait garer la voiture dans un endroit sombre et à couvert. Il avança à sa hauteur, un peu avant qu'elle n'atteigne la porte, et, descendant sa vitre, se pencha vers elle.

"Ia tibie lioubiou".

Il accéléra, disparaissant dans l'ombre tandis que s. portait sa main vers la sonnette. Elle était seule à présent, seule avec, comme seul lien, un beeper glissé dans son sac à main. Il coupa le moteur, sortant le Glok de sa poche, il en vérifia le chargeur d'un geste rapide. Et posa son regard sur s. tandis que la porte s'ouvrait.

s. concentrait toute son attention sur son corps. Réguler sa respiration, conserver un visage impassible, regard vaguement hautain, lointain, menton relevé. Elle savait qu'elle pouvait jouer les bourgeoises un peu éméchées ou sous coke, excitées par leur propre audace à venir s'encanailler dans cet endroit et à y retirer quelques subsides qui leur permettraient, pourquoi pas, de s'offrir un nouveau sac Gucci. Mais le regard du physionomiste, qui la détaillait de la tête aux pieds si longtemps avant de lui céder le passage, la mettait tout de même terriblement mal à l'aise. Elle fixait son attention sur le bruit de la musique et le brouhaha des voix mélangés qui lui parvenaient, tapotant du pied pour marquer son agacement

"Bueno ! Ya està  ? " lança-t-elle en fusillant d'un coup d'oeil méprisant le colosse blond (qui n'avait rien d'hispanique) qui faisait du zèle. Il lui décocha un sourire satisfait

"Pasa, Pasa. Aprovechas."

bordelL'accent qui transparaissait dans ces mots-là ne pouvait pas tromper ; ce n'était vraiment pas un espagnol ! Trop heureuse d'avoir le feu vert, s. avança d'une démarche qu'elle voulait la plus assurée possible, vers le bar qui rutilait dans le fond de la salle... bondée cette salle. Beaucoup d'hommes en costume, cigares aux lèvres, l'air gras et satisfait, et encore plus de femmes, aux vêtements stéréotypés, trop courts pour être honnêtes, buvant avec eux, riant, offrant leurs corps à des caresses sans retenue. s. s'accouda au comptoir, le coeur battant, observant le spectacle, l'air de rien dans le miroir derrière le bar, et, au serveur qui s'empressait, elle commanda un cuba libre tout en sortant une cigarette de l'étui noir que lui avait offert Vlad. Elle en effleura la surface comme un talisman.

La musique qui remplissait l'endroit se voulait entraînante, mélange commercial d'airs à la mode, mais personne ne semblait s'en soucier. Dans des cages d'aciers, posées sur des stèles, des filles, souvent jeunes, dansaient mollement, exhibant leur anatomie aux clients qui les détaillaient. De temps en temps, on voyait un couple se lever et se diriger vers une porte donnant sur un escalier au fond du bar, probablement l'accès aux chambres. Les discussions allaient bon train et les filles présentes se faisaient les plus aguicheuses possible pour appâter le chaland et l'entraîner à leur suite dans les chambres du haut où elles feraient le bénéfice de leur soirée. Plusieurs hommes la détaillaient, le regard gourmand, les professionnelles dans la salle avaient à peine fait attention à elle.  Un homme fendit la foule, le teint très pale, visage en lame de couteau qu'encadrait une fine chevelure blonde et se dirigea vers elle.  S'appuyant au bar, il se tourna vers elle en lui souriant, pourtant ses yeux très pâles ne souriaient pas le moins du monde.

"Bonsoir mademoiselle, je suis l'heureux propriétaire de ce lieu modeste. Il me semble que c'est la première fois que nous avons l'honneur de vous recevoir parmi nous. Laissez-moi vous dire que nous désirons avant tout satisfaire ces messieurs, qui nous font l'honneur de laisser leur argent dans nos caisses. Aussi j'espère que vous ne nous ferez pas d'ennui et que vous savez exactement ce que vous faites en pénétrant ainsi dans ces lieux ?"

Le sourire sur le visage de l'homme, visiblement russe à en juger par son accent, avait totalement disparu.

Elle le regarda sans ciller, prenant lentement une longue bouffée de sa cigarette. Toujours avec une lenteur mesurée et bien avant qu'elle ne soit finie, détournant les yeux, elle l'écrasa dans le grand cendrier du comptoir et revint planter son regard dans le sien (un regard de serpent pensa-t-elle avec un frisson d'écoeurement)

"Je crois que ni vous ni moi n'avons de temps à perdre ? Alors je vais être franche. Je ne vais pas vous raconter ma vie mais sachez seulement que je suis mariée à un emmerdeur d'espagnol très riche et qui ne veut absolument pas que je le quitte. J'ai donc besoin de liquidités, assez importantes pour pouvoir quitter l'Espagne par des voies parallèles. J'ai une semaine devant moi. Mon tendre et cher pense que je suis partie en Thalasso. Je crois que nous devrions donc trouver un terrain d'entente... Ah, et autre chose ... je ne reculerai devant rien... pour peu que j'atteigne vite mon but !"

s. avait énoncé son mensonge avec une assurance qui la surprit elle même. Tout en se disant que ce n'était au fond qu'un demi mensonge ; Oui, elle avait un but à atteindre, et vite... et rien ne lui ferait faire machine arrière ! 

Le visage du russe se fendit d'un sourire.

"Voilà un état d'esprit que j'aime ! Alors je suis heureux de mettre à votre disposition une de nos chambres. Vous prendrez la clé chaque fois que vous aurez un client auprès du barman. Le tarif de base de la maison est de 100 euros par demi heure, la moitié pour vous, la moitié pour nous, ce qui est bien plus que la plupart de nos filles croyez-moi, mais nos clients sont friands de bourgeoises qui s'encanaillent. Tout supplément ou extra est pour votre poche bien entendu. Le barman fera passer le mot que vous êtes ouverte à tout genre de jeux cela devrait vous amener pas mal de clients."

Il inclina légèrement la tête et se pencha vers le barman, lui tendant un billet de 100 euros et, fouillant sa poche, il en tendit un autre à s. Le barman posa une clé sur le zinc du bar.

"Eh bien, nous y allons ?"

s. faillit en perdre l'équilibre. Du diable si elle s'attendait à ce que ce soit lui qui ouvre le bal de sa damnation. Une main glacée lui broya l'estomac et elle sut tout de suite qu'il avait perçu son malaise. Il était inutile de feindre.

"Vous procédez toujours ainsi ? C'est vous même qui vous occupez du grand oral des débutantes ? Ne me dites surtout pas que vous faites une exception, vous finiriez de me mettre très mal à l'aise!"

Et elle réussit à lui sourire en voilant ses yeux d'un battement de cil.

"Je fais du commerce, vous ne pensez pas que je vais envoyer un de mes clients dans une chambre avec un tapin dont je ne saurai rien ? Qui me dit que  vous les valez ces deux cents euros que je viens de dépenser ? J'ai la réputation de fournir des filles chaudes et dociles, je ne vais pas la laisser gâcher par qui que ce soit. Alors vous, comme les autres ici présentes, vous en passerez par là si vous voulez avoir une chance de vous faire de l'argent en ces lieux. Sinon, vous repartirez avec vos cent euros, ainsi vous n'aurez pas tout perdu. Les filles ici ne choisissent pas leurs clients, c'est le client qui est roi. Alors vous me suivez ou vous retournez d'où vous venez."

Le ton de sa voix avait agi comme un fouet et s. se sentait plus déterminée que jamais. Elle allait lui montrer à ce petit roitelet slave jusqu'où une putain française pouvait amener ses clients ! Oh oui ! Son intimité pulsait encore du désir allumé par Vladimir et l'angoisse n'en avait rien éteint !

"Allons-y !" lança-t-elle

Et elle le suivit vers les chambres, le coeur cognant dans sa poitrine, le sexe vrillé par l'angoisse et le désir d'en découdre

Le russe se leva de son tabouret de bar et, attrapant les clés au passage, se dirigea vers les escaliers, s. sur ses talons. Ils montèrent au deuxième étage, vers la chambre 212. Dans le couloir leur parvenaient des gémissements étouffés, grincements de sommiers sous l'effort.

"Ceci sera votre chambre, vous disposerez toujours de la même, elle contient tout ce qu'il faut pour l'exercice de votre activité."

La chambre était une chambre d'hôtel des plus standards, sans goût et sans recherche. Une petite salle d'eau avec une douche, un toilette, et un grand lit triste. Le russe se dirigea vers la commode dont il ouvrit un des tiroirs révélant une collection de godes, des menottes, des chaînes et des cravaches.

"Dans ce tiroir, tous les gadgets nécessaires, vous trouverez dans la table de nuit des préservatifs et du gel ainsi que des kleenex."

Il se tourna de nouveau vers elle en déboutonnant sa chemise.

" Bon maintenant, au boulot petite pute."

Sans se retourner vers lui, s. fit glisser sa robe, dévoilant ses petits seins que faisaient pigeonner le soutien gorgegunji008_1_ noir puis, la faisant descendre encore elle lui offrit la courbe de ses fesses soulignée des jarretelles et ourlée de bas noir. Enjambant sa robe qui gisait sur la moquette douteuse, elle vint lentement vers lui et glissa ses mains sur sa poitrine, écartant les pans qu'il avait déboutonnés, l'aidant à l'ôter. Elle faisait glisser ses mains lentement sur le torse sec et musclé, griffant doucement l'épiderme chaud. Effleurant de la pulpe des doigts le ventre, elle s'empara de la boucle de la ceinture et la défit tout en poursuivant ses caresses sur la peau déjà nue, de sa bouche, de son souffle. Lentement, elle parcourait son corps de ses lèvres et de ses mains. Lentement, elle s'agenouilla devant le russe, continuant à effleurer chaque parcelle de sa peau, de ses doigts légers, du bout des lèvres, d'un titillement de langue, d'un effleurement des seins, d'un coup d'ongles, frôlant la bosse significative encore recouverte du tissu sans encore le libérer, jouant par dessus le tissus avec le désir, avec sa patience. Elle savait bien qu'elle était là plus garce que putain mais elle avait envie de lui faire subir un peu d'une insupportable attente qui n avait pas grand chose à voir avec la consommation trop rapide d'une prostituée à l'abattage. Après tout... il lui avait parlé de plaisir, non ? 

Le russe la laissait faire, ses mains se contentant de caresser ses épaules et ses cheveux. D'habitude, les filles qu'il embauchait se jetaient sur son membre afin de lui donner du plaisir au plus vite. Celle-ci était différente, elle savait jouer avec son corps et le corps de son amant. Il était certain que cela changerait des petites oies blanches qu'on lui envoyait de la chère petite mère Russie et qu’on avait formatées au plaisir. Cette catin française pourrait apporter un peu de neuf dans l'établissement.  Il la laissa encore jouer sur son corps, appréciant les griffures de ses ongles sur sa peau, le souffle brûlant qui l'effleurait. Il sentait son sexe commencer à tendre sérieusement le tissu de son pantalon. Il gémit doucement tandis que les doigts de s.  en défaisaient le zip. Les lèvres douces couraient sur le tissu de son slip, faisant palpiter le membre qu'il abritait. Il était temps de voir comment cette jolie pouliche allait se comporter lorsqu'on lui mettait un peu de pression. Il saisit ses cheveux d'une main, tirant sa tête brutalement vers l'arrière, et de l'autre sortit son membre qu'il enfonça immédiatement dans la bouche entrouverte, la pénétrant d'une poussée et amenant son nez cogner contre sa toison pubienne.

s. hoqueta sous la surprise et la violence de l'invasion et se rebella, luttant contre l'étreinte de la main dans ses cheveux pour reprendre sa respiration et évacuer la sensation nauséeuse. Mais le russe maintenait la pression, d'une poigne d'acier, la poussant plus encore contre son bas ventre, faisant frotter son nez contre sa toison pubienne, son vit tendu enfoncé au plus profond de sa gorge. Elle comprit qu'elle ne gagnerait rien à lutter alors elle se relâcha dans la main qui la contraignait, apaisant immédiatement sa tension musculaire, les battements de son coeur et la nausée. Elle arrondit la bouche, se fit moelleuse et douce et, lançant sa langue à l'assaut de la chair qui la pénétrait, qui malmenait sa gorge, elle se mit à laper le membre palpitant, à le lécher, le pomper, le malaxer entre langue et palais, l’inondant de salive, offrant sa bouche, sa gorge à la pénétration, sa tête aux mouvements qu’il impulsait, et elle accompagnait ce mouvement d’une ondulation qui traversait tout son corps.

ISatisfait, il maintenait la tête de la petite bourgeoise collée à son ventre, la pistonnant à grands coups de reins. Sa gorge était une incroyable caverne brûlante qui lui arrachait des gémissements à chaque va et vient. Il sentait sa langue qui, malgré la contrainte de son membre envahissant, continuait un ballet endiablé sur sa hampe. Elle s’activait les yeux clos sur son ouvrage, profitant de chaque répit pour reprendre son souffle avant que la verge ne replonge en elle. Il se dit fugitivement que ce serait un plaisir que d’inonder cette gorge de sa semence lourde. Il avait vu passer un nombre incalculable de corps entre ses mains, mais, il devait bien l’avouer, la bouche de cette femme était une rareté. Il s’immobilisa en elle, la maintenant fermement contre son ventre, et s’abaissant glissa sa main dans son soutien gorge, saisissant un de ses tétons. Il le pinça violemment.

s. se cabra sous la douleur qui embrasa son sein, se contractant brusquement pour échapper à la terrible sensation de morsure, le souffle coupé, son gémissement de douleur étouffé par le membre encore vissé au fond de sa gorge. La fulgurance de la douleur, alors qu’elle était toute à son ouvrage de bouche et de langue, la plongea un instant dans un abîme de désarroi et de frayeur. Mais son corps céda. Sous l’effet des endorphines, la brûlure qui mordait son sein se transforma peu à peu en une vague de chaleur qui se diffusa dans ses entrailles, amollissant ses chairs, lui rendant ses caresses sur le vit plus langoureuses encore et plus affamées. Plus les pinces des doigts se faisaient cruelles plus les flammes s’élevaient dans son ventre, plus sa bouche appelait la jouissance du mâle. Et elle sentait, entre ses jambes, sa moiteur se répandre le long de ses cuisses ouvertes, la marée de son intimité qui pulsait un désir de possession. 

party_dress_by_infiniteluxartco_2__1_Elle réagissait parfaitement, cette fille était une aubaine. Sa bouche n’avait que légèrement hésitée sous l’effet de la douleur. Il relâcha la pression qu’il exerçait sur le sensible organe pour le caresser plus doucement. Il dut réunir toute sa volonté pour se soustraire à la bouche qui le dévorait. Il retira son membre gonflé, le faisant glisser sur le visage de la femme qui tendait sa bouche entrouverte vers lui. La saisissant par le poignet, il la mena sur le lit, la renversant sur les draps d’un blanc incertain qui gardaient encore les témoignages des étreintes passées. D’un geste rapide, il fit glisser les bretelles de son soutien gorge, révélant sa poitrine qui se tendait vers lui. Il s’allongea sur elle, une de ses mains malaxant les seins qui s’offraient, l’autre prenant la direction de son entrejambe qu’il caressa fermement par-dessus le tissu du string. Sa bouche courait sur son épaule, son cou, ses joues, sa langue laissait la trace humide de son passage sur sa peau. Il glissa ses doigts sous l’élastique du string, atteignant l’antre humide, trempé de désir. Il se releva sur un de ses coudes.

« Tu mouilles ma jolie salope »

Et sa bouche vint s’écraser sur celle de s.

Elle répondit à sa bouche, acceptant l’invasion conquérante de la langue, poussant sa propre langue dans un ballet plus intrusif encore, l’emmêlant à celle du russe dans un baiser rageur, violent, faisant s’entrechoquer leurs dents. C’était plus un combat qu’un ballet. Une joute de désirs. Elle se savait brûlante, oui, trempée oui, dévorée d’un désir malsain où se mêlait la peur, la rage, l’arrogance, le défi et les émotions charnelles de son corps touché par un corps inconnu encore quelques minutes avant. Mais elle gardait la tête froide. Elle n’oubliait pas qu’il la testait et se doutait bien que le test ne s’arrêterait pas sur ces facilités. Mais elle aussi avait envie de voir comment il lui résisterait. Et ses doigts se cramponnèrent au dos puissant du russe, labourant la peau tiède de ses ongles effilés, tandis qu’elle lançait ses hanches à l’assaut du bas ventre qui la surplombait, dans un mouvement de va et vient de plus en plus appuyé que la main, encore posé à l’orée de son intimité, ne semblait pas pouvoir stopper.

Il menait un bras de fer avec la langue de s, un combat tout interne, deux serpents qui s’enroulaient l’un contre l’autre. Le corps de la femme battait contre lui comme un tambourin, battait la rythmique endiablée du désir qui s’était emparé d’eux. Ils jouaient ensemble sur une partition improvisée la symphonie de leur désir, chacun voulant être le chef d’orchestre de leurs gémissements. Il glissa sa main plus bas sur son sexe béant, tandis que les doigts de s. labouraient son dos. Sa prise se fit plus ferme et ses doigts envahirent la grotte brûlante de désir. Il commença un va et vient sauvage comme s’il espérait, par la seule usure née de ses doigts contre sa peau à vif, la soumettre à lui. Il avait enfoncé trois doigts en elle et son pouce reposant sur son clitoris la faisait se tordre. Il alternait, sur l’organe sensible, les caresses douces et soudain appuyait plus fermement sur le fragile bout de chair, lui arrachant des plaintes étouffées sous le bâillon de sa langue. Il retira ses doigts de son sexe pour saisir le string et, l’abaissant vivement, il le lui retira. D’une main, il écarta largement les cuisses de s, replongeant ses doigts en elle, les retirant pour les replonger vivement, comme on assène un coup de poing. A chaque poussée ses doigts joints allaient un peu plus loin en elle.

s. sentait le plaisir s’emparer de tout son être, embrasant son sang, pulsant dans son ventre, la faisant chavirer et gémir toujours plus fort. Happée dans le vertige des sens, sous la main qui la prenait, la possédait sans concession toujours davantage, elle devait lutter contre elle-même pour ne pas se livrer totalement, s’abandonner sans retenue, le laisser la vaincre avec facilité. Elle rassembla son énergie et chercha le défaut de la cuirasse. Ses doigts coururent sur la peau, effleurant et griffant tour à tour les épaules, les omoplates, suivant la colonne jusqu’au bas des reins, se plantant dans les fesses. Et sa langue ne cédait aucun terrain, répondant toujours plus ardemment, entre chaque gémissement, échappant et revenant, échappant encore, ses dents mordant la pulpe des lèvres du slave, léchant l’ossature du menton d’une langue exigeante, glissant sur le cou, le titillant, le mordillant tandis que son bassin venait chercher la main, provocant, suggestif. Elle sentait le corps de l’homme frémir et ses gestes se faisaient plus hardis encore. Pourtant, Il ne cédait pas plus qu’elle.

Elle s’ouvrait, mais ne cédait pas. Il enfonçait ses doigts de plus en plus loin en elle. Sur son corps, ses doigts qui couraient, sa langue qui jouait avec lui, tout son être qui se tendait vers le sien et qui pourtant lui échappait, tout cela l’attirait irrésistiblement vers son propre plaisir. Il donna une poussée plus forte à sa main, ne la retirant plus, et le sexe de s. se referma sur le poignet du russe. Il ne ressortit plus sa main de son antre palpitant. Les lèvres de s., soudées à son poignet, l’enserraient presque douloureusement. Il commença un mouvement de rotation, assorti d’un léger va et vient en elle, explorant de la main tout le mystère de sa féminité. Son sexe était tendu à lui faire mal. Sans retirer sa main de son corps secoué de spasmes, il la retourna soudain sur le ventre, gardant sa main fichée en elle. La tirant à lui, il la força à tendre ses fesses vers lui. S’aidant de sa main libre, il positionna son gland contre la rosette palpitante et sans autre forme de préparation, s’enfonça dans ses reins d’une poussée violente, plantant toute la longueur de son membre en elle.

Elle cria sous la violence de la pénétration. Il lui semblait que ses chairs se déchiraient plus qu’elles ne s’ouvraient, tant il la pénétrait sans aucun ménagement, la possédant de toute sa longueur avec une rare intensité et elle sentait le sexe tendu butter dans ses reins palpitants et malmenés, cognant contre la main qui continuait son infernal manège dans son intimité, à travers la fine paroi de ses chairs. Elle en mordait l’oreiller pour étouffer ses cris mais redressait tout de même sa croupe, tendant ses reins cambrés autant que la main conquérante le lui permettait, se cramponnant au matelas pour ne pas céder. Elle râlait … un chant de plaisir et de douleur qui accompagnait l’ondulation rapide de ses hanches, la rythmique d’une douloureuse volupté.

Il entama son va et vient en elle, en coups de reins appuyés, grognant à chaque fois que son ventre se collait à celui de s. Il regardait son membre rentrer et sortir de l’anneau brûlant qui l’enserrait. A travers la fine cloison de sa peau, il pouvait sentir sa propre main s’agiter dans le corps écartelé. Il avait attrapé ses cheveux de sa main libre et, la tirant ainsi, l’amenait vers lui, cambrée jusqu'à la douleur, pour qu’elle s’empale sur son membre impitoyable. Il retira sa main du sexe ouvert d’un coup, lui arrachant un long cri, et attrapant sa taille, se mit à la prendre de plus en plus violemment, la couchant sous son poids. Il voulait la traverser, l’empaler là, sur le matelas avec son sexe. Il n’était plus que frénésie et désir, tout en lui était une longue lame de feu qui le parcourait, le traversait pour aller se répandre en elle, sur elle, dans son corps ouvert et tremblant.  Il se pencha davantage sur elle, ses dents cherchèrent la peau fine de son cou et se plantèrent dans la chair. Il sentit son sexe gonfler dans les reins ondulants et dans un gémissement étouffé se répandit dans cette croupe qui se tendait vers lui en une ultime offrande.

s. était submergée par le plaisir. Prise, malmenée, contrainte, livrée, possédée sans pitié, son corps ne luispank_me_by_truffinthebox_1_ appartenait plus. Elle avait plongé dans un au-delà de ses propres perceptions, emportée par les mouvements que lui imposait le russe, envoûtée par ses propres cris, par la respiration haletante qui sifflait à son oreille. Elle sentit la montée de son plaisir, le point du paroxysme où toute barrière s’effondraient en elle et, se dominant à grand peine, accéléra ses ondulations jusqu’à ce qu’elle sente la semence chaude se répandre en elle, inonder ses reins. Elle eût toutes les peines du monde à ne pas s’abandonner à l’orgasme mais elle pensa très fort à Svetlana, à ce que ce sale type avait dû faire subir à certaines filles avant elle et son plaisir s’effondra de quelques degrés… suffisamment pour qu’elle ne lui donne pas la satisfaction de sa jouissance. Elle cacha son sourire dans l’oreiller. Le corps du russe pesait sur elle. Elle avait envie de ruer pour l’envoyer bouler au loin mais elle réfréna son impulsion, respirant calmement, laissant son corps encore palpitant de plaisir et tremblant de frustration se détendre peu à peu, laissant son cœur retrouver un rythme plus normal. Sa peau était couverte de sueurs et sa gorge brûlait. Elle avait soif. Elle ne bougeait pas.

Il respira doucement, reprenant son souffle. Son membre s'était un peu amolli mais il restait planté dans les reins de s. Il bougeait mollement mais ne voulait pas la lâcher. Son désir n'était pas éteint. Cette garce l'avait mené au plaisir avec un talent certain, mais ce n'était pas pour autant qu'il en avait fini avec elle. Il continuait son va et vient, en léchant doucement la nuque frémissante. Elle n'avait pas joui. D'habitude ce genre de considération le laissait froid. Cette fois-ci cependant, il ressentait le désir de mater cette pouliche rétive et de lui faire perdre tout contrôle. C'était une amante exceptionnelle, il fallait bien en convenir, mais elle devrait encore être dressée. Il se pencha à son oreille.

"Tu es un très bon coup, tellement bon que ce serait dommage de gâcher ton talent dans le bar. Si tu veux, tu peux te faire de l'argent, beaucoup et vite. Au lieu de faire le tapin pour les ploucs de banlieue, tu peux intégrer l'équipe des filles qui s'occupent de ces messieurs à l'étage. Bien sûr, leur demandes risquent d'être un peu plus exigeantes que celles des clients habituels, mais je n'ai pas peur, ce ne doit pas être un problème pour une chienne de ton acabit."

A ces mots, s. se tendit sous le corps massif qui pesait sur elle et, rassemblant son énergie, elle rua d'un seul coup, faisant basculer par surprise la masse de muscles sur le matelas. Elle lui sauta à califourchon sur la poitrine, planta ses ongles dans ses épaules, ses yeux dans les siens et ronronna à quelques millimètres de sa bouche

"Peut-être chienne, ou peut-être panthère, qui sait ? Mais animale, pour sûr !"

Et descendant sur son corps en se frottant à lui, elle se saisit de sa queue et la prit, de sa langue et de sa bouche, entreprenant de la nettoyer, tout en se faisant les griffes  sur son ventre .

Il sourit la laissant faire et s'en amusant. Cette garce était une dure à cuire. Doucement sa main caressa la tête qui s'activait sur son membre. "Cela nous le verrons bien." Il sentait son membre redevenir définitivement dur sous l'action de la langue habile qui nettoyait chaque millimètre de sa peau. Elle était une experte dans l'art de manier un homme, c'était certain. Elle connaissait tous les arcanes qui pouvait entraîner un mâle dans l'inconscience du plaisir. Mais elle avait un point faible, il le savait  et il pensait avoir trouvé lequel. Si elle était une experte, lui restait avant tout un professionnel, un expert dans sa branche, celle de la chair humaine. Il n'avait pas passé tant d'années dans le syndicat, à façonner des filles à la soumission, sans connaître les schémas de fonctionnement des êtres humains ; il savait que chacun et chacune avait une faiblesse, ce petit quelque chose qui fait perdre le fil, qui fait perdre la tête, où le plaisir devient animal et hors de contrôle. Il saisit les poignets de s. et, d'un mouvement rapide, attrapa les menottes dans la commode entrouverte. Les fers claquèrent sur ses poignets tandis qu'il la repoussait brutalement, dos contre le mur, à genoux sur le lit. Soulevant ses bras, il fixa les chaînes des menottes à l'applique qui surplombait le lit. Elle s'aperçut furtivement que l'applique elle-même était ancrée au mur par quatre robustes boulons ; visiblement elle devait être dédiée à ce genre d'usage. Farfouillant rapidement derrière elle, il dégagea deux autres menottes qui attendaient, fixées aux pieds du lit. Il les utilisa pour immobiliser ses chevilles, avant de se reculer satisfait visiblement. S. était liée sur le lit, les cuisses écartées et les bras levés haut, au-dessus de la tête. Le russe tira un téléphone portable de son pantalon qu'il porta à son oreille sans la quitter du regard.

" Ivan, dis aux gars de venir, il y a une nouvelle qui veut intégrer l'équipe spéciale, il faudrait lui montrer ce qui l'attend."

Raccrochant, il jeta le téléphone au sol et se rapprochant de s. entreprit, sans ajouter un mot, de fouiller son sexe durement, caressant, pinçant son clitoris.

Sa respiration s'était accélérée. Elle bascula la tête en arrière, entre ses deux bras tendus, haletante, et appuya sa bouche contre son épaule pour étouffer son gémissement. Il ne l'épargnait pas. La position qu'il la contraignait, la dureté des caresses qu'il lui imposait, son corps tiraillé par le désir, ses muscles sollicités, cet écartèlement entre plaisir et douleur, tout était conjugué pour faire s’effondrer ses barrières qu'elle sentait bien minces et bien fragilisées déjà. N'eussent été la rage et le dégoût pour cet homme qui l'habitaient aussi fortement que le désir, elle se serait déjà abandonnée. Mais elle tirait sur ses entraves, s'accrochait à sa douleur plus qu'au plaisir pour ne pas céder... et surtout elle sentait la main glaciale de l'angoisse lui vriller l'estomac ne sachant ce que lui réservait le coup de fil qu'il venait de passer. Elle ne voulait pas perdre la tête maintenant. Et elle notait mentalement tous les noms qu'elle entendait, les moindres détails qui pourraient leur être utiles plus tard. Mais dieu que tout cela était difficile, se dit-elle les yeux clos, en gémissant sous la torture des doigts du russe.

La porte s'ouvrit, laissant le passage à quatre hommes, tous de type slave, qui entrèrent dans la chambre. Ils avaient des regards froids et scrutateurs et la détaillaient sans gêne. Ils se tinrent un instant immobile dans la pièce, la regardant en silence, avant de commencer à se déshabiller et à l'entourer. L'un d'eux s'adressa à celui qui était en train de torturer son sexe.

"Jolie trouvaille Dimitri, voyons ce qu'elle a dans le ventre."

L'homme saisit la robe de s. sur le sol et la déchira pour obtenir une fine bande de tissu. S'approchant du lit, il en fit un bandeau qui aveugla s., la plongeant dans des ténèbres angoissantes. Les quatre hommes l'entourèrent, laissant leurs mains courir sur son corps, la fouillant, la pinçant, martyrisant ses seins, les étirant puis les tordant. Leurs bouches se posèrent sur elle, la léchant, la mordant, couvrant son corps de leur salive, sollicitant sa bouche, sa langue, en de profonds baisers.

bc0402n27Ce qu'elle redoutait le plus était en train de se produire ; aveuglée, plongée dans les profondeurs d'un abîme d'ombres, c'est en elle que s. descendait. Et elle n'était plus qu'une perception tactile exacerbée, descendant toujours plus loin, perdant pied, saoulée de sensations contradictoires - plaisirs et fulgurances de douleurs - perdant le souffle, grisée de vertiges. Le plaisir gagnait tout son être et elle s'offrait, tendant son corps aveugle vers les caresses et les tortures, tirant sur ses liens à se faire mal, mais, transcendant la douleur dans le plaisir de l'abandon, elle répondait à chaque sollicitation de toute sa chair frémissante.

Un des hommes se plaça debout devant elle et, présentant son membre dressé à sa bouche, l'enfonça d'un geste rapide entre ses lèvres, une poignée de ses cheveux maintenue fermement dans sa main, il la faisait aller et venir sur sa hampe dressée. Il resta ainsi quelques instants avant de céder la place au suivant. Ils se relayèrent ainsi un temps dans sa gorge, sans que leurs mains ou leurs bouches ne cessent leurs tortures sur son corps abandonné. Ils enfonçaient leurs doigts dans son intimité, dans ses reins, sans ménagement. Elle sentit que l'on déchirait ses bas, son porte jarretelles arraché, des ongles se planter dans ses fesses et la griffer durement.

Elle feula et gémit

"Détachez-moi ! Détachez-moi".

Elle n'en pouvait plus de se sentir ainsi le jouet de leurs attouchements sans pouvoir agir et espérait qu'on lui rende l'usage de son corps. Ainsi pourrait-elle au moins espérer reprendre un peu la maîtrise d'elle-même, ne pas se sentir partir sans volonté, sans défense. Elle ruait faiblement dans ses liens mais son corps était amolli par la tension et le plaisir, par la douleur et le vertige. 

Ils décrochèrent s. de l'applique où elle était immobilisée, mais, loin de lui rendre la liberté de mouvements, ils l'allongèrent sur le lit, fixant ses poignets aux barreaux du lit. Deux des hommes lui tinrent les cuisses largement écartées, tandis qu'un troisième vint se placer à l'entrée de son intimité, la prenant d'une poussée rapide, l'investissant complètement. Un quatrième s'assit sur sa poitrine, penché vers l'avant, et présenta son sexe à ses lèvres, s'enfonçant dans sa gorge vaincue. Ils ne parlaient pas, se relayant en elle sans fin.

s. ne cherchait pas à lutter, pas plus qu'elle ne le voulait. Elle s'offrait, sans volonté. C'était son corps qui se donnait, son corps qui s'ouvrait, se détendait, accueillait les sexes en elle. Trois bouches ouvertes, pareillement moelleuses, pareillement sensibles, hôtesses brûlantes et palpitantes qui recevaient leur invité avec mille soins frémissants. Elle avait cessé de penser. Elle n'était plus que chairs suppliciées, que chairs excitées, que chairs avivées de désirs. Un corps dansant un ballet endiablé sur la musique envoûtante des gémissements et des râles, sous l’ondée des sécrétions charnelles, un corps primitif, animal, pulsionnel, un ventre avide, un cri. Elle n’avait plus conscience du temps qui passait, ni de qui la possédait ni comment. Mains, sexes, bouches tout ne faisait plus qu’un, qu’une immense houle de plaisir qui la soulevait. Elle cria son vertige et sa jouissance dans le même hululement.

Alors qu'elle criait son plaisir, elle sentit un sexe, aux dimensions hors du commun, pénétrer ses reins, se ficher en elle d'une seule et longue poussée. Elle hurla, entre douleur, surprise et plaisir. Elle eut le temps de se dire qu'il était glacé et aussi dur que l'acier avant que les vagues du plaisir ne la submergent et ne l'emportent dans une brume pourpre. Elle sentit les contractions du membre dans sa gorge alors qu'il se vidait en elle en jets puissants. A peine avait-il lâché sa semence en elle qu'un autre vint prendre sa place et s'enfoncer dans sa gorge pour se vider en elle. Cinq membres vinrent ainsi se soulager dans sa bouche ou sur son visage, la couvrant de leur semence chaude et lourde. Cinq, ce chiffre sonna comme une alarme dans sa tête, qui était enfoncé en elle ? 

Quel membre la prenait aussi durement, sans faiblir et sans jouir ? Un rire éclata dans la chambre et s. fut parcourue par un frisson d'horreur, tandis qu'une main arrachait le bandeau qui l'aveuglait. Sadex se tenait au-dessus d'elle, son sexe enfoncé dans ses reins. Non, ce n'était pas son sexe avisa-t-elle, mais un étrange harnachement métallique, fixé à son entrejambe d'où dépassait un membre d'acier poli qui luisait de son humidité. Il la regardait, son oeil brillant posé sur elle. Son oeil, car il ne lui en restait plus qu'un ; l'autre avait disparu ! Une longue balafre violacée courait de son front à son menton, barrant son visage. Passant droit par l'endroit où aurait dû se trouver son oeil gauche, elle glissait sous un bandeau de soie noire et s'achevait sur son front. Sadex se pencha en avant, ce qui eut pour effet d'enfoncer encore plus le membre de métal dans ses reins, la faisant gémir.

"Bonsoir Mademoiselle s., je savais bien que nous nous reverrions un jour ou l'autre." 

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Commentaires
S
Génial. J'ai lu ce texte d'une traite, et je regrette que mon Maître adoré ne rentre du travail qu'à 21 heures...<br /> Vivement la suite, mais d'abord il faut que je me remette de cette partie (sourires)
L
la radio de la prostate... Ca doit être palpitant ! Et je ne parle pas du taux de fécondité des oursins... C'est vrai que face à cela, le Pensionnat fait bien pâle figure. Et puis, je suis sure qu'à Touams, on ne lui a pas dit, que plus il réclamerait, moins il aurait ! Rien que pour le punir, NE PUBLIEZ PAS !!!!!
L
C'est que j'avais un texte sur ma passion pour les papillons à diffuser avant... Et les radios de ma prostate aussi, puis encore une note sur le taux de fécondité des oursins... ......
E
super fort Touams, vachement puissant côté pathos et même très justement parfumé au café ! Là, je dois dire que vous y avez mis le paquet (de pur Arabica ?)... Alors si D. jette un oeil par ici (avant 21h30, heure à laquelle nous nous retrouverons au tel et où je ne manquerai pas d'attirer son attention sur votre si juste complainte), je suis certaine qu'il va la publier cette suite... n'est-il pas amour ? Tu n'es pas si cruel dans le fond... hein ?....?!
T
le Beau, le Grand, l’Unique Lui,<br /> Toi, Chevalier,<br /> Toi, le plus viril des Dragons,<br /> Toujours près à aider la veuve et l’orphelin (et le Touams)<br /> Ecoute mon appel désespéré, ma solitude, tout seul à pleurer dans mon bureau, bien caché derrière une pile de dossiers,<br /> Je ne peux même plus te supplier sur msn, <br /> M’entends-tu ?<br /> Non ? Un petit tour chez audika.com<br /> Isa est désespérée, inconsolable (même ses posts s’en ressentent)<br /> Et moi, 12ième café, les mains moites<br /> Je tremble, au bord du désespoir<br /> Ecoute ma complainte<br /> Un bon geste, un click sur publier…<br /> ----<br /> Euh ca ira, la, Elle ?
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