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Les Ecrits Pourpres
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20 septembre 2010

36. La fête Commence

Sofia tressaillit et baissa les yeux. Son coeur s'était mis à cogner sourdement dans sa poitrine et il lui semblait que les chaînes l'étreignait plus durement soudain. Elle s'efforça de retrouver un semblant de calme intérieur, se concentrant sur le contact de la main de Vénus, surveillant sa position pour ne pas risquer de lui déplaire. Mais elle bouillonnait d'impatience. Que CELA commence enfin ! Elle n'en pouvait plus de devoir attendre et se sentait brûlante et glacée à la fois. Ils vinrent les chercher, ils finirent par les emmener, dans la grande salle. Elle ne les voyait pas, elle ne voulait les voir, elle voulait les découvrir. Elle se mit ou on lui dit de se mettre. Silencieuse observatrice des plaisirs à venir. ils les regarderent entrer en faisant silence le temps qu'elles s'installent, jaugeant les nouvelles venues, les nouvelles

sources de plaisirs offertes à leur lubricité sans borne.

      

 

Ils semblaient tous si peu pressés, les conversations avaient reprises et le temps semblait s'étirer à l'infini. Elle observait à la dérobée les hommes et les femmes vétus de cuir, de latex, de vinyl noir qui devisaient tranquillement. Certains et certaines avaient des hommes à leur pied, d'autres des femmes, parfois les deux. Tout le monde semblait détendu, tout le monde si ce n'ètait les nouvelles pensionnaires qui attendaient anxieuses que vienne enfin leur tour d'entrer en scène. Un des hommes quitta son siège entraînant Agathe à sa suite et la mena au milieu de la pièce oû pendait la corde reliée à la poulie. Il lui enfila une paire de

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menottes en cuir et les fixa à l'anneau qui pendait. Le cliquetis de la poulie se mit a résonner dans la pièce et bientôt le corps d'Agathe se tendit. Ses pieds ne touchaient presque plus le sol et l'homme tournait autour d'elle en agitant une cravache noire. Il la fit siffler près de son visage, l'agita en fendant l'air autour de son corps, la lança vers elle à frôler ses hanches. Agathe tressaillait sans raison. La cravache n'atteignait jamais ses chairs. Soudain le cuir vint mordre le bout de ses seins. Agathe s'attendait à ce qu'il frappe ses fesses et cette morsure inattendue lui fit échapper un petit cri aigu. L'homme sourit et recommença à tourner autour d'elle, abattant sa cravache de façon aléatoire sur son corps, la surprenant à chaque fois par l'intensité ou l'endroit où le cuir venait mordre. Venus, qui tenait toujours les cheveux de Sofia dans sa main, tira sa tête en arrière, plaquant son regard de femme du monde dans le sien.

 "Ca te plait n'est ce pas ? Ton tour viendra bientôt, toi aussi tu vas jouer ce soir."

 

Sofia battit des cils mais ne lutta pas pour se libérer du regard pénétrant de Vénus. Bien au contraire, elle offrit, dans l'éclat de ses prunelles que ce spectacle incendiait, toute l'intensité de son attente et sa totale acceptation. Et elle signa son impudique aveu d'un sourire très doux, abandonnant sa tête dans la poigne sévère qui la tirait en arrière. Vénus marqua un temps d'arrêt, la dévisageant intensément, et lui décocha un grand sourire, mélange d'amusement et promesse de cruautés.

 

"Oh oui, ma jolie petite garce, je te promets bien des jeux ! Ne sois pas trop  impatiente, la nuit va être longue, vraiment très longue."


Et la menace, à peine déguisée, contenue dans ses quelques paroles fit frissonner Sofia.

      

 

Le spectacle continuait cependant au milieu de la pièce. Elle vit une femme blonde d'un certain âge, qui tenait Inge au bout d'une laisse, l'entraîner derrière elle vers un des couloirs qui s'enfonçait dans les flancs de la pièce centrale. Elle fut suivi par plusieurs curieux. Venus daigna enfin quitter son fauteuil, sans lâcher les cheveux de Sofia, l'entraînant à sa suite. La jeune femme tenta de se relever mais Venus la repoussa au sol.

 "A quatre pattes ma chienne. Tu me suis à quatre pattes où que j'aille."

Elle s'exécuta et la suivit de son mieux, essayant de se faire à son pas, malgré l'incongort de la position et les maillons d'acier qui jouait sur ses chairs et la mordait parfois. Elles avancèrent lentement vers une autre allée où s'était déja enfoncée Elise, accompagnée par un noir à l'embonpoint imposant qui la portait presque sous son bras. Elles pénétrèrent dans une piece semi-circulaire où se trouvait une série de harnachements suspendus au plafond. L'homme au forte mensuration était en train de ficeller Elise sur une sorte de selle en cuir qui se balancait doucement. Elle se retrouva rapidement suspendue, bras et jambes écartés alors que l'homme s'activait sur ses seins, torturant les pointes en les étirant, les pincant, les tordant tour à tour. Elise gémissait doucement en secouant ses attaches à chaque nouvel attouchement.

Vénus se plaça derrière lui et l'observa un moment en silence, tout en flattant la tête de Sofia qui frissonnait à ses pieds avant de s'adresser à lui de sa voix la plus suave.

 "Blonde à forte poitrine comme vous les aimez Monsieur l'ambassadeur, j'espère  qu'elle vous satisfaira."

L'homme releva son visage vers elle et découvrit ses dents étincelantes dans un large sourire.

 "Tout à fait ma chère Venus, c'est une pièce de choix, comme je les apprécie. Mais  quand je vois votre petite chose à la jolie cambrure, humm, je me dis que je  dérogerai bien à mes règles pour une fois."

Venus lui sourit et sa main s'enfonça dans les cheveux de Sofia, tirant sa tête en arrière, la forçant à s'arquer davantage..

 "N'hésitez pas mon cher à en user et à en abuser si le coeur vous en dit ; cette petite  chienne adore ça."

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Commentaires
D
...Est-ce toujours tout au long de vos nuits?<br /> En tout cas vos récits, certes trés longs, sont bien au dessus de ce que l'on lit habituellement dans la blogosphère érotique!
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