O- pressée, O- culte, O-(B)session…
Quand je ferme les yeux…
Ô amour, tu vis là, en vibrations subtiles,
Mais loin je suis déjà et ton parfum s’estompe,
Et mon cœur qui se noie, quand les heures défilent,
Hésite entre la joie et les peurs qui corrompent.
Tout ce qui nous a fait nous habille d’encore,
Et je hais l’imparfait, ce temps des déraisons,
Où voulant partager nos désirs carnivores
Nous usons le passé en promesses de dons.
Je te veux au présent, là, ancré dans ma peau
Et versé dans mon sang comme une fièvre intense,
Revêtue d’incarnat, tes marques, ce cadeau,
Brûlante en mille éclats sous tes douces violences.
Tu modèles sur moi tes désirs les plus fous,
Oh ! Redessines-moi de nouvelles limites ;
Sans cesse que je sois au delà des tabous
Et toujours que je ploie sous ton corps qui m’habite !
Je t’aime et je suis tienne en offrande absolue,
Ivre de liberté quand tes chaînes m’enserrent,
Confiante, immensément, le corps et l’âme nus…
Mes cris sont mes serments… ton amour pour repère !
Quand tu fermes mes yeux...
ELLE