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Les Ecrits Pourpres
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19 mai 2005

Le Donjon partie 1

Le Donjon Partie 1

nat0208

Il la regarde, ces yeux bleus de métal détaillent sa silhouette magnifique. C'est étrange se dit il comme la simple vue de cette femme peut faire naître en moi un désir si puissant. Puis il reporte son attention sur ces gants de cuir noir, rajuste un peu le col de sa chemise et resserre la ceinture de son imperméable. Lorsqu'elle est rentrée ce soir la il l'attendait déjà près, vêtue de noir des pieds à la tête, il l'attendait assis sur le canapé, ce témoin de tant de leurs folies, au bout de ces doigts braise brûlante se consumait une cigarette. Elle voyait le paquet sur la table basse, noire toujours ces cigarettes, noir que seul venait trancher le dessin rouge d'une rose, rouge comme le sang, rouge comme leurs désirs. Il n'avait dit en tout et pour tout qu'une seule phrase.

"Fais toi belle, très belle, et très désirante nous sortons"

Elle aurait voulu qu'il la prenne dans ses bras, l'attire à Lui. Elle aurait souhaité respirer sa peau, poser des touches de baisers longs et doux dans son cou, défaire la ceinture de son imperméable, sentir ses mains gantées sur elle. Elle aurait voulu ... mais elle Lui sourit, complice, émerveillée encore une fois qu'il vienne la surprendre d'une nouvelle invention: Elle se détourne, non sans  peine, de son regard brûlant, de son propre désir, fait quelques pas vers la chambre, se ravise, s'arrête et se retournant lui envoie un baiser du bout des doigts avant de s enfuir pour se préparer. Comme lui, elle choisit le noir qu'ils aiment tout deux sans concession et qui va si bien avec le pourpre de leurs élans. Elle n'a aucun mal à sélectionner la robe idéale, noire, longue, fluide qui laisse ses épaules dégagées et souligne sa taille et ses hanches. Pas de soutien gorge. Ses seins serrés dans le bustier joueront leur partition arrogante. Mais un porte jarretelle pourpre... de la couleur d'un prie-Dieu pense-elle amusée et blasphématrice, et des bas noir: Elle emprisonne ses chevilles dans la boucle de ses escarpins noirs à hauts talons. Puis se dirige vers la Salle de bain souligne ses yeux d un trait d eye liner noir, ses lèvres de nacre, allonge ses cils, recoiffe/décoiffe ses cheveux bruns, se parfume de Jungle (Elle est d humeur fauve très fauve) et se présente à lui mi souriante mi inquiète de son appréciation.

Il la regarde, la détaille, ces yeux longuement se promènent sur elle. Un battement imperceptible des paupières, un clignement de l'oeil lui échappe. Il retient son souffle, maîtrise son émotion, elle est fabuleuse. Son esprit est soudain envahie d'images, il se voit la déshabiller doucement caressant chaque infime partie de son corps de ces mains de sa bouche affamée. Il se voit la troussant la debout contre le mur, relevant sa robe empoignant ces fesses et la soulevant pour l'empaler sur son désir. Il ferme un instant les yeux pour chasser ces visions infernales de son esprit et reprenant son souffle il se lève et s'approche d'elle. De sa main il caresse sa joue et s'émerveille encore de la beauté de son amante. De ces lèvres il effleure a peine ces lèvres qui se tendent vers lui. Son parfum l'entoure l'enveloppe, et il sent sa résistance ébranlèe, sa main gantée de cuir glisse sur ces épaules, sa robe, prennent soin d'éviter ces seins et caressent un instant sa taille. Il s'éloigne lâche a regret le corps de son aimée puis prend son manteau dans la penderie. Elle se tourne tandis qu'il l'aide à s'habiller. La vision de son dos nu lui donne des envies de morsures et tandis qu'il ajuste son manteau sur ces épaules sa bouche s'approche de son oreille et il susurre, Je t'aime, tu es magnifique avant de l'entraîner sans plus un mot vers le parking. Il sort doucement du garage, les phares bleutés de sa voiture jettent une lueur fantomatique dans la nuit encore jeune. Prenant de la vitesse il s'engage sur l'autoroute, perçant la nuit comme il perce ces défenses avançant vers la destination où ce soir il veut l'emporter. Sa main se pose sur la boite à gant. Doucement il en sort son collier de cuir, l'anneau brille dans la pénombre. Sans un mot il le lui tend.

Avant de prendre son collier, elle marque un arrêt et le regarde intensément, submergée par le trouble et une houle d'amour qui accélèrent son coeur et font battre un sang incandescent  dans ses veines. Je t'aime, souffle-t-elle en posant ses mains sur le collier: Elle le prend et le referme autour de son cou. Prisonnière volontaire, c'est donc elle même qui se pare de son attribut de soumission.. en frissonnant de plaisir et d'angoisse: Car elle ne sait pas où ils vont et le trajet sur l'autoroute est toujours une source d'immenses frayeurs. Il lui a évoqué pour elle tellement de fantasmes dans ce hors monde, tellement de possibles incandescent qu'elle redoute toujours qu'Il en mette un en exécution... redoute oui... et en même temps ... elle frémit plus fort encore...

Mais bien qu il n y est pas entre eux de ces règlements stupides et passages obligés de la BDSM orthodoxe (elle le tutoie, lui parle, sauf s il lui impose le silence par jeu... Leurs pratiques est comme un grand théâtre dont ils ouvrent le rideau selon leurs envies pour mettre en scène leurs désirs et non un asservissement avilissant) elle se garde bien de le questionner, aimant trop jouir du secret.

Il quitte l'autoroute et s'enfonce entre les vignes chargées de grappes endormies. La route serpente entre les coteaux et pour la première fois depuis leur départ il parle.

"Les raisins seront bientôt murs pour être ramassés pour qu'il en naisse le meilleur, ces grappes sont comme toi mon amour, chargées de soleil, remplies de désirs, aujourd'hui commencent les vendanges de ton plaisir, et comme les raisins je presserai de toi le meilleur pour y goûter mon propre plaisir".

La route serpente à présent entre les grands pins qui se fondent dans le ciel chargés de lueurs scintillantes. Ils montent un col, doucement sans se presser il avance sur le chemin, plus haut, plus loin.  Soudain au détour d'un virage apparaît le château du Haut-Koenigsbourg. Dans la nuit ces pierres de grés rouges illuminées par les phares au sodium semblent saigner leur peine de ne pouvoir toucher les étoiles. Doucement il longe l'imposant mur d'enceinte avant d'immobiliser la voiture sur le parking. Une vingtaines de voitures se trouvent la immobiles. Il descend et va lui ouvrir la porte, lui offrant son bras pour effectuer les derniers mètres sur les pavés qui mènent à la porte d'enceinte de l'imposante battisse.

Le site est impressionnant: Majestueux, à couper le souffle dans la nuit ! Elle ne peut détacher ses yeux des hauts murs d enceinte, des dessins complexes que forme l architecture démentielle du Château. Il a tout du château de légendes. Et c'est notre légende personnelle que nous allons y écrire pense-t-elle, en savourant Sa présence à ses côtés. A chaque pas sa hanche effleure à peine le corps de son aimé faisant palpiter ses sens. Et son bras qui la soutient et la guide pourrait la conduire en Enfer , elle irait dans un ravissement tant marcher auprès de Lui, dans ce cadre féerique fait aussi son bonheur: Elle a envie d un baiser... devant la herse, minaude-t-elle, faisant mine de devoir rattacher son escarpin ... juste pour qu ils s arrêtent un instant et qu elle puisse relever ses yeux vers lui et lui tendre son visage.

Il a un sourire camouflé par l’obscurité ambiante, son bras s’enroule autour de sa taille et il la tire à lui. Doucement sa main effleure sa joue et ces lèvres se posent sur les siennes. Leur baiser d'abord chaste devient petit à petit plus enflammé plus vif. Leurs langues jouent à se poursuivre, à se chercher à se trouver à se rattraper. Il la serre plus fort, il veut qu'elle sente son désir. Doucement il entreprend de relever sa robe, caressant ces bas, tout en appuyant son baiser. Soudain une voix rieuse et distinguée se fait entendre "Allez donc, gardez en un peu pour ce soir voyons, il serait dommage de gâcher ainsi votre belle vitalité" Ils se séparent comme des enfants pris en faute, rougissant comme des gamins. La voix était celle d'un homme d'une cinquantaine d'années aux cheveux grisonnants, impeccablement habillé, son costume de tweed parfaitement ajusté montrait une rare élégance et faisait ressortir la distinction de ces traits. Des yeux noirs pétillants de malice les détaillaient. L'homme s'inclina doucement "Je me présente Giancarlo Benedeti, et voici ma soumise Ciara" Une magnifique brune aux longs cheveux noirs ondoyants s'avança a l'énoncé de son nom inclinant la tête doucement pour les saluer. Vêtue d'un fourreau blanc qui faisait ressortir son teint mat, seul son collier de soumise attestait de sa condition. Elle leur sourit et jeta un clin d'oeil plein de malice à s. avant de prendre le bras de son partenaire "Eh bien mes amis" dit Giancarlo "Je crois que l'on nous attends, alors ne laissons pas le champagne se réchauffer" Et prenant les devant il se dirige vers l'entrée de pierre du château. Ils montent des escaliers étroits, précédés par des laquets vêtus de pourpres tenant de grands chandeliers de cuivre pour aboutir à la salle d'arme du château. Dans la grande salle d'arme au milieu des imposantes armures une  quarantaine de personnes devisaient la coupe de champagne à la main. Ici pas trace des ridicules dressing codes du BDSM les hommes vêtus de costumes à la coupe parfaites devisaient avec des femmes revêtues de robes de prix. Pas de tenues de cuir extravagantes plus ridicules qu'excitantes tout ce qui permettait de distinguer les soumises et soumis des maîtres et maîtresses était la présence de discrets colliers. Bien sur au centre de la pièce trônait une croix de St André ainsi que différents accessoires dont le but ne faisait aucun doute. Mais l'endroit respirait le calme et la volupté luxueuse d'une réception vénitienne. Un des laquets s'approcha avec un plateau. D. prit une coupe et la tendit à s. levant son verre plongeant son regard dans le sien.

"A toi mon amour".

"A nous !" répondit-elle, les yeux brillants en trinquant avec Lui. Elle était totalement émerveillée par le spectacle qui s'offrait à ses yeux. Une joie et un plaisir de gamine effrontée, de débutante au Grand Bal des sens ! Toujours si peu confiante en elle, elle se demandait ce qu elle faisait dans ce décor sublime, au milieu de toutes ces créatures superbes et si elle saurait être à la hauteur de la situation. Elle aurait détesté Le décevoir: Elle but une gorgée de champagne et en apprécia le bouquet délicieux et la finesse des bulles ! Elle aimait le champagne dont chaque lampée pétillante lui rappelait les explosions de plaisirs d'un corps soumis aux caresses et à la torture ! Elle vida sa coupe sans même s en apercevoir, trop occupée à détailler les lieux et les personnes le plus discrètement possible, paupières légèrement baissées, sous sa mèche de cheveux dissimulatrice... soumise, certes mais curieuse, si terriblement curieuse et brûlante - le champagne n arrangeant rien - ses chairs encore perturbées par leur étreinte à l entrée du château. Comme un soutien, elle chercha son regard... il semblait plonger lui aussi dans l observation de la salle et de ses convives

Il scrutait les convives, observait, détaillait, il sentait naître son désir au fur et à mesure des minutes qui passaient, s'avisant de leurs verres vides un des laquets vint les remplir discrètement. Giancarlo leur fit signe de venir le rejoindre et leur présenta plusieurs autres couples. ils se mêlèrent à leur conversation, une discutions sur l'art contemporain et la meilleure façon de faire passer des vessies pour des lanternes. Le champagne coulait à flot et les gens de maison passaient continuellement les bras chargés de plateaux recouverts de mignardises sucrées et salées. Les heures avançaient doucement au son d'un quatuor à corde et l'éclairage des grands chandeliers rajoutait une touche surréaliste à l'ensemble.

Elle sentait une légère et bien agréable ivresse l'envahir ... tout était ici d'un si délicieux raffinement : Les mets et ce divin champagne, les discussions animés et pimentées d ironie, les frôlement délicat des corps... frôlements ? Oui, elle ne rêvait pas et l alcool absorbé n avait pas encore complètement obscurci ses perceptions, parfois une main effleurait son épaule, son bras, sa hanche, sans vulgarité, comme un geste naturel de communication et cette invite sensuelle et si légère la faisait sourire et frémir à chaque fois, sans qu elle sache trop bien qui en était l auteur, Lui, leur hôte du moment, un autres des membres de leur petite assemblée, homme ou femme ? Elle s en moquait ! C était délicieux et délicat et s'y prêtait bien volontiers. 

Le carillon du château se fit entendre et soudain tout se figea. Giancarlo souriant leva les mains et s'adressa à l'assemblée "Mes amis il est l'heure, les douze coups de minuits retentissent et voici donc le début de nos jeux, je vous souhaite beaucoup de plaisir" Puis sur un signe de sa main les laquets débarrassèrent les convives de leurs verres avant de se retirer en fermant la grande porte de la salle. La musique avait reprise, mais cette fois ci le morceau était moins léger moins chantant. La musique grave presque monacale résonnait dans la salle. Giancarlo prit Ciara par la main et la mena au milieu de l'assemblée. Il fit glisser les bretelles de sa robe moulante, révélant son corps nu et magnifique à l'assistance. Les yeux baissés soumise, Ciara eut cependant encore un sourire pour s. avant de se mettre a genoux sous l'imprécation de son maître. "Pour commencer la soirée mes amis, laissez moi vous offrir ce petit spectacle, ma douce Ciara rêve depuis longtemps d'étreintes saphiques, et en remerciement de sa soumission je vais l'exaucer. Alors quel maître parmis vous me confiera sa soumisse pour réaliser le voeux de ma belle soumise ?"

Fin du prologue… pensait-elle… le rideau rouge s est enfin ouvert ! Elle percevait à quel point les vibrations avaient changé... combien tous emblaient tendus par leurs attentes respectives. Et elle n ötait pas la moins tendue !!! Elle se sentait presque électrique, ivre et électrique. Observant la si belle Ciara, dont la personnalité et la plastique l avait immenséemt émue, elle se prit à souhaiter très fort qu Il la propose. Elle toucha Sa main du bout de ses doigts.

Il eut un sourire tout intérieur quand il sentit ces doigts l'effleurer quelques instants avant que ne sonne minuit Ciara s'était doucement approchée de lui et avait glissée une simple phrase à son oreille "s. est magnifique, Je voudrais que ce soit elle" Il leva négligemment la main en même temps que plusieurs autres, mais Giancarlo se tourna immédiatement vers lui. "Dragon nous offre sa délicieuse s., voici un cadeau qui convient à ravir pour ma douce". Un laquet vint lui porter une laisse, D. attacha le bout de la chaîne au collier de s. et l'entraînant a travers la salle il vint la mettre a genoux devant Ciara puis il la lui retira. Il vint rejoindre Giancarlo. Ciara regardait son maître les yeux pétillants, celui ci acquiesça d'un signe de tête. La main de la délicate italienne se posa sur les épaules de s. et doucement elle attira son visage contre le sien.

Elle répondit à Ciara, glissant sa main dans sa chevelure de jais, saisissant doucement sa nuque, elle vint vers la belle italienne et, à l instant ou leurs lèvres allaient se rejoindre, elle affirma sa prise et la retint, un instant pour l effleurer de son souffle avant que leur bouche ne fasse connaissance, pour plonger dans son regard et y lire cette sororité complice et ardente: Elles se sourirent en même temps: Alors leurs lèvres s effleurèrent, se goûtant, s entrouvrant, leurs langues se cherchant, tandis que leurs mains partaient  à la découverte de leur peau, glissant sur le tissu, s immisçant en dessous, dans un lent ballet voluptueux: Elle oublia pendant de longues minutes qu il y avait une assemblée ... mais elle n oubliait pas D. et ouvrant les yeux au dessus du visage de Ciara elle lui adressa un regard emplie de reconnaissance et où brillait aussi le feu d un violent désir, son offrande ! 

Il lui rendit son regard prenant le don de son plaisir comme le plus précieux des cadeaux. Ciara défit la robe noire faisant doucement glisser le tissus sur sa peau, révélant une poitrine déjà gonflée de désir que ces mains partirent explorer dans un ballet sensuel. Les mains de s. s'égarèrent sur les seins nus de la belle Italienne tandis que sa robe glissait au sol. L'assistance s'était rapproché gardant cependant une distance respectueuse, les corps commençaient a se frôler a se toucher. Des pièces de vêtements jonchaient déjà le sol. s. se défit de sa robe et uniquement vêtue de ces bas et de son porte jarretelle elle s'allongea aux cotés de Ciara sur le grand tapis épais qui recouvrait la pierre froide. Ciara entreprit de descendre explorer le corps de s. de sa bouche gourmande elle s'attarda sur ces seins, un moment, agaçant les mamelons que le désir durcissait avant de reprendre sa route vers son ventre, caressant du bout de la langue le piercing et reprenant son exploration vers l'intime de son delta. Un moment elle caressa l'intérieur des cuisses de s. avant d'oser enfin poser sa bouche sur l'intimité de celle ci. Doucement le bout de sa langue apprécia le goût salé des lèvres intimes avant de les écarter, recueillant l'humidité de s. Puis le bout inquisiteur vint chercher le clitoris qui palpitait sous la protection des petites lèvres et s. se cabra en gémissant.

Ivre de champagne et de caresses, elle s abandonnait à la langue experte de la capiteuse italienne, caressant sa chevelure, ses seins somptueux. La langue exaspérait son clitoris, qu elle sentait dur, brûlant, extrêmement sensible, et des ondes de plaisirs parcouraient ses reins. Quand elle sentit les doigts fins de Ciara pénétrer son intimité, un doigt, puis deux, troiiiiiiiiiis, Ooooh, elle sut qu elle ne résisterait pas longtemps à ce traitement. De sa main, elle appuya plus fortement la tête de l italienne sur son intimité ruisselante et se laissa envahir par la jouissance, feulant de plaisir, tournant la tête vers D., les yeux grands ouverts, ne les refermant que sur le spasme ultime qui la chavira. Elle reprit son souffle lentement, palpitante encore du plaisir reçu.

Eh oui chers lecteurs ce sera tout pour ce soir… nous nous retrouverons demain, pour la suite de cette histoire, ou peut être une autre allez savoir…….. 

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