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Les Ecrits Pourpres
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9 juin 2005

Le Donjon 3

Le Donjon 3

Alors que les couples s'ébattent dans la salle d'arme du château, que les couples se mélangent autour d'eux D. regarde le couple que forme Ciara et son maître, elle a genoux devant lui, sa bouche autour du sexe qui dépasse de son pantalon. s. sur ces genoux contemple avec lui les couples s'èbattants autour d'eux. Il sent la chaleur de son corps souple sur le sien, contre le sien, qui ondule

Légèrement sur lui et il sent son désir renaître, il sent que le moment approche ou il allait falloir monter d'un cran tout les cadrans dans le rouge. Il mit sa main sur sa cuisse, remontant doucement vers son sexe, ces doigts rencontrèrent le feu humide de son désir. La chaleur émouvante de ces émois.

s. frémit. Son corps, pourtant alangui l'instant d'avant, se réveille brusquement et le désir mord à nouveau son ventre, irradiant dans ses veines, incendiant son plexus, accélérant son coeur  et envoyant dans sa tête un flot d'images toutes plus folles les unes que les autres. Sous cette houle qui l assaille, elle répond aux doigts de D., roulant des hanches, se cambrant, poussant ses reins vers sa main , appelant, quémandant

Il caresse un instant son sexe trempée, encore ouvert, encore offert, encore désirant. Sa main remonte sur son ventre, caresse ces seins offerts en une lente et insidieuse caresse pimentée de petite pincements, d'effleurements. Soudain saisissant un de ces tétons dressé il le tord brutalement, la tirant en avant, il la force a se mettre a genoux devant lui avant de relâcher la pointe qui ne s'en dresse que plus sous l'absence de sa morsure. Il caresse un instant ces cheveux, puis les saisissants il tire sa tête vers l'arrière se saisissant de la laisse il fixe le bout de la chaîne à son collier et se levant il tourne son regard vers elle, et commençant à traverser lentement la salle, il lui dit " Suis moi a quatre pattes sale chienne".

Docile, elle avance derrière lui. Docile et fière de lui appartenir, elle marche, roulant ses épaules, dos creux, fesses relevées, croupe arrogante, ondulante, tendue vers le plafond, baissant et relevant la tête comme un animal rétif, tirant un peu sur la laisse en ralentissant son pas de chatte: Elle le nargue et le provoque et tremble de son audace en souhaitant qu il s en amuse, qu il en abuse

Il sent la tension de la chaîne dans sa main, sans se retourner, il sourit doucement, elle ne doit pas voir son sourire amusé qui glisse sur son visage. Il reprend un air dur et froid en se tournant vers elle il tire la chaîne d'un coup sec pour l'amener vers lui. La soulevant d'une traction il la met sur ces genoux. Plantant son regard dans le sien, fronçant les sourcils il mets l'éclat le plus métallique possible dans ces yeux "Tu vas marcher au pas chienne, tu vas marcher à mon pas" D'un signe de la main il appelle un des laquais qui lui porte immédiatement une cravache. Se postant derrière elle il lui applique trois coups secs sur ces fesses offertes avant de reprendre son chemin en la tirant derrière lui.

La peur a mordu son coeur quand il a planté son terrible regard dans ses yeux. Et le feu qui a incendié ses fesses a calmées velléités de rébellion... Et son désir est monté d'un cran. Peur et douleur maîtrisées, sous Ses mains, sont des instruments terriblement efficaces pour la conduire aux plus extrêmes voluptés. Elle le suit maintenant, sans plus jouer, s appliquant à calquer son rythme sur le Sien, sentant son intimité trempée mouiller l intérieur de ses cuisses à chaque mouvement

Il se dirige vers le fond de la salle, vers les grandes tentures de velours rouge. A présent elle avance parfaitement soumise à son rythme. Il la guide et elle se soumet, ainsi doivent être les choses. A leur approche deux laquais écartent les tentures révélant une porte. Un des laquais ouvre le passage et suivis de plusieurs couples ils traversent le passage. La sous la lumière de dizaines de chandeliers dans une salle sans fenêtre, trône une estrade, au centre de l'estrade pend un sling de cuir noir, sangles luisantes d'attentes, munies de diverses cordes et poulies on devine aisément que le piège de cuir peut s'orienter et pivoter dans toutes les directions.

Les genoux douloureux d'avoir traversé ainsi la salle, le corps tendu par l'attente, elle n'ose plus bouger : Crainte de Lui déplaire, angoisse de la suite des évènements, envie de savoir... peur sourde au creux du ventre et pulsation de son intimité... toutes ses émotions paradoxales la tétanisent. A travers ses mèches de cheveux, elle observe pourtant la salle et son coeur fait un bond quand elle découvre le sling que la lueur des candélabres rend presque menaçant. Elle est déchirée entre fascination et envie de se recroqueviller, entre désir d expérimenter et angoisse de l ignorance ... si elle était vraiment une chienne elle pousserait un jappement de désespoir

Il caresse doucement sa tête, glissant sa main dans ces cheveux, sur sa joue, caressant son dos, il laisse sa main glisser sur ces fesses. Puis l'abat sur sa peau nue en un claquement, il laisse sa main retomber deux trois fois sur les globes offert et se relève. Un instant ces yeux se portent sur elle, il lit sa crainte et son désir. Partagé entre le désir de la prendre dans ces bras et celui d'aller au delà de la peur, la sienne propre comme celle qu'elle ressent. Aller au delà c'est passer au dessus de soi, alors il se lève et l'entraîne vers l'estrade.

Elle le suit, confiante, enflammée, torturée par la tenaille du désir, par la peur à museler dans un cri libérateur: Elle le suit et courrait presque si elle le pouvait en hurlant "Libère-moi, mon Maître: Attache-moi et délivre-moi": Elle n’est plus qu attente de Sa volonté

Avec l'aide de deux laquais, il sangle ces poignets et ces chevilles avant d'entourer sa taille du harnais de cuir. Il admire un instant la complexité des cordages qui montent vers le plafond, les mécanismes compliqués qui permettent d'orienter le Sling en tout sens. Il se tourne vers elle et sort un bandeau de sa poche, s'approchant d'elle ces lèvres articulent un je t'aime muet. et il l'aveugle en posant sa bouche sur la sienne. Puis se tournant il fait signe au laquais derrière le pupitre de commande. appuyant sur un bouton, il fait monter doucement le sling, elle est soulevée du sol, un autre chuintement et elle est allongée à la verticale, bras et jambes écartées.

Elle plonge dans l'obscurité avec délice sous le bandeau qu'Il pose à ses yeux. Elle aime le frôlement de Ses doigts à ce moment là: Elle emporte Son "je t aime" comme un laissez passer pour son voyage intérieur. Elle chavire, autant à cause du mouvement impulsé par le sling, autant à cause de cette lente plongée dans un univers où les sensations, les perceptions sont autres, démultipliées ! Son coeur bat toujours le roulement sourd d angoisse et de désir mêlé.  Roulement de tambour d avant le saut de l ange vers ses plus grandes tentations.  Elle s'abandonne

Elle est la, sur le dos, offerte, ouverte, il regarde sa poitrine monter et descendre au rythme de sa respiration. L'attente lente, il fait un signe et le sling commence a tourner lentement sur lui même. Une lente rotation qui la présente, la montre, la démontre. de temps en temps ces doigts glissent sur sa peau, glissent sur son corps qui bouge doucement. Encore un geste et le sling monte encore amenant son sexe au niveau de sa bouche. Il pose les lèvres sur son humidité trempée, caressant du bout de sa langue son sexe ouvert, un instant seulement et le sling redescends, reprenant sa rotation. Plusieurs hommes sont venus se mettre sur l'estrade, leurs sexes dressés dans la main et dans sa rotation, les membres dressés effleurent ces cheveux son visage.

respiration est chaotique: Quand elle croit s apaiser un epu, calmer son angoisse, un mouvement du sling revient perturber ses sens, quand elle pense son désir en répit, un effleurement humide vient raviver l incendie, quand elle se croit rassuré par Sa présence, elle perçoit d autres corps qui la frôlent, l effraient et l attirent. Liée et aveuglée, plus que jamais soumise, elle tremble et palpite sous les balancements du sling et son esprit tour à tour se noie dans les sensations ou lui envoie des interrogations lancinantes. Elle n a aucun vrai repos et ne souhaite plus aucun, elle brûle et privée de la vue tous ses autres sens sont affamés de découvertes

il fait un geste et le sling s'immobilise. Les hommes sur l'estrade se déplacent, se répartissant, un des hommes se met a ces pieds l'autre à sa tête, se répartissant à égale distance autour d'elle. L'homme a ces pieds s'approche La prenant par la taille il s'enfonce d'une poussée en elle. il donne plusieurs coups de reins furieux à son intimité. D. tire ces cheveux, pour qu'elle renverse sa tête en arrière ouvrant le passage de sa bouche à l'homme derrière elle. Celui-ci s'enfonce dans sa gorge offerte. Les deux hommes font quelques va et vient en elle et se retirent, reculent, et le sling redémarre jusqu'à la prochaine paire, qui s'introduit à son tour en elle. Quelques coups de reins, des mains qui malaxent ces seins et le Sling redémarre encore une fois, vers les suivants, encore et encore.

Elle gémit sur des membres qui emplissent sa bouche. Elle palpite sous les verges tendues qui labourent son ventre. Elle n est plus qu un vertige de tous ses sens, incapable de diriger son corps, manipulée, prise, éblouie de sensations foudroyantes, bousculée, basculée, elle feule, râle son plaisir, traversée d éclairs rouges comme une noyée qui apprendrait à vivre en apnée, comme un corps lâché en apesanteur: Son esprit a lâché tout contrôle, elle est plaisir, fusion

Il la regarde, ondulante, vibrante de plaisir et son désir naît encore plus fort. il s'empare d'un des cierges et chaque fois que le sling s'immobilise et que les membres la prennent la pourfendent la pénètrent sans ménagement il verse de la cire brûlante, d’abord sur son ventre, puis ces seins secoués de plaisir, a l'orée de son sexe, traçant les calligraphes de son désir sur elle, brûlant son corps bouillonnant, s'arrêtant pour pincer ces seins, tordre la pointe. Il est le générateur de sa douleur et de son plaisir, alternant, jouant d'elle sur toute la gamme de son propre plaisir. Il murmure a son oreille.

Tu aimes ça petite putain.

Arque boutée dans ses attaches par un spasme de douleur/plaisir, secouant les entraves du sling tous muscles tendus, elle se laisse retombée en soufflant "Oui, Maître, oui, j'aime ça" et le feu de cire chaude pénètre sous son épiderme comme une pointe incandescente attisant son plaisir. Elle pousse un rugissement étouffé et sent monter en elle une nouvelle violente, irrépressible poussée de désir. Oui, elle aime ça. C est une furie qui naît sous le feu et la danse du sling et son corps est volcan la lave ruisselle de son intimité, son ventre est secoué par un séisme de volupté et les étreintes qui se succèdent l affament sans lui apporter d apaisement.

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Commentaires
C
Très beau texte, également... <br /> <br /> Bien écrit.<br /> <br /> Avec franchise, des différentes fois où j'ai parcouru ce blog, c'est bien lorsque j'ai joui récemment, et donc que j'ai l'esprit posé et vide de tout besoin sexuel, que je vous lis le mieux.<br /> <br /> Là, on saisit toutes les choses qui découlent de ces dons, de cette sexualité alternative... on pense et on lit tout cela avec clarté et sans le voile si éphémère et trompeur du besoin sexuel. On est pas excité par un tel texte, mais on l'apprécie énormément, avec plaisir et réflexion.<br /> <br /> A un ami se lançant de plus en plus dans la politique, et qui n'y connaît rien en philo politique, je lui ai envoyé ce texte, lui disant : "Tu veux entendre parler d'une véritable révolution ? La voici."<br /> <br /> Très beau.<br /> <br /> Amicalement, et avec mes encouragements...<br /> Carnelov
T
On comprend que tous ces hommes en aient envie et en profitent.<br /> 2005-06-10 00:34:13 de Thierry
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