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27 juillet 2005

Clavius VII - Rencontre du troisième type....

screens.film.virus

Cadran Delta 27Secteur orbital de Pluton - 15 Février 2156 - Vaisseau de sauvetage : Clavius VII

« Rapport quotidien des systèmes de bord : Tout systèmes nominaux, distance de l'objectif 3 heures et 27 minutes.... Synthèse de mission : Récupération du vaisseau expérimental Horizon, premier vaisseau d'exploration longue distance,

lancé le 10 Août 2154, dernier contact le 23 septembre 2155 périphérie de la planète QH32435. Réapparition du vaisseau le 03 Janvier 2156, vaisseau visiblement à la dérive, aucune propulsion détecté, aucun message. Mission Clavius VII rejoindre l'Horizon, constater la présence ou non de signes de vies, tenter de réactiver les systèmes de propulsions et rapatrier le vaisseau, à défaut ramener les banques de données conservée à bord, Récupérer le journal de bord du commandant D. Fin de synthèse Commandant s. voulez vous d'autres informations ? «

La voix douce de l'ordinateur de bord s'était tue, dans l'attente d'une autre demande de s. assise dans le fauteuil de commandement sur la passerelle du Clavius.

Commandant s. confirme recueils des informations : Ordre de mission bien enregistré. Programmation des coordonnées spatiales enclenchées. Fin de communication –

Ah ! Ces satanés machines ! Leur ton sirupeux avait l'art de titiller les nerfs tendus de s. Elle était impatiente d'arriver à destination ! Une impatience fébrile que l'équipage avait remarquée et qui faisait que d'aucun l'éviter depuis Commandant s. confirme recueils des informations : Ordre de mission bien enregistré. Programmation des coordonnées spatiales enclenchées. Fin de communication - Ah ! Ces satanés machines ! Leur ton sirupeux avait l'art de titiller les nerfs tendus de s. Elle était impatiente d'arriver à destination ! Une impatience fébrile que l'équipage avait remarquée et qui faisait que d'aucun l'éviter depuis quelques heures. Tous savaient qu'il ne s'agissait pas pour elle d'une banale mission. Nul n'ignorait les liens qui liaient leur commandant au Commandant du vaisseau Horizon et ceux qui n'en savaient rien au moment d embarquer avaient été vite informer. Les pires ragots fonctionnaient très bien dans le petit monde clos d'un navire spatial. s. se moquait éperdument de ce qui pouvait être dit ou inventer dans son dos: Elle agissait avec l'efficacité et la froideur que de longues années d entraînement avaient fixé en elle. Et elle calmait son anxiété en abusant de certaines substances psychotropes fabriquées par les contrebandiers de la ceinture d'Orion. Si ce n'est son humeur détestable, rien ne laissait transparaître l'immensité de son inquiétude. Rien ? Le voyant bleu de l'infirmerie s'alluma sur son bracelet et un message apparut: Convocation immédiate au bloc sanitaire. Votre dernière analyse hypnotropique et vos mesures psychométriques exigent un examen approfondi- Satané machine !

Le docteur Sand regardait son commandant avec les sourcils froncés, était elle seulement à même de tenir son poste ? Depuis combien de temps tournait elle ainsi à grands coups de pilules et de gélules de toutes sortes. Elle était à son goût trop impliquée dans toute cette histoire, il était clair qu'elle ne pensait qu'à son commandant D. Il jura mentalement, il la désirait, et elle avait toujours repoussée ces avances, trop obnubilée qu'elle était par son  maudit explorateur d'amants. Il la regarda sortir après son enieme sermon dont elle semblait se moquer éperdument. Le bip signal de l'intelligence artificielle retentit dans le vaisseau, les manœuvres finales commençaient, on allait bientôt aborder l'Horizon qui restait désespérément muet à tous leurs appels. Il scruta l'infini, cette immensité constellée de taches lumineuses, il frissonna, être aussi loin de la Terre l'angoissait toujours, il n'aimait pas l'inconnu. La bas dans les solitudes glacées se trouvait un vaisseau, qui était allé plus loin qu'aucun autre à ce jour et qui s'en revenait, silencieux, comme un cadavre...

Elle regagna le poste de pilotage avec rapidité. Elle voulait être au commande pendant les manoeuvres de jonction. Tout en franchissant les passerelles, elle ne put s'empêcher de sourire en pensant que, n'eusse été le temps qui manquait, elle aurait bien céder à ce brave Docteur ce coup ci si lui en avait fait la demande, histoire de le surprendre et de faire tomber un peu de sa superbe et  surtout de calmer ses nerfs avec autre chose que de la chimie externe ! Elle était déjà devant la console et vérifiait les données d'appontage de la navette de jonction. Elle aurait aimé en faire parti mais sa place était là, devant les écrans de contrôles. Elle fit un signe à l'officier de communication pour qu'il tente à nouveau un envoi de messages vers l'Horizon. C était le protocole: Prévenir de l approche des secours. Dans la navette, il n y avait aucune présence humaine de toute façon: Elle l avait interdit: Seulement de robots sensitifs, des modules d'analyses, des droïdes qui seraient leurs yeux, leurs oreilles, leurs espions: Ses doigts couraient sur les consoles, vérifiant encore, envoyant les multiples ordres: Elle ne s accordait aucune trêve, tendue à l'extrême, vigilante.

La navette s'arrima au sas auxiliaire de l'Horizon les premières images des droides leurs parvinrent sur les écrans holographiques, le sas de secours, la pince d'un des robots saisit la poignée d'ouverture manuelle et la fit pivoter entraînant la lourde porte. Les informations provenaient laconiques, dans un ton uni et monocorde.

"Aucune détection de signature énergétique."

"Atmosphère respirable, scans biologiques en cours"

"Scan Bio impossible, fortes perturbations d'ordres électromagnétiques dans le vaisseau, début de l'exploration"

Le robot sonde s'avança dans le sas, ces phares éclairaient la surface lisse de la seconde porte, sa pince actionna le verrous ouvrant le passage vers l'intérieur du vaisseau. Ce qui apparut à leur regard les figea sur place, le couloir qui partait du sas ressemblait à un champs de batailles, les plaques des parois étaient éventrées, on avait tirés les câbles pour les relier entre eux en d'étrange branchements de tout ordres, partout semblaient traîner des bouts de composant, comme si on avait démonté l'Horizon de l'intérieur, les droides progressaient difficilement dans cette jungle de câbles.

"Scan Bio négatif au niveau 2"

"Scan Bio négatif au niveau 3"

"Scan bio négatif au niveau 1"

Un après l'autre les unités automatisées exploraient les niveaux de l'horizon, nulle trace de vie, en tout endroit le même fouillis invraisemblable de câbles.

"Unité d'exploration Z22 avons atteint passerelle, elle est déserte, réamorçons les batteries de secours de l'Horizon"

Petit à petit les lampes de la passerelle reprirent vie éclairant doucement les consoles encore éteintes, des consoles vides, aussi vides que le vaisseau.

big_08

Les doigts crispés sur la console, s. avait assisté au lent cheminement des sondes en retenant sa respiration: Elle avait espéré elle ne savait trop quel miracle. Et à chaque remontée d'information, quelque chose s'était brisé en elle. Un froid terrible mordait son estomac. Pourtant, malgré les analyses, malgré le triste spectacle qui s'offrait à leurs yeux, elle continuait à espérer. Ce ne pouvait être. Elle en était sûre, si l'irrémédiable s'était produit elle l aurait senti. Il devait y avoir quelque chose, quelque part:

"Perghin, rassemblez un bataillon d'exploration, des ingénieurs systèmes, l'équipe médicales, nous allons sur l'Horizon ! Ne faites pas ses yeux ronds et bougez vous, on ne va pas dormir ici. On récupère les banques de données et on rentre chez nous mais pas sans avoir mené une exploration humaine. Vous savez comme moi que notre instinct animal trouve parfois ce que ces robots ne savent pas chercher ! Allons !"

Une équipe bien rodée, le bataillon fut mis en place rapidement, et à peine trois quart d'heure plus tard le Clavius s'amarrait à l'horizon. Ils avancèrent difficilement dans l'entrelacs de câbles. Ils atteignirent la passerelle, rapidement Perghin commença directement à interroger l'ordinateur de bord tapotant nerveusement sur le clavier, il n'aimait pas du tout ce vaisseau et sa décoration démente. Dans sa tête revenait toujours la même interrogation, d'accord ils étaient tous morts, tué par dieu sait quoi, indigestion, abus de masturbations solitaires, ou bouffés par le Yeti, mais s'ils étaient morts, ou étaient leurs cadavres ? ils avaient fouillés tout le vaisseau, il n'y avait pas la moindre trace de l'équipage, rien que dalle, rien qu'un amas de câbles et un ordinateur qui lui semblait presque totalement incompréhensible. Soudain il se figea et sourit.

"Ca y est commandant j'ai accès au journal de bord, je lance les enregistrements."

Sur l'écran Holographiques apparut l'image de D. assis dans son fauteuil sur la passerelle.

" Horizon 25 août 2155, sommes en approche de l'astéroïde W2345, rien à signaler de neuf, notre tracé va nous amener auprès du cadran PT 34. Fin de rapport"

Perghin avança un peu les enregistrements.

"Je vous passe la dernière bande, ça date du jour ou l'Horizon a cessé d'émettre vers la Terre."

Sur l'écran on pouvait voir un D. non pas assis suivant son  habitude sur son fauteuil mais marchant de gauche à droite.

"Lieutenant Perghin, nom d un chien, procédez à un phasage séquentiel ! Qu on arrive vite au dernières heures !" Le coeur de s. n avait fait qu'un bond en voyant le corps de D. occuper tout l écran et la douleur lui paraissait insoutenable: Il fallait en finir et vite.

"Horizon, rapport journalier. C'est fantastique, c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité et ca arrive à bord de notre vaisseau. Aujourd'hui à 15 heure 30 nos radars ont détectés un corps métalliques de la dimension d'un petit satellite de communication, nous avons tout d'abord pensé qu'il s'agissait d'un de ces antiques spoutniks perdus dans l'infini. il n'en est rien, nous avons amené l'objet à notre bord, ce n'est pas humain, ce n'est pas de conception humaine. Cet objet quel qu'il soit est d'origine extra-terrestres. nos techniciens sont en train de l'étudier, visiblement c'est inactif et ne répond à aucun stimulis. Nous allons tenter de l'activer en le plaçant dans la salle du générateur d'hyperespace, nous espérons que les flots de particules quantiques nous permettrons au moins d'acceder à sa mémoire, ou du moins de pouvoir en déterminer la nature. Rapport journalier de commandant D. vaisseau horizon.

Perghin se tourna vers son commandant l'air désolé.

"C'est tout ce qui reste commandant, après plus rien, que du noir"

"Bien Perghin, bien !"

Sa voix était blanche mais son esprit s'était mis en route "

Et où est donc ce MACHIN issu de nulle part à votre avis, hein ? Où est-il ?"

Une sourde colère faisait vibrer son intonation

"Qu'attendez vous, bon sang pour scanner les informations concernant cet étrange module et les envoyer à nos sondes ? Il faut tout vous dire ? Au boulot !"

Elle s'en voulait de rudoyer ainsi son équipage mais savait aussi pertinemment qu'il ne lui faisait pas de cadeau dès qu elle tournait le dos. Elle était une femme et qui plus est une femme visiblement amoureuse: Deux très gros défauts:

" Tant que vous y êtes Perghin, transférez les info dans nos commutateurs perso, je prends une partie de l équipe et nous cherchons de notre côté. Action !"

Perghin se replongea dans son écran et avant qu'elle ne sorte se tourna vivement vers elle.

"Madame, la salle du générateur, seigneur je n'y ai pas pensé avant, c'est parce que l'Horizon est le premier vaisseau équipé d'un tel générateur, les robots ne peuvent pas la sonder, les distorsions de champs sont trop fortes pour eux s'il doit y avoir des survivants c'est la bas qu'ils se trouvent, avec cet objet."

Elle se retourna et offrit un sourire rayonnant à son jeune officier

"Vous voyez Perghin... quand vous voulez vous êtes d une rare sagacité. Merci Lieutenant: Transmettez les info, nous allons au générateur. Envoyez tout de même deux robots munis de psycho sondes pour nous précéder. Oui, Perghin des psycho sondes ... je me fiche pas mal de savoir s il y a des matières organiques, la pensée c est bien plus intéressant quand on cherche l invisible !" Et souriant encore, elle tourna les talons et franchit le sas de la passerelle.

Perghin replongea dans sa console, se disant que décidément le commandant avait un grain.

Il s'ètait éveillé en même temps que l'ordinateur de bord, lentement il s'était mis en mouvement, explorant du regard la salle du générateur, il n'était plus seul, il y avait des présences dans le vaisseau, et un autre vaisseau, un vaisseau, enfin.

S. avançait lentement dans le fouillis de câbles, ces hommes peinaient à la suivre tellement elle hâtait le pas se frayant un chemin vers la salle du générateur. Soudain son bracelet de comm se mit à clignoter, la voix de Perghin en sortit, il criait presque à mi chemin de l'hystérie.

"Madame vous devez voir ça, oh bordel de sainte vierge, vous devez voir ca, je l'ai trouvé sur le réseau de l'intercom, c'est un enregistrement daté de trois jours après le dernier rapport journalier. je vous l'envoie sur le projecteur holographique de votre bracelet. L'image floue de D. apparut, visiblement filmé par une petite caméra de poche, elle reconnut le décor, la salle du générateur, il tenait une arme à impulsion dans sa main et ces habits étaient déchirés, plusieurs blessures semblaient montrer qu'il venait de livrer un combat.

"Ici D. dernier survivant de l'équipage de l'Horizon, cette saloperie qu'on a ramené a bord n'était pas morte, elle dormait juste et nous attendait, elle à commencé à prendre le contrôle de tout les systèmes du vaisseau, les droïdes, l'ordinateur central, et s'est mise à nous massacrer. Elle dissèque les corps et les adaptes à des composants mécaniques, visiblement, je ne sais pour quelle raison elle semble vouloir mettre cap sur la terre, oh bon dieu ils sont tous morts, tous. Mais elle n'ira pas plus loin, j'ai saboté les cristaux de dirinuim, ce vaisseau n'ira plus nulle part, j'espère qu'on finira dans un trous noir ou planté dans un soleil quelconque. Bordel, ils approchent, je n'en ai plus pour longtemps. s. écoutes moi, je sais que si quelqu'un doit venir c'est toi, barres toi d'ici, fous le camps vite, s'il prend ton vaisseau il va se diriger droit sur la terre et la plus rien ne l'arrêtera. Oh merde, ils vont entrer. s. Je voulais te dire, je t'aime, tu es la seule femme que je n'ai jamais aimé, et tu vois même la je me considère comme un homme chanceux, je t'ai rencontré. Adieu mon amour."

La bande s'arrêta la, dans le silence.

"NOooon ! "

Elle avait crié. Un cri rauque d'animal blessé. De femelle. Et puis tout était allé très vite. Elle s'était retourné vers son équipe

" Retournez au vaisseau vite ! Derrière vous Verrouillez les issus. TOUTES. Et déclenchez des bombes à diffracteurs toutes les 10 minutes entre chaque sas: Perghin, vous m'entendez ? Vous prenez le commandement... je vais détruire cette saloperie. Programmez mon atomiseur sur puissance maxiamle: Oui Perghin. Le diffracteur: JE sais l effet des rayonnements sur le porteur mais il faut détruire cette menace et je ne peux demander ça à personne ! Allez ! Bougez vous vous autres ! Bonne chance Perghin !"

Il n'y avait plus rien en elle: Plus rien que l'envie de détruire et d'en finir: Elle courut, flashant les câbles qui barraient sa route vers la salle du générateur.

Il entendait ces pas dans le couloir et la vit s'approcher de la salle du générateur, en sondant les données prises dans la mémoire de l'unité D. il avait appris son nom s. Elle venait de pénétrer dans la salle, son arme à la main. Elle était la, telle que la visualisaient les images puisées dans la mémoire du commandant. Il s'avança vers elle. Il avait pris les restes humanoïde de l'unité D. les ayant améliorés pour mieux servir sa forme, il en allait ainsi de toutes les espèces qu'il épurait depuis des millénaires, prendre possession de tout les potentiels que pouvaient offrir les formes de vie primitives et les utiliser pour les détruire avant que leur avancée technologiques ne représentent une menace pour ces créateurs.

s. s'était arrêtée à l'entrée de la salle. Elle était figée par la "chose" qui se dirigeait vers elle, hypnotisée par le regard, humain si humain, si connu qui sur montait l étrange amalgame de métal et de tissu organique !

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Elle était venue pour détruire, tuer, anéantir: Mais ça !! ça !!! C était si difficile de le ver son arme contre ce regard là, si douloureux. Elle serrait son arme contre elle, crispait ses doigts contre le déclencheur mais ne parvenait pas à se décider à appuyer. Elle se sentait anéanti par l'envie de pleurer, de mourir. Elle pointa le canon de son atomiseur et se raidit.

"Vaine tentative, votre diffracteur à l'image de vos droïdes ne peut fonctionner dans cette salle. Le lieutenant Perghins mériterait des remontrances, mais je crains qu'à cette heure si cela ne soit le cadet de ces soucis. Rectifications, le lieutenant Perghins n'a plus de soucis à présent."

la chose s'avança, la pièce était jonchée d'un amalgame d'objets hétéroclites, qui s'amoncelaient. Il avancait vers elle en souriant, tant était qu'on puisse appeler cela un sourire.

"Votre, comment dites vous ? Ah oui amant m'a causé du tort, je me suis retrouvé bloqué ici et je désespérais de voir venir qui que ce soit, et vous voici, me livrant qui plus est mon billet de retour sur la terre. Inutile d'utiliser votre communicateur, il ne fonctionne pas ici, et de toutes façons vous n'avez plus personne avec qui communiquer à cette heure. Personne de vivant je veux dire".

Elle était abasourdie. Comment avait-elle pu livrer ainsi son vaisseau à la pire menace qui soit, sacrifier son équipage, se retrouver ainsi dans cette position sans issue ? Il fallait qu'elle fut bien obnubilée par l'idée de retrouver D. pour oublier toute prudence ! Mais si la chose mentait ? Elle jeta un oeil sur son communicateur pour en vérifier l'état de fonctionnement. Tous les voyants étaient éteints. Même la batterie de secours semblait morte. Morte ? Elle l'était sans doute déjà elle aussi.

"finissez donc ce pour quoi vous êtes là alors. Et après moi la Terre, n'est ce pas ? Vous pensez rejoindre la Terre avec mon vaisseau: Voyez vous quand je dis MON vaisseau ce n est pas un vain possessif. Il ne peut fonctionner qu avec moi au commande: JE veux dire moi et mon biorythme, moi et mes phases de rêves, moi et mes petits cauchemars que je soigne à coup de drogues prohibés. Vous supportez comment les narcoleptique de contrebande ?" Elle avait un sourire mauvais en disant ces mots, rien à perdre, rien:

"Mais votre biorythme sera bientôt le mien... Que ce soit à partir d'éléments de vous ou de vous, votre vaisseau n'y verrat que du feu, et de toute façon, ne pensez pas que je ne puisse franchir ces infantiles sécurités. Voyez vous il n'y a qu'une raison pour laquelle vous êtes encore vivante. Lorsque je me fonds à une espèce et l'étudie je prends une part de mes sujets d'expérimentations, et en prenant D. j'ai pris son désir pour vous et le souvenir de vos étreintes. Il a implanté en moi la notion de désir, et je vous veux."

Elle s'appuya contre la paroi de la salle pour ne pas défaillir. "Vous plaisantez ? Vous avez volé à un homme ses yeux, son désir mais vous ne savez rien de ce qui fait le désir: Ce n est pas seulement un processus chimique: C'est... c'est ..." Sa voix s'effondra. Des images de D., d'elle dans ses bras venaient de la submerger et ses yeux s’emplissaient de larmes et son ventre lui faisait mal, hurlant le désespoir de la perte.

Les câbles qui pendaient mollement dans la salle s'animèrent soudain, et se lancèrent sur elle saisissant ces poignets, attrapant ces chevilles elle se retrouva rapidement crucifiée et soulevée du sol à une quinzaine de centimètres du sol.

"Peut m'importent ces notions de race faible, je ne connais que le plaisir et lui seul m'intéresse"

Il avançait vers elle tandis que dans son entrejambe se déployait son sexe, avatar de membre humain fait de chair et de métal qui luisait imposant dans la salle du générateur. 

Elle avait hurlé quand son corps avait été saisi, hurlé de rage, d'impuissance et de terreur, quand son arme avait chuté lourdement sur le sol. D'une voix faible, hachée par l'angoisse, elle affirma : " Je doute que vous puissiez tirer de moi un plaisir bien long en ce cas. Et de sa molaire elle libéra la petite capsule de pp115, un poison puissant dont était équipé tous les officiers pour qu ils ne puissent livrer aucune information si jamais ils étaient capturés par des forces ennemies: Fixant les yeux de la chose elle croqua dans la capsule, murmurant "Adieu non amour"

Une longue aiguille jaillit du bras de métal pour se ficher dans sa gorge lui injectant un liquide brûlant dans les veines.

"Algeriadis Scematicqua, plante du système de Yo zeta, votre compagnon m'a déjà fait le coup de la capsule de poisson. J'ai cherché l'antidote, il n'y en a pas, vous allez mourir, mais ceci va ralentir votre agonie sur plusieurs jours ce qui nous laisse le temps de faire plus ample connaissance."

Les griffes d'aciers s'abattirent sur elle, déchirant son uniforme lacérant sa peau au passage la mettant à nue.

Elle ne cria pas. Ne se débattit pas. Elle plongea en elle. Tout au fond d'elle, dans les souvenirs très doux du temps de D., sous la lune de Tetra Centauris. Elle sentait l'odeur des auréadémus, ces arbres bleu pâles qui dégageaient un fragrance si rare et si subtile qu'ils enivraient plus que meilleur alcool. Et les baisers de D. étaient la plus folle ivresse cette nuit là. Elle était partie loin si loin que ce qui arrivait à son corps laissé là lui était égal, complètement égal.

Il s'approcha d'elle, et commença a la caresser, la malaxer, malmenant ces seins rudement, les pinçant jusqu'au sang. Un de ces doigts glacés vint fouiller son intimité rudement. Présentant son membre dressé il l'investit d'une poussée, la remplissant de sa présence glacée et métallique ces mains s'enfonçant dans ces fesses et la tirant à lui entamant un va et vient qui la déchirait profondément.

Il aurait pu prendre un corps mort: Son corps tremblait, frémissait mais il ne la touchait pas: Son esprit était parti bien trop loin. S'il y avait une chose qui lui restait de ses années d entraînement c était cette capacité à s extraire de son corps, à se replier dans les tréfonds de son esprit, intouchable: Et la prise de drogue n avait fait que développer cette capacité. Il prenait son corps, fouillait, lacerait ses chairs, mais son esprit était en paix, dans la lumière du passé et ses lèvres muette souriaient.

Un deuxième membre souple se déploya derrière le premier et vint buter contre ces reins, il la prit ainsi, enfonçant son organe en elle, fouillant ces reins sans ménagement, ces capteurs lui envoyaient des impulsions de plaisir, tandis qu'un autre membre encore se déployait depuis son dos entre ces épaules passant par dessus sa tête, il vint forcer sa bouche s'enfonçant dans sa gorge jusqu'à l'étouffer il harmonisa les va et viens des trois sexes et se mit à la prendre ainsi, la pistonnant de plus en plus vite de plus en plus loin. Plusieurs tentacules articulés jaillirent de sa tête. Les sondes s'appliquèrent sur son crâne et commencèrent à forer un passage vers son cerveau.

Elle était sous la lune de Tetre Centauris. Dans les bras de D. Mais elle suffoquait. Elle se débattit: Ouvrit les yeux. Le bleu des arbres avait viré au gris. Elle voulait parler, supplier D. de l'aider. Mais il semblait  s estomper. Son visage grimaçait, un son métallique emplissait sa tête. Elle voulait crier, ne pouvait. Elle sentait qu'elle revenait dans son corps, malgré tout, malgré elle Les ondes de douleurs la tiraient vers la surface et des spasmes de plaisirs finirent par l'arracher à son univers intérieur. Elle s arque bouta dans ses entraves et chercha à aspirer l'air comme une noyée, la gorge envahie par une présence ignoble.

Il atteignait son cerveau, ces sexes enflant en elle pour la posséder totalement jusqu'a déchirer ces chairs intimes l'écartelant sur place elle sentait la douleur irradier en elle comme le plaisir qui en naissait. Soudain tout s'estompa, elle flottait ayant encore vaguement conscience de la présence des membres qui la ravageaient mais comme lointaine, elle sentait une chaleur proche, et soudain une voie, une voix familière.

"Mon amour, s. mon amour c'est moi".

"D. ? C'est toi ? C'est bien toi ?"

Elle ne parlait pas. Son esprit seul s'était lancé dans l étrange dialogue: Elle pensa un instant que la douleur l avait rendu folle. Son corps s'était mis à trembler. Elle était prise entre la souffrance qui irradiait encore et un sentiment de sérénité absolue:

"Oh amour, dis moi qu c’est bien toi: Que nous sommes ensemble ! Je t'aime !"

"Je suis la mon amour, cette chose à pris mon désir, mais elle ne pouvait pas prendre cette part de moi sans prendre l'amour que je ressens pour toi. Je me cache en lui depuis qu'il m'a assimilé, oh mon coeur je suis désolé, je n'ai pas pu te sauver, ni sauver les autres, mais nous pouvons la terre, ensembles."

"Oh mon coeur ! Peu m'importe maintenant que tu es là ! Peu m'importe de mourir si c est prêt de toi ! Mais comment pourrions nous sauver la Terre alors que je suis réduite à néant alors que tu es ... oh mon dieu ! J'ai mal et j'ai peur de n'être plus bonne à rien ! Que ça s ‘arrête, je t en prie !"

"Chutt mon coeur, nous sommes reliés à travers lui à nos vaisseaux, je vais déclencher le générateur d'Hyperespace et toi les canons positrons du Clavius, au moment ou le réacteur sera chargé à pleines capacités tu tireras sur l'Horizon, les charges inversés génèreront un champs d'anti matières qui va tout détruire dans un rayons de plusieurs milliers de kilomètres, cette saloperie y compris, mais pour cela il faut que tu distraie son attention, en prennant nos psychés d'humains il a pris aussi cette faiblesse, c'est un animal assoiffé de sexe."

"Tu veux dire ...? Il faut que je .... Revienne... que j sois dans mon corps ... que... que je participe ? C'est ça ? ... Je ne sais pas si j'en aurai la force... j'ai envie de mourir amour ...plus envie de souffrir.... envie de fermer les yeux près de toi... s'il te plaît ... "

"Pardon amour .... oh pardonne-moi ! Je voulais oublier ! Oublier même que je suis un soldat et un officier ! Vois comme je suis faible ! "

"Mon amour, oh je ne rêve que de mourir depuis si longtemps, mais le monde, la terre, tout ceux que nous connaissons, je te promets de faire vite, tiens son attention éloignée un instant"

"Oui ...oui mon coeur, oui !"

Et ce fut le commandant s. qui retourna dans son corps. Une guerrière qui allait à la mort en faisant l'amour ä mort. Elle se mit lentement à onduler sur les avatars de sexe qui la déchirait, transcendant la douleur, aspirant le sexe qui pourfendait sa bouche comme si elle pouvait en tirer un nectar, répondant à chaque nouvelle onde de douleur par un mouvement plus marqué de ses hanches, cherchant le plaisir de la chose, cherchant sa délivrance dans un simulacre de jouissance fatale

Il n'en revenait pas elle participait et il sentait ces organes humains parcourut de sentiments incroyables, il adorait ce qu'il ressentait et à l'idée d'un monde rempli de femelles de cette espèce il allait pouvoir s'amuser durant des millénaires. Il eut un orgasme, ou quelque chose s'en approchant, libérant de ces organes des jets de matières organiques reconstitués et mélangé à de l'acide dilué il voulait son plaisir dans son agonie, il la voulait se dissolvant dans sa jouissance. Soudain il se rendit compte qu'elle n'était plus la, plus vraiment, elle était ailleurs, et pourtant présente, elle était la. Et il prit conscience des canons pointés vers lui et du générateur au bord de la rupture.. Il hurla...

Quelque part dans une lumière lointaine, ils se tenaient enlacés.

Il caressa doucement sa joue.

"A tout jamais mon amour, ensembles, je t'aime." 

"Pour toujours et à jamais ! Ensemble ! Je t'aime" et elle l'embrassa: Et tout s'embrasa. 

dorian_20clavenger_20041

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Commentaires
T
Et de résistance, il faut que ça résiste !<br /> (Bon d’accord, j’arrêtes!)
I
des revenants lubriques et abusifs ??? Tout ce que j'aime quoi... J'en veuxxxxxxxxxxxxxxxxxx mdr
L
Commes vous y allez Touams, abusez, abusez, tiens il serat justement question de revenants qui abusent vraiment trops......
T
Merci beaucoup Elle et Lui. J’ai beaucoup aimé (comme le reste de vos écrits d‘ailleurs). <br /> Et je vais abuser et rejouer : Une maison hantée, en plat de résistance… !
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