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Les Ecrits Pourpres
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8 août 2005

Un soir de Tempete (à trois voies...voix!)

Voici un texte tout neuf et avec la très active, très agréable, très sensuelle, très tout quoi, participation de Cat…..

"Nous sommes perdus",

tempete_20_34_1La remarque lui vint d'un ton fataliste, avançant doucement il tentait d'apercevoir quelque chose dans le torrent qui déferlait du ciel sur le pare brise de la voiture. Il avançait au pas commençant sérieusement à se demander si cette promenade en bord de mer le long des plages à la nuit tombante était une si bonne idée que ça ? Le voyant de la jauge d'essence clignotait dangereusement sur le tableau de bord émettant ces alertes comme s'il n'avait pas compris depuis longtemps que la panne les guettait. Il grommela se disant que la couverture qu'il avait entreposé dans le coffre avec le projet de lui faire l'amour dans les dunes lui servirait plutôt à se protéger lorsqu'il marcherait sous la pluie avec son bidon vide.

"On devrait essayer de trouver un abris"

Trop légèrement vêtue, n'ayant pas prévu cette soudaine colère du ciel, s. frissonna à l'idée d'affronter l'extérieur.

"On est à l'abri ici, tu sais. Si on attendait que passe quelqu'un pour lui faire signe ? J'ai froid ... et je n'aime pas l'orage quand je suis dehors."

Émit-elle d'une toute petite voix tremblante. Elle espérait un miracle soudain, une éclaircie, l'apparition subite d'un automobiliste, qu'il est une idée salvatrice, n'importe quoi qui ne l'oblige pas à sortir de l'habitacle si peu vêtue sous les trombes d'eau.

C'est le moment que choisit la voiture pour décider que cela suffisait, le moteur émit encore quelques hoquets métalliques avant de se taire définitivement. Ils étaient à l'arrêt et la pluie battait sur le toit de la voiture. Ils pouvaient choisir de rester dans la voiture après tout elle avait raison. Il éteignit les phares se disant qu'après tout un moment de détente au milieu des éclairs cela pouvait être fort intéressant, il mit la radio et se préparait à se pencher sur elle avec un sourire

"Flash Info météo, tempête sur tout le littoral, nous conseillons à tout les habitants de se mettre à l'abris et de ne pasbbbb rester dehors, on signale des chutes de branchages ainsi que de forts coups de vents pour toute la nuit."

Il se raidit, on pouvait oublier la douce nuit d'amour, il scrutait les ténèbres sentant les doigts nerveux de s s'accrocher à sa manche, soudain il sourit.

"La mon amour, tu vois, une lumière, ça ne doit pas être à plus de cent mètres."

Il saisit la couverture sur le siège arrière lui disant d'attendre. Sortant de la voiture il en fit rapidement le tour et les couvrant de la mince protection tout les deux ils s'éloignèrent vers la lumière qui brillait sur le porche d'une petite maison de campagne perdue dans la lande. Leur mince protection fit long feu et lorsqu'il sonna à la porte du petit cottage ils étaient trempés.

Le vent faisait battre les volets contre les murs détrempés de la façade en front de mer, et malgré la saison, Cat avait allumé la cheminée. Une forte tempête menaçait la côte et elle était loin de se sentir fière seule dans la bâtisse. Pour tromper le temps et surtout pour apaiser son inquiétude de devoir affronter seule la nuit tourmentée qui s'annonçait, elle avait ouvert une bouteille de Quincy et sirotait doucement son premier verre. Elle faillit le lâcher en entendant les coups frappés à la porte. Elle se leva lentement se demandant si le vent ne lui jouait pas des tours, mais non les coups redoublèrent. Elle s'approcha de la porte et l'entrouvrit pour savoir qui à cette heure et par ce temps pouvait arriver. La porte s'ouvrit violement poussé par les éléments déchaînés et elle les vit grelottant, trempés, ses cheveux à elle pendaient le long de son beau visage et lui maladroitement tentait de la protéger avec un morceau de tissu informe. "

Entrez, entrez, ne restez pas dehors par ce temps".

Ils avaient eu à peine le temps de dire un bonsoir, la pluie inondait déjà l'entrée. Ils entrèrent et elle referma la porte derrière eux laissant vent et froid s'acharner sur la maison. Elle vit à leurs yeux écarquillés que la lumière vive les surprenait. Ils expliquèrent calmement la voiture en panne, le manque d'essence, le temps menaçant, la météo mauvaise.

s. ne savait comment se tenir. Trempée jusqu'aux os, elle grelottait en regardant fixement une flaque glacée s'étalait autour d'elle. Elle n'avait que peu parlé pendant les explications de D., se contentant de préciser sa peur de l'orage, et chaque claquement des volets la faisait sursauter. Elle serrait ses bras autour de ses épaules, cherchant un peu de chaleur dans ses vêtements dégoûtant d'eau.

La jeune femme tentait de sourire mais visiblement elle était glacée et jetait des petits coups d'oeil furtif autour d'elle. Ils ne pouvaient rester ainsi frigorifiés dans l'entrée et de toute manière, Cat n'avait pas d'essence pour les dépanner, aucune station n'était ouverte de plus à cette heure et il n'était plus question de se hasarder sur les routes.

Entrez, venez vous réchauffer auprès du feu, ne vous inquiétez pas pour l'eau par terre, je vais vous chercher des serviettes. Et elle quitta la pièce.

froid2_1_

Ils s'installèrent auprès de la grande cheminée tendant leurs mains vers l'âtre essayant de faire cesser leurs tremblements. Il retira sa veste dégoulinante et la posa près des pierres brûlantes frottant les épaules de s. pour tenter de la réchauffer, son T-shirt trempé collait à sa peau frissonnante.

"Retires ton haut tu vas attraper la mort."

Elle le regarda les yeux ronds.

"Mais non pas pour ça mon coeur, mais si tu gardes ce tissus trempé sur toi tu n'arriveras jamais à te réchauffer. "

Il l'aida retirer le fin vêtement elle apparut uniquement vêtue de son soutien gorge et de sa petite jupe kaki, il commença a vigoureusement frictionner ces épaules.

s. se détendait. Ses tremblements s'estompaient et elle sentait la chaleur des flammes caresser la peau nue de sesdruuna2 bras et de son ventre. La sensation était délicieuse. Elle se laissait envelopper par le bien-être et offrait son dos à D. Elle sentait sa jupe dégouliner sur ses jambes et décida de l'ôter et de la déposer sur la pierre de l'âtre devant elle. Tant pis pour la pudeur ! Elle s'en excuserait auprès de leur hôtesse mais l'attrait de la caresse des flammes était bien trop tentant. Appuyée au linteau de la cheminée, elle laissait la chaleur se répandre, les yeux mi-clos et soupirait d'aise... ses sous vêtements si fin séchaient déjà tant le feu était vif et les mains de D. sur ses épaules achevaient de la réchauffer complètement.

Quand Cat revint dans la pièce, la jeune femme était dévêtue et présentait son visage aux flammes dansantes, le feu dessinait un halot autour d'elle. Elle portait un stock de serviettes et quelques vêtements qu'elles avaient retrouvés dans un placard. Elle ne pouvait quitter le corps féminin exposé des yeux. Elle tendit à l'homme une chemise et un pantalon en espérant qu'ils seraient à sa taille et ne sachant quoi faire, debout dans la salle, serviettes en main, plus troublée qu'elle n'aurait voulu, elle en prit une pour la passer sur les épaules dénudées de la femme, en déposant l'étoffe elle effleura doucement  la peau encore froide.

Il tenait le pantalon et la chemise entre ces mains, un peu hésitant sur la tenue à adopter, il n'allait pas se déshabiller ici devant elles. Même si le fait de se promener nu ne l'avait jamais gêné, il était loin de ce genre de contingence, il ne voulait tout de même pas offusquer leur d'ailleurs très charmante hôtesse. Il opta donc pour le couloir qui le préservait des regards commençant à  retirer rapidement ces habits enlevant par la même occasion ces sous vêtements tout aussi trempés, et commença à enfiler les habits les habits secs après s'être essuyé. Il ne put s'empêcher de remarquer le mouvement des doigts sur la peau de s. Trop lent pour n'être qu'un geste naturel d'effleurement due au hasard. Il termina de se rhabiller et s'adossant contre le mur du couloir il choisit de rester la à les observer un instant, encore à moitié dissimulé par une plante ornementale.

s. frémit sous le moelleux de la serviette qui l'enveloppait et plus encore au contact léger des doigts sur son épaule. Rapidement, sans réfléchir, se laissant guider par une impulsion, elle remonta sa main et s'emparant des doigts sur son épaule, les retint un instant dans le creux de sa paume. Elle tourna la tête, au dessus d leurs deux mains jointes et souriant, timidement, souffla un chaleureux

"Merci"

à leur charmante hôtesse. Il lui sembla lire dans ses yeux le même trouble qu'elle sentait poindre en elle mais se prit à croire à une illusion naît de l'air vibrant d'éclairs. Elle relâcha la main et ajouta

"Je suis désolée que nous venions ainsi perturber votre soirée par une si piètre apparition ! Merci vraiment de nous recueillir ainsi. Cet orage est vraiment impressionnant et je n'aimerai pas être dehors à l'heure qu'il est ! "

Serrant la serviette autour de son corps, elle s'éloigna un peu de la cheminée laissant son regard courir sur la pièce, curieuse malgré elle de découvrir un peu plus qui était celle qui les recevait ainsi à l'impromptu. Et ses yeux ne cessaient de revenir vers elle, à chaque fois plus troublée par la silhouette que la lumière des flammes sublimait.

"Je vous en prie", répondit Cat, "c'est un plaisir de vous accueillir ici, vous pouvez rester tant que l'orage grondera. Peut être qu'un verre de vin vous plairait",

Et joignant le geste à la parole, elle prit deux verres dans le grand buffet, les mains encore tremblantes, sentant irradier celle qui avait été prisonnière un instant. Elle les remplit à moitié et lui en tendit un Leurs doigts s'effleurèrent un bref instant. La serviette glissa doucement laissant le soutien gorge joliment porté.

"Peut être souhaitez-vous ôter vos sous-vêtements qui doivent encore être humide"

se surprit-elle à murmurer d'une voix beaucoup trop basse pour ne pas laisser apparaître son trouble. La jeune femme releva la tête et la regarda sans dire un mot, un doux sourire apparut sur ses lèvres carminées, dévoilant des petites dents bien rangées. Elle porta le verre à sa bouche dans un mouvement souple et but une gorgée de son contenu.

Elle observait, par dessus son verre, les formes féminines, ombrées et chatoyantes, comme une apparition devant le rideau des flammes. Elle posa son verre lentement sur la table devant elle et faisant glisser sa serviette, dégrafant son soutien gorge dit le plus civilement du monde

"Vous avez raison. Je crois que je serai définitivement plus à l'aise ainsi. Je m'appelle s. ... je crois qu'il est temps d'officialiser nos présentations "

et elle sourit franchement.

Elle lui répondit par un sourire, fascinée par ce corps sous ses yeux, se forçant à regarder son visage, elle souffla

"Appelez moi Cat"

Et lui tendit la main. s, la prie délicatement entre ses doigts pour une poignée de main qui sous des apparences très révérencieuses dura plus qu'il n'était nécessaire pour ce simple geste. Le trouble qu'elle lut dans les yeux face à elle lui sembla proche du sien. Et au lieu de lâcher cette main comme la bienséance aurait du l'obliger à le faire, elle la garda, son autre main rejoignit la première et passa légèrement sur l'emprisonnée effleurant le poignet gracile. Dans le mouvement elles s'étaient rapprochées à quelques centimètres l'une de l'autre, corps dénudé et corps vêtu d'une robe longue moulante en face à face.

Il eut un sourire, et discrètement quitta son hypothétique cachette, silencieusement il avança sur les tapis épais qui couvraient le sol pour venir s'asseoir de l'autre coté de s, son regard avait cette teinte amusée et réjouie qu'il prenait lorsqu'il sentait se poindre une situation chargée en électricité corporelle. Il ne dit rien se contentant de s'adosser au montant de la cheminée regardant les deux femmes qui se tenaient la main.

mel_and_bre_by_scottchurch_1_s. ne faisait aucun geste pour retirer sa main, l'abandonnant à la douceur de l'étreinte. Elle percevait la chaleur du corps si près du sien, la respiration si pareille à la sienne, un peu trop rapide, les mêmes frémissements. Elle plongea ses yeux dans ceux de Cat. Ils brillaient d'un éclat de gemme sombre. Elle détourna le regard, un instant, pressant les mains entre les siennes, s'y retenant, elle regarda D. qui les observait. Ce qu'elle lut dans ses prunelles ne fit qu'augmenter son trouble. Ainsi leurs gestes étaient si clairs ! Liées de leurs doigts joints, elle se lisaient et se disaient sans mot. Elle releva les yeux vers Cat, plus émue qu'elle ne l'aurait voulu et son regard effleura le fruit carmin de sa bouche. Lentement, elle se pencha en avant et frôla les lèvres pour en chercher le goût.

Ses lèvres furent douceur sur les siennes, caresse légère, un souffle désiré aux abords  de sa bouche. Sa main glissa le long d'un bras pour venir délicatement saisir la nuque sous les cheveux qui n'étaient pas encore secs. L'autre lentement descendit saisir la taille fine qui se tendait vers elle. Elles murmuraient leurs mots de désir aux effleurements de leurs bouches, muselant leur impatience et leur attirance sensuelle. Leur langues se firent mutines au moment où elles se joignirent en un baiser soyeux reflétant leur délicatesse. Quittant un instant la bouche si tentante, elle se laissa aller à parcourir  ce doux visage, et descendit doucement quérir dans le cou de la belle son parfum léger et les frémissements de sa peau. Sa main remontait doucement dans le dos enfin tiède, sentant de la pulpe des doigts les ondes de désirs jumelles de siennes qui les poussaient à se lover l'un contre l'autre. Elle sentit à travers l'étoffe fine de sa robe le corps de braise soudé au sien, ses seins si désirables s'écrasant doucement sur les siens.

Doucement il prit le verre de vin des mains de s, et le porta a ces propres lèvres comme si le liquide sombre pouvait de quelque manière que ce soit calmer le feu qu'il sentait naître dans son corps. Il observait les corps lianes s'emmêler doucement, sentant naître dans son bas ventre comme dans sa poitrine un feu brûlant. Leurs lèvres fines qui se caressaient et leurs mains encore hésitantes qui doucement s'enhardissaient se montraient plus audacieuses, il reprit une gorgée laissant le vin couler lentement dans sa gorge comme le plaisir qu'il sentait couler dans ces veines. Il avait surpris au jardin d'Eros les ébats de Lesbos, il sanctifia son dieu de prédilection pour cette providentielle tempête.

s. se cambra contre le corps qui venait à elle, faisant glisser ses lèvres sur la peau soyeuse des joues, humant la chair tendre du cou.  Elle enfonçait ses ongles sur les omoplates, griffant le tissu, l'entraînant, libérant une épaule qu'elle mordit doucement en lapant la chair frissonnante. Elle sentait brûler le feu dans son ventre et la morsure du désir se fit plus intense. Elle voulait goûter cette peau. Ses mains saisirent le galbe du sein. Elle sentit le mamelon poindre dans sa paume. Elle referma la main sur le sein palpitant, le caressant, écartant la fine barrière de tissu du pouce, cherchant la peau nue où elle posa une bouche avide qu'elle fit douce, patiente pourtant, frôlant la peau, traçant un long sillon humide, une première sente de désir.

La brûlure de ses lèvres finit de l'enfiévrer, elles étaient devenues le désir pur, assoiffée de leurs corps, assoiffées de leurs chairs, chaque découverte de l'identique ne poussait qu'à en découvrir plus encore des lèvres, de la langue, des mains. Elles s'agenouillèrent de concert, emmêlées, pour rejoindre l'épais tapis couvrant le sol, l'une tenant l'autre en caresses de feu ardent. Elles se regardèrent un instant, se sourire au milieu de leur charnelle complicité et repartirent dans leur quête. Elle ne put longtemps résister à ses seins dressés, pointes durcies, qu'elle prit dans sa bouche pour y apaiser sa soif d'elle, elle en mordilla l'extrémité en morsure légère emplie du gémissement que le geste déclencha. Elle titillait des ongles la pointe de l'autre sein, le pinçant et sentant les ondulations de son bassin qui la poussait vers elle. Sa main descendit lentement sur le ventre tendu vers elle, et ses doigts passèrent doucement sur le dernier vestige du vêtement de s.

Il avait reposé le verre sur le rebord de la cheminée, les yeux fixés sur la scène délicate qui se jouait devant lui, il avisa l'interrupteur de la lampe à ces pieds et coupa l'éclairage pour ne laisser la pièce qu'illuminée par la lumière des flammes qui dansaient dans la cheminée. La lumière courrait sur les corps enlacés les faisant danser doucement dans la semi obscurité. Sensuellement enlacées les deux corps se mêlaient à genoux sur le tapis devant lui il voyait les mains de Cat glisser doucement sur le string de s, ces doigts s'accrocher au fin tissu et le tirer doucement vers le bas révélant la naissance des fesses de sa tendre soumise. Il voyait apparaître le sillon de son fessier délicat, qui le laissait toujours entre l'envie de l'embrasser, le mordre, ou y abattre sa main son regard se posa sur un équipement d'équitation, bottes et bombe, avec posé contre le mur une fine cravache. Son sourire se fit un peu plus marqué et les lueurs métalliques de ces yeux s'allumèrent un instant tandis qu'il repoussait l'image qui venait de l'envahir concentrant son attention sur les deux femmes qui s'ébattaient sur le tapis.

s. se pressa contre la main qui venait vers son intimité. Elle enfonça ses doigts dans la chevelure de Cat et l'attira ànguthier_kb10_06 elle, dévorant sa bouche, lui disant l'intensité de son désir dans ce baiser. Puis elle la libéra et ses mains coururent sur la robe. s'en emparèrent et elle aida Cat à ôter cette dernière barrière qui interdisait encore le contact peau à peau. Quand, elle fut nue, si pareille à elle, simplement vêtue des ombres dansantes, elle la tint à bout de bras, ses mains fermement ancrées sur ses épaules. Puis elle fit glisser ses ongles suivant la courbe des épaules, l'intérieur des bras, coulant sur les seins, se plantant sur les mamelons tendus, poursuivant leur course sur le ventre doré, , marquant l'intérieur des cuisses d'une zébrure frémissante, la faisant s'étendre, s'offrir sous la caresse de ses griffes de chatte, promenant son corps au dessus d'elle, la frôlant seins contre seins, effleurant son ventre de son ventre jumeau, s'approchant et s'éloignant tour à tour, parcourant tout son corps, sans toucher à la fleur de son désir, faisant durer son attente jusqu'à la rendre insupportable, jusqu'à ne plus pouvoir résister, mêlant ses gémissements aux siens.

Allongée, offerte, ses gémissements n'étaient qu'appel, son corps se tendait pour suivre les mouvements de s, ses mains jouaient une partition de plaisir sur sa peau luisante à la lumière vacillante du feu. Un sein l'effleurait un instant et avant qu'elle n'ait pu le saisir il s'éloignait. elle était à fleur de peau, à fleur de désir. Sa bouche partait en quête de leurs baisers de feu, les unissait un instant happant leurs murmures puis les libérait. Elle ondulait sur le tapis, offrant son ventre et son intimité humide à sa compagne, Ses mains parcouraient le dos, le griffant pour retenir le corps plus près du sien, ses doigts pétrissaient ces fesses délicieusement bombés, déchiffrant de leur galbe la sensualité qui les unissait. Cette attente était torture, elle avait envie de mordre pour lui dire viens encore encore plus. Son impatience l'envahissait.

Il vit la bouche de s descendre sur le ventre frémissant de Cat et sa langue doucement effleurer son nombril, le contournant y revenant, pour continuer sa lente descente vers l'intimité qui s'ouvrait pour l'accueillir. Ainsi disposée elle lui tendait ces fesses magnifiques comme un appel. Il ne savait pas résister à cet appel la, il n'avait jamais su et ne saurait jamais. Se levant il se dirigea vers le mur ou reposait la cravache, il la souleva délicatement en appréciant le poids et la texture un instant, jaugeant et estimant la brûlure qu'elle devait causer sur la peau nue. Il s'approcha du couple enlacé, la bouche de s fouillait l'intimité de Cat, l'effleurant du bout de la langue, la goûtant doucement. Il vint se poster derrière elle, faisant siffler à plusieurs reprises la fine badine dans l'air, créant ce bruit si caractéristique qui fit frémir s, il la vit pourtant se tendre encore vers l'arrière cambrant ces reins tandis que sa bouche s'appuyait plus fort sur le sexe de Cat. Il recula son bras, se déportant légèrement sur le coté plantant ces yeux droits dans ceux de Cat il abattit la cravache une première fois sur les fesses de s. Celle ci frémit de la tête aux pieds dans un gémissement. Il pivota sur lui même relevant son bras et l'abaissant encore une fois marquant l'autre fesse, dessinant sur sa peau un X, comme une invitation, il commença alors en un rythme lent à abattre la cravache sur les fesses qui se tendaient vers lui.

Les morsures de la cravache étaient comme une incitation aux baisers les plus ardents et son sifflement se mêlait aux gémissements de Cat, incendiant ses entrailles. s. plongeait entre les cuisses qui frémissaient, s'y cramponnant à chaque coups, marquant la chair fine, buvant le nectar du plaisir, fouillant la nacre des chairs, lapant avidement, fouillant de la langue, mordillant le clitoris, aspirant les lèvres pour étouffer ses propres gémissements. Chaque nouveau coup enflammait davantage son appétit, elle se sentait ogresse, femelle affamée, et voulait boire le plaisir de sa si pareille, cambrée et tendue vers elle.

Elle se forçait à garder les yeux ouverts pour sentir le regard de l'homme la transpercer à chaque fois qu'il abattait la cravache sur les fesses tendues de sa compagne. Elle savait qu'à chaque coup, s. devenait plus avide, plus gourmande, ses fesses frémissant son chaque coup la poussait vers son intimité ruisselante. Son ventre n'était que feu, son antre qu'ébullition, chaque passage sur son clitoris dressé lui arrachait un cri, elle palpitait, offerte, presque vaincue sous la langue agile de sa compagne, laissant ses cris d'extase jouer à les contre temps des sifflements de la cravache et du bruit mat au contact de la peau de s.

083Il admira son fessier strié de marques rouges, fins traits gravés sur sa peau et défit son pantalon, le laissant tomber sur ces chevilles révélant son sexe dressé, il s'agenouilla derrière elle, caressant de la paume de la main les fesses brûlantes, glissant sa main dans la raie offerte, effleurant l'oeillet palpitant pour rejoindre son sexe trempé de désir. Il s'abaissa portant sa bouche sur les globes jumeaux qui se tendaient vers lui, attrapant ces cheveux d'une main il releva sa tête la poussant en avant pour qu'elle s'allonge sur Cat et que sa bouche rejoigne celle de sa jumelle en désirs, il vit les doigts de s glisser dans son entrejambe et caresser le sexe ruisselant de Cat tandis que positionnant son membre à l'entrée de son sexe brûlant il appuyait pour l'investir de sa présence sentant son gland pénétrer ces chairs brûlantes et offertes pour s'enfoncer dans son intimité d'une longue poussée appuyé sur ces avants bras afin que son corps ne pesant pas sur elles, elles restent libres de leurs mouvements.

Son gémissement mourut dans la bouche de Cat qu'elle prit avec passion, emmêlant sa langue à la sienne, envahissant sa bouche comme son sexe était soudain envahi, tandis qu'elle plongeait son index et son majeur unis dans l'intimité de sa compagne, roulant son clitoris turgescent sous son pouce. A cet instant, elle eut voulu être androgyne, avoir un sexe elle aussi pour la pénétrer, la fouiller plus avant et conserver ses seins qui dansaient leur valse voluptueuse contre leurs jumeaux. Elle sentait ses doigts, sa main trempée du suc du plaisir et gémissait de concert avec elle, son intimité pulsant sur le membre de D. Elle mordait les lèvres, puis reprenait la bouche de Cat toujours plus avidement, buvant leurs cris mêlés, donnant à ses doigts le même rythme que le sexe en elle impulsait Ils n étaient plus trois... ils n'étaient qu'une même ondulation voluptueuse et brûlante.

Elle goûta le suc de son plaisir aux lèvres de s., s'y abreuvant et l'excitant encore davantage ,sa langue prenant possession de sa bouche pour étouffer leurs cris jumeaux. ses doigts s'enfonçaient en elle au rythme des coups de boutoirs de son compagnon. Elle s'abreuvait de ses cris, les doigts emmêlés dans sa chevelure, sa peau la brûlait à chaque battement des seins voluptueux contre sa poitrine leurs peaux se mêlaient luisantes au gré du plaisir qui les envahissaient tous les trois vibrant dans un même rythme, gémissant leur plaisir, le criant les uns aux autres. Ses chairs palpitantes se serraient sur les doigts de s pour la garder prisonnière pour qu'elle l'investisse encore, pour qu'elle l'apaise enfin.

Il allait et venait en s, de plus en plus vite s'accordant au rythme de leurs gémissements il enfonçait son membre en elle tandis que leurs bouches s'emmêlaient dans un ballet enfiévré et ardent il laissa son corps aller contre celui de s posant sa bouche sur sa nuque l'embrassant et la léchant, glissant sur son épaule sentant son plaisir monter. tandis que ces coups de boutoirs se faisaient plus fort plus intenses, il remonta ces mains au dessus d'elles caressant les cheveux des deux lianes qui ondulaient sous lui enfouissant la bouche dans le cou de s, sentant son plaisir monter et culminer au bord de l'explosion.

Son plaisir atteignait son paroxysme et sous ses doigts les palpitations étaient plus intenses comme se faisaient plus intense les coups de boutoirs dans son intimité. Leur plaisir montait, symbiotique, se conjuguant ensemble, se répondant, s'intensifiant, s'accordant pour l'ultime chant. Elle sentit qu'elle ne tiendrait plus et se cabrant sur le corps de Cat, enfonça ses doigts plus loin, plus fort en elle, écrasant ses seins contre les siens douloureux de plaisir et de désir, elle feula son plaisir en ondulant, sa main inondée, son intimité pulsant appelant la jouissance de son amant, sa bouche venant cueillir au bords de lèvres de sa compagne ses soupirs gémellaires 

Ses cris devenant plus rauques moururent sur les lèvres de sa compagne, sa main en elle fut prise dans l'étau de son extase, laissant son sexe palpiter au rythme du plaisir qu'elle lui offrait. La main de sa compagne recueillit à sa source l'aboutissement de leur étreinte alors qu'un ultime cambrement accompagna son dernier cri.

Il se cambra et poussant un cri il sentit son plaisir exploser dans le sexe palpitant de s, s'enfonçant tant qu'ilwe7 pouvait en elle comme pour la posséder être en elle totalement. Il se retint sur ces bras tremblants jouissant en saccades qui le traversaient comme des éclairs de feu. il roula sur le coté allongé à coté des deux femmes dont les bouches ne se quittaient pas, encore traversé d'ondes de plaisir, posant sa main sur les fesses de s, et les caressa doucement laissant sa main remonter sur son dos, glissant sur sa nuque effleurant sa joue, glissant sur celle de Cat  allant à son épaule effleurant son bras pour revenir sur le dos de s, admirant les corps doucement alanguies qui échangeaient leur souffle.

Dans la cheminée le feu s'éteignait. Comme les flammes en eux. Au loin, la tempête s'éloignait. Le calme revenait sur toute chose. Et les éléments étaient en accord avec leurs libations. On n'entendait plus que leurs respirations qui s'apaisaient lentement. La nuit les enveloppait et les portait doucement vers un peu de repos de sens.

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Commentaires
E
Eros sans Sapho ?<br /> De toutes les muses, elle demeure ma préférée, la dixième, la cachée, la sublime !!!<br /> Merci Chiron & J. d'être partis sur l'entrelacs de nos voix!
C
Émouvante tempête des corps, embrasés d'une passion ardente et apaisés par l'assouvissement des sens. Merci pour le voyage dans le monde sensuel d'Eros.
E
A vous Sahteene, pour la délicatesse de vos mots<br /> A vous C_C pour votre enthousiasme<br /> Et à vous Cat, pour votre touche si personnelle.
C
Force et Sensualité: superbe prose!<br /> <br /> Bise
L
Si ce blog prend cette parure je vous la dois Cat, sans vous sans doute serais je encore à peindre au pinceau sur les murs de ma caverne...<br /> <br /> Mais la plus belle parure de ce blog, sont les mots que vous nous offrez...
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