Un peu d'humeur....
Vous le savez je poste peu de notes d’humeurs, bon ok, je ne poste jamais de note d’humeur c’est vrai. Je ne rentre jamais dans les polémiques intestines de notre petit monde BDSM, me tenant toujours à l’écart, un peu en retrait des grandes discussions. Ne croyez pas que je ne me sente pas touché par ce que je lis, par ce que je découvre parfois, mais je me connais trop bien, je sais la charge d’acide que peu contenir ma plume et la colère qui saisit parfois mon clavier. Dieu merci deux facteurs tempèrent fort efficacement cet état de fait, le premier étant mon PC lui-même, qui à la bonne idée de planter à intervalles réguliers m’empêchant le plus souvent de poster mes commentaires avant achèvement. La deuxième étant Elle, qui sait si bien de mes colères apaiser les vagues, mon Elle qui veille sur moi comme une conscience salutaire. Mais parfois trop c’est trop, parfois c’est plus que je ne peux en supporter, alors voila, je mets mon Word en sauvegarde automatique toutes les minutes, je m’installe sur mon fauteuil, un paquet de JPS à portée de main (oui je fume des cigarettes dans des paquets noirs, cela fait si terriblement BDSM) et je laisse aller ma plume. Voici donc ma note d’humeur.
Chers lecteurs, je sais d’où vous venez, les chemins qui vous conduisent vers ces lieux, et les liens que tout comme moi vous fréquentez. C’est un petit monde que le notre, un tout petit monde, alors vous avez tous déjà entendu parler la fameuse note aux connotations xénophobes, au contenu injurieux et chargé de haine brutale d’un de ces millimètres si chers à mon cœur, Aurora et Dame Saïda deux personnes que je respecte infiniment ont déjà décortiquée cet amassements de mots que le triste sire ose appeler une note. Je n’aime pas revenir sur ce qui à déjà été fait en général, ou alors avec une vision décalée pastichant allègrement. Pourtant sur le coup il ne me vient pas l’envie de le faire, pour une fois il me vient l’envie de m’impliquer personnellement. Parce que ce que je lis remue mes entrailles, parce que l’odeur qu’il se dégage de ces mots me donne la nausée, parce qu’à force de tout laisser passer on finit par laisser arriver le pire.
Cher Machin, bien des choses me sont venues à la lecture de vos mots, à la consultation de votre site, une série de sentiments confus, ou j’oscillais entre colère et dégoût. Ce que vous êtes, et ce que vous exprimez est l’antithèse de ce que je suis, de ce en quoi je crois, de tout ce qui fait mon quotidien. C’est étrange de rencontrer ainsi ce qui pourrait être mon contraire, je dis pourrait être, car vous ne l’êtes pas, vous n’existez pas, du moins le personnage dans vos mots n’existe pas autrement que dans vos fantasmes et dans une certaine forme de littérature de Gare.
Vous n’êtes pas, non vous voulez paraître, je pourrais détailler ici l’infâme de votre note, la fantasmagorie de vos frustrations de justicier les bras chargés de paquets du Leader price, analyser en profondeur votre vécu, ce besoin de vous sentir une sorte de Domiterminator. Je ne vais pas le faire, d’autres l’ont fait avant moi, je n’ai pas vraiment envie de vous connaître, ou de vous savoir. Savoir si ce ramassis de fatras qui compose votre blog est bel et bien le fruit d’une réalité ou juste l’amoncellement d’une suite de fantasmes et de frustrations. Non car sommes toutes, que ce soit vrai ou pas, c’est tout de même des bouts de vous, de ce que vous pensez, de ce en quoi vous croyez, cela suffit amplement je trouve pour faire naître en moi le mépris de ce que vous êtes.
Commençons par vos convictions Natural Born Master, risibles théories que les vôtres, pauvres arguments de chasse qui devraient faire de vous l’incontournable de toute femelle se présentant sur votre blog. Etre le dominant implique un millier de choses que vous n’avez ni saisit, ni même effleuré du bout de la conscience. Vous pensez dans vos tristes récits qu’en vous montrant aussi goujat qu’un porc en rut lâché dans la nature (voir Airport et bien d’autres sur son blog). Oui je vous ai lu, j’ai résisté à l’envie de couper mon pc à chaque note et d’aller respirer un peu à la fenêtre. De plus à chaque changement de note je tombais sur votre photo ce qui est vraiment déplaisant. Vous avez ce regard factice, pensant qu’il suffit de faire les gros yeux et d’être vêtu d’un pantalon de cuir à la coupe ridicule pour être craint. Ne rêvez pas, je ne rajouterai pas respecté, vous n’êtes pas prêt de parvenir à ce résultat la. Non vous pouvez tout juste espérer que l’on vous craigne, et encore un vain rêve car cela prête plutôt à sourire en fait. La pose, cet espèce de d’auto adulation que vous prônez, qui cherchez vous à convaincre si ce n’est vous-même ? Donc je vous ai lu, cette propension que vous avez à employer le terme « Ta gueule » à tout bout de champs, avez-vous donc tant de peine à vous faire entendre dans votre quotidien ? Le vrai maître n’est pas celui qui coupe la parole pour crier plus fort, mais celui que l’on écoute car ces mots sont ceux qui vous touchent. Vous voyez la domination comme une emprise physique, n’hésitant pas à recourir à la menace physique pour vous imposer. Que craignez vous ? Voici la question que je me pose par moment, que tentez vous d’exorciser ainsi ? Quelle est cette peur, cette flétrissure qui vous habite depuis votre enfance, et qui vous fit ainsi ? Est-ce le souvenir de la poire dans la main de votre grand mère ? A vous lire par instant je sens en vous ce soumis qui se refuse à l’acceptation, qui se refuse à admettre que du maître il n’a que quelques clichés fugaces, apparences qui peuvent tromper peut être quelques esprits trop neufs ou pas assez attentifs.
Cette peur, la votre, ce frémissement à fleur de peau qui n’attend qu’une chose de se libérer en flots. Que vous ayez vraiment vécu cette altercation avec ces Mahométens sionnistes (sic) ne compte pas vraiment. L’important est la façon dont vous percevez les choses. La manière dont vous réagissez aux agressions. En fait c’est ce sentiment d’agression permanente chez vous qui est navrant. Le monde vous fait peur, ce monde extérieur que vous ne pouvez saisir car il échappe à votre raisonnement. Il y à mille façon de gérer ces peurs, de faire face à une crise, vous choisissez la pire, la plus simpliste aussi. Ce ne sont pas les différences qui vous font peur, non c’est de ne pas les comprendre. Vous amalgamez tout, simplifiez tout pour vous présenter à vous-même une image rassurante de cette société. Afin de montrer à quel point ce monde est un monde qui vous en veut, qui vous agresse, que votre colère est justifiée, que votre mépris est mérité. Peur de l’autre, peur de se rendre compte que l’autre, le différent, pas forcément l’étranger, voyez, je ne vous crois même pas raciste, non je pense que tout ce qui n’est pas à l’image du monde que vous vous êtes composés vous gène, vous met en colère. Ce n’est pas l’histoire d’une race, d’une religion, juste la différence, sachant que nous sommes tous différents il doit y avoir un abîme de colère dans votre vie.
Vous parlerai je du glauque de vos compositions qui souvent jouxtent avec violence gratuite ou il n’est trace de plaisir pour la gente féminine, vous avez cette tendance à occulter la souffrance et la douleur de la victime pour stigmatiser celle du bourreau. Je ne dis pas du dominateur, non bien celle du bourreau, car il n’est pas question de BDSM dans un écrit tel que Midinette Express, mais bien de viol, d’enlèvement, vous couvrez cette attirance criminelle en vous par de biens faibles arguments. L’idée de vous dédouaner en citant le carnet d’un hypothétique ancêtre, dont vous auriez retrouvé les écrits. Vous cumulez donc les attributs de l’hypocrisie et de la lâcheté n’assumant à aucun moment ce qui est votre vraie nature, la colère et la frustration. Vous devriez vous pencher sur ces pulsions qui sont les vôtres, le fait de semer par ci et par la les paroles de quelques chansons censés montrer à quel point vous savez être sensible ne sauve en aucun cas votre blog. Ce que je retiens c’est le nombre d’exemples que vous nous laissez ou la victime est fatalement abandonnée au sol pantelante et sanguinolente, ce qui est à l’opposé de toute pratique SM qui se respecte un tant soit peu. Ce que vous cherchez ce n’est pas le contrôle, vous savez pertinemment que c’est une cause perdue pour vous, vous ne l’aurez jamais. Ce que vous cherchez c’est la puissance, celle que donnent les muscles, la force brute, celle que vous rêvez de posséder et qui s’affranchit de toute responsabilité. Vous aimeriez pouvoir faire mal, exprimer votre colère impunément. Le carcan social doit peser lourd sur vos épaules.
Le mépris que vous affichez pour les autres, et en même temps ce coté larmoyant qui vous attire les sympathies de certaines, ce jeu de facettes est consternant. Je me contenterai de citer ce pathétique entretient avec O que vous imaginiez, cette preuve flagrante de votre machisme primaire, de votre conception du monde digne d’un petit bourgeois du début du siècle.
Vos finances ont également été écornées très sérieusement. Moins sérieusement cependant, que votre souveraineté de mâle dominant qui s’est, elle, totalement désagrégée. Des soucis ? Un conflit ? Un divorce ou une rupture en retour...
Mon maître, lui, aurait réglée la chose d’un violent coup de ceinture bien appliqué, et je me serais jetée à ses pieds pour lui baiser la main.
Voci donc comment on règle les conflits dans votre petit monde fantasmagorique, pas de place pour la discussion, les choses sont simples et efficaces, tu bronches je te fous une beigne. Cela ne s’est jamais appelé du SM, c’est juste de la maltraitance je vous signale. Cette phrase plus que tout le reste je pense exprime tout ce que vous êtes.
Voici que j’arrive au bout de la lecture de votre site, j’aurai encore bien des choses à dire voyez vous, bien des mots à poser, des petites phrases à mettre en avant. Mais je vous ai déjà consacré trop de temps, venons en à la conclusion et terminons cette note, ainsi pour moi vous retournerez au néant.
Quel est le sentiment qu’il me reste de la lecture de votre blog ? Eh bien vous serez étonnés que ce n’est ni de la colère, ni du mépris, non ce qui me reste c’est de la pitié, pas de la compassion, juste de la pitié. Vous me faites pitié, votre conception restrictive du monde me fait pitié, votre colère infantile à l’égard de tout ce qui vous fait peur me fait pitié. Ce que je lis dans votre blog, c’est votre frustration, votre incapacité de vous assumer, votre échec personnel tout simplement. C’est plus triste que révoltant, oh je ne suis pas triste pour vous, cela signifierait que j’éprouve une forme de sympathie à votre encontre, non je suis triste pour le genre humain. Je me demande combien de personnes dans le monde sont à votre image, incapables de faire la paix en eux, rejetant leurs frustrations sur tout ce qui bouge. Combien de fois répétez vous votre mépris, votre haine, votre colère dans ce blog ? Non vous n’êtes pas un maître né, cela n’existe pas, on devient Guide par le mérite et non pas par la génétique. Vous êtes un petit garçon, un petit garçon malheureux qui souffre, et vous exprimez cette souffrance en haine en colère et par l’utilisation d’une cravache. Vous ne serez probablement jamais le maître que vous aspirez à devenir, et j’en remercie les dieux, car ce genre de maître ne devrait pas exister.
Voila j’en ai terminé avec vous, à présent allez dans votre salle de bain et regardez vous dans le miroir, pas l’image que vous aimeriez projeter, celle qu’il vous plairait que nous percevions, mais celle qui est la votre, la vrai. Voyez même la, je ne peux finir sur une insulte, ou rester caustique, je vous souhaite sincèrement et honnêtement de pouvoir vous prendre en main, et que vous arriverez à changer un jour, je veux croire que c’est possible.