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Les Ecrits Pourpres
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19 juillet 2006

25. Je de Masques

femme_20au_20bainElle obéit, dans un état second. Elle se sentait la tête vide, l'esprit ivre, le corps las et pourtant brûlant encore. Elle reçut la caresse de l'eau chaude avec délectation. Fermant les yeux, elle se laissa glisser dans le baquet, se détendant enfin, relâchant toutes les tensions accumulées, respirant profondément, lentement. Elle livra son corps aux mains habiles des deux suivantes sans plus ouvrir les yeux, se refusant toute réflexion, ne cédant pas le terrain à la peur qu'elle sentait, sournoise, tapie au creux de son ventre, prête à lui voler son répit. Oui, elle était seule, oui Michel Ange l'avait laissée. Mais elle demeurait à lui du plus profond de son être, et cela seul importait. Forte de cette certitude, elle se laissait faire, calme et alanguie, manipulée au gré des besoins de sa toilette, sans desserrer les lèvres, sans déciller les paupières.

Les deux servantes prirent le plus grand soin à sa toilette. Elles la firent sortir de l'eau et la séchèrent avec application, la poudrèrent, avant de l'emmener vers le lit où l'attendait sa tenue. Elle ouvrit de grands yeux en constatant qu'il s'agissait d'un pantalon d'homme et d'une tunique de garçon. Les deux servantes entreprirent de lui mettre des bandages comprimant ses seins.

"Il va vous falloir vous grimer en garçon. Ainsi sont les désirs de votre Maître pour l'heure à venir."

Une fois apprêtée, elle ressemblait à Sofito. Le miroir lui renvoyait l'image du jeune garçon qui assistait le maestro dans son œuvre et cette vision, en ce lieu, la laissait perplexe et la troublait grandement. Les servantes s'inclinèrent devant elle une dernière fois, après avoir reposé son masque sur son visage, et quittèrent la pièce. Elle attendit seule, assise sur le bord du lit. Quelques instants et la porte s'ouvrit,  laissant le passage à un homme de haute stature, revêtu d'une riche tunique brodé. Elle ne pouvait distinguer les traits de son visage sous le masque sombre qui le recouvrait mais ses yeux noirs, brillants, lui semblaient étrangement familiers. L'homme avait refermé la porte et la regardait silencieusement, détaillant son corps.

Mal à l'aise, elle baissa la tête. Et la releva rapidement, en se morigénant intérieurement, se disant que jamais une catin ne baisserait les yeux comme une vierge effarouchée. Elle tenta un sourire qui disparut aussi vite qu'il était né. Vraiment, elle ne savait que faire ni que dire et, une nouvelle fois, l'inconfort de sa situation jetait le désordre dans son être. Elle se tortillait sur le rebord du lit, hésitant à se lever, sentant son cœur battre une folle sarabande et ses mains devenir moite. Elle chercha des yeux un dérivatif et aperçut sur la table, merveilleusement garnie, une carafe de vin et deux coupes. Lentement, sentant toujours le regard inquisiteur peser sur elle, elle se leva pour se diriger vers la table.

Elle saisit un des verres d’une main tremblante et commença à verser doucement le vin dans le récipient de cristal.cristal Au moins, ce faisant, elle tournait le dos au regard brûlant qu'elle sentait peser sur son dos et échappait, quelques instants durant, au poids des pupilles sombres. Elle reposait le premier verre et se saisissait de l’autre pour l’emplir lorsqu'elle sentit une main large se poser sur ses reins. Elle ne l'avait pas entendu venir et il était juste derrière elle. Elle sursauta, réprimant un cri, tandis que le verre lui échappait des mains et se brisait au sol. Elle commença à vouloir s'excuser mais l'autre main de l'homme vint museler sa bouche.

"Chut, ne dis rien. Ne parle pas, pas un seul mot."

La main quitta sa bouche pour glisser sur sa poitrine bandée avant de caresser furtivement son entrejambe. Le pape hocha la tête derrière elle, visiblement satisfait, tandis que sa main constatait qu'il avait bien affaire à femelle et non pas à un bougre quelconque posé là par cette diabolique Comtesse pour le perdre. Il faut dire que, rentrant dans la pièce, il aurait tout d'abord juré être en présence de Sofito, l'assistant de Michel Ange. La ressemblance était frappante. La Comtesse ne lui avait donc pas menti ; la même chute de reins, superbe, et la même taille fine. Il saisit les deux mains de la jeune femme, qui pour l'occasion serait son Sofito, et, les posant à plat sur la table, la fit se pencher en avant tandis que ses mains reprenaient un lent massage de ses fesses tendues.

Elle frissonnait sous les mains qui la palpaient. Ne pas parler, ne rien dire. C'était à la fois un cadeau et un piège. Un cadeau puisqu’ elle n'avait plus à chercher des mots ni à tenter de se dissimuler. Et un piège terrible, car ces caresses silencieuses, ce lent cheminement sur ses rotondités, seulement rythmé par les syncopes des respirations et le froissement du tissu, était réellement fascinant et la bouleversait. Sa poitrine, engoncée dans les bandages et qui se soulevait rapidement, poussée par une respiration oppressée, était douloureuse et elle sentait le plaisir mordre son ventre, un plaisir lancinant à se voir ainsi offerte, muette, à un parfait inconnu qui ne demandait rien et qui prenait à sa convenance. Elle laissa échapper un petit soupir quand les larges paumes pressèrent plus fermement ses fesses.

Le fessier de la catin était superbe et il sentait sa virilité, qui lui avait tant fait défaut ces derniers temps, se dresser, conquérante. Ses doigts malaxaient la chair tendre sans vergogne, s'enfonçant à travers le tissu dans les fesses qui se tendaient vers lui. Il défit la ceinture de toile qui retenait le pantalon et le fit tomber au sol.  Le fin morceau de tissu révéla la chair douce à son regard rempli de convoitise. Ses mains, insatiables, reprirent l'exploration de ce territoire neuf. Il pétrissait, malaxait, sans pourvoir cesser. Il avait faim de son corps, faim de sa peau qui s'offrait, faim de la douceur des rotondités qui vibraient sous ses mains. Son souffle se faisait court. De temps en temps, ses doigts glissaient dans le sillon sombre et venaient caresser l'anneau qui frémissait, puis ils s’en retournaient sur les globes frémissant, pour reprendre leur massage. Il n'avait glissé un doigt qu'une seule fois sur son intimité pour constater que celle-ci, presque nue de toute pilosité, était humide de désir. Il fit glisser sa tunique pour révéler son corps nu et lui offrir un contact peau à peau. Il était musclé et étonnement ferme pour son âge. Son membre était dur comme de la pierre et battait déjà contre son ventre. Il se colla contre la putain, saisissant sa taille et frottant son dard imposant contre les fesses de la femme penchée sur la table.

Il l'avait mise à la torture, la caressant, frôlant ses chairs, effleurant ou pétrissant, dans un jeu qui semblait devoir durer sans trêve. Au comble de l'excitation, elle s'était laissée allée contre la table, appuyant son visage entre ses bras, cédant sous les attouchements. Elle n'était plus que ces formes callipyges, tendues, palpitantes, électrisée, tout son être condensé dans ses rotondités. Et sentir la verge se presser, en ce centre si bien échauffé, lui fit l'effet d'une déflagration. Elle se cambra, en gémissant, poussant sur ses bras, et pressa son cul frémissant d'impatience contre le dard, cherchant de sa peau sensibilisée le frôlement du gland, sa caresse humide. Elle frémit plus fort encore. Sans le voir, rien qu'au toucher, ce membre là semblait tout aussi impressionnant que celui du Chevalier, sinon davantage. Et il lui parut aussi dur que l'olisbos d'ivoire. C'était affolant, l'absence de mot, cette virilité si imposante, cette situation qui la faisait si putain, juste un fessier offert pour un désir aussi grand. Son ventre se contractait d'angoisse et de désir tandis qu'elle ondulait doucement.

bouthu03Il faisait glisser son membre dans le sillon de son fessier, le faisant coulisser doucement entre les globes qui se tendaient vers lui. Il sentait les palpitations de la chair frémissante contre son membre. Il ne pouvait plus tenir, il ne pouvait plus attendre maintenant. Il la saisit par la taille et, la collant contre lui, la souleva pour aller la poser sur le lit, la mettant à quatre pattes, les reins tendus vers lui. Mais au lieu de s'enfoncer en elle, comme elle s'attendait à ce qu'il le fasse, il fit le tour du lit et présenta son membre tendu à sa bouche. Il savait trop les ravages que son vit pouvait causer dans un anneau étroit s'il n'était pas au préalable correctement lubrifié. Sa main, se tendant par-dessus le dos arqué, vint saisir ses fesses et reprit le savant massage, caressant du bout des doigts l'anneau serré, s'y enfonçant doucement dans un mouvement tournant, tandis que son autre main, saisissant sa nuque, inclinait la tête de la catin vers son sexe.

Elle posait pour la première fois les yeux sur l'objet que ses reins convoitaient si fort. Et elle sursauta, ne pouvant réprimer un mouvement de recul. Non, ses sens ne l'avaient pas trompée. Mais ils avaient mésestimé l'ampleur de la Chose ! Ce qui se présentait à sa bouche lui semblait pour le moins incroyable et soudainement si effrayant qu'elle sentit son désir faiblir sous un assaut de panique Le membre était d'une taille toute à fait impressionnante, large, épais, et lui sembla presque inhumain. Elle sentit son œillet se rétracter sous l'effet de l'angoisse et dut faire un suprême effort sur elle-même pour ne pas se recroqueviller pareillement et lui refuser la caresse de sa bouche. Mais elle se devait d'être "la parfaite catin de Michel Ange" ; elle ne pouvait, ne voulait pas décevoir le maestro. C’était sa mission, son défi, un désir qu’elle faisait sien qui nourrissait son envie. Lentement, elle entrouvrit les lèvres et se mit à laper le gland, maladroitement d'abord, avec des hésitations de débutantes, puis, peu à peu osant plus, céda à la gourmandise de ce gros fruit rouge vif et juteux qui s'offrait à elle. Elle finit par arrondir sa bouche et laissa le dard entrer en elle doucement, s'ouvrant à l'extrême, l'enrobant de sa langue, salivant abondamment pour lui faciliter le chemin, affolée par sa dimension, par la traction qu'il exerçait sur ses maxillaires mais, brûlante à l'idée de pouvoir le saisir en elle, lui offrit sa gorge, le laisser la pénétrer comme une docile ribaude.

Il sentit la bouche englober son membre tandis que son doigt forçait ses reins et s'enfonçait dans sa chair. La langue habille se mit à caresser doucement son gland. Sa main pesa sur la nuque de la jeune fille pour la faire glisser sur son sexe tendu. Il sentit la bouche entamer  une lente reptation sur la colonne de chair vibrante. Son doigt était totalement enfoncé dans son anneau qui l'enserrait et semblait vouloir lui interdire l’accès. Il poussa et fit coulisser le doigt dans ses reins tendus qu’il sentit s’ouvrir et commencer à répondre à ses caresses. Sa main sur la nuque ne relâchait pas sa prise et il continuait à s'enfoncer dans sa gorge, à remplir sa bouche de son membre imposant et qui semblait encore gonfler dans la chaude cavité. Il enfonça vivement un deuxième doigt dans sa rosette alors que la bouche de la jeune fille embouchait la moitié du membre qui s'enfonçait en elle.

Elle ouvrait la bouche autant qu'elle le pouvait, tout autant pour ouvrir la voie au pieu de chair qui l'envahissait et l’asphyxiait que pour laisser passer ses gémissements. Elle respirait difficilement, la poitrine contrainte par les bandages, le souffle coupé par la montée du plaisir, par l'excitation que lui procuraient les doigts qui forçaient ses reins, par la masse de chair qui occupait toute sa cavité buccale, mais elle balançait lentement, son corps décrivant des arabesques de plaisirs de sa croupe à sa bouche qui happait l’énorme dard, se saisissant de l’inconnu en lentes avancées par ses deux orifices brûlants. Le troisième, esseulé, pulsait son désir moite entre ses cuisses ouvertes.

Maintenant, elle voulait cet homme, elle voulait qu’il prenne possession d’elle, elle voulait qu’il gagne sur sa peur et sur ses limites. Et elle voulait le vaincre, le voir jouir d’elle, par elle, et ce désir était si ardent qu’il lui donnait toutes les audaces.

Il maintenait toujours la tête de la jeune fille qui continuait à avancer sur son pieu de chair en produisant desuptoth02 bruits de gorge étouffé par sa hampe virile. Il raffermit sa prise et se mit à pousser plus fort, pour s'enfoncer encore plus profondément en elle. Dans un même mouvement, il enfonça trois doigts dans la chair de ses reins. La bouche gémissante était à présent arrivée aux deux tiers de son sexe et il sentait que la jeune putain s'étouffait autour de sa virilité. Elle ne semblait cependant pas décidée à renoncer et ses lèvres continuaient à appeler, à happer la chair qui s'engloutissait en elle, qui l'envahissait. Ressortant ses doigts de ses reins il saisit sa tête à deux mains la forçant à aligner sa gorge sur le reste de son corps. Ainsi, elle était tendue comme la corde d'une arbalète. Et d'une poussée, se cramponnant fermement à ses cheveux, il remplit sa gorge bien à fond, jusqu’à ce que les narines, affolées par la privation d’air, viennent frotter les poils de sa toison pubienne. La maintenant ainsi, rivée sur son sexe gonflé à l'extrême, il ne se rappelait pas avoir jamais connu pareilles sensations. Il la remplissait entièrement, frottant son bas ventre contre son visage aux lèvres distendues.

Elle étouffait sous l'invasion du membre qui distendait ses mâchoires jusqu'au seuil de la douleur et hoquetait, les yeux emplis de larmes. Elle ne voulait pas céder mais ne parvenait plus à respirer et le dard qui l'emplissait et butait sur sa glotte, provoquant des spasmes violents dans son estomac, venait à bout de sa résistance. Donnant de furieux coups de langue et déglutissant, à bout de souffle, elle secoua la tête, entre les mains qui la retenaient fermement, pour se dégager, chercher un peu d'air, échapper aux convulsions et à la nausée.

Il la sentait qui se cabrait, qui tentait de se dégager de l'étreinte brutale de ses mains, mais il la maintenait sans peine enfoncée sur son pieu. Chacun de ses spasmes faisait naitre un éclair de plaisir qui le traversait de part en part. Il sentit petit à petit son corps s'amollir, alors que le manque d'oxygène la faisait lentement sombrer dans l'inconscience. Il dégagea enfin son sexe luisant de sa salive de la gorge qui émit un râle alors que l'air brulant l'envahissait de nouveau. Elle s'effondra sur le lit, à semi consciente, le souffle court, la respiration haletante. Il se saisit d'elle et la retourna, de façon à ce qu'elle lui présente encore ses reins. Attrapant un coussin, il le glissa sous son ventre pour que sa croupe se tende dans une cambrure affolante. Il se pencha sur elle, une main sur sa nuque pour la clouer sur le lit, et présenta son gland trempé à sa rosette palpitante.

Effondrée sur les draps qui marquaient sa joue, les lèvres entre-ouvertes pour happer l'air bienfaisant, les yeux clos sur sa panique et son émoi, reprenant peu à peu possession d'elle-même, elle prit conscience de ses fesses, dressées sur leur promontoire de plumes, de sa posture obscène qu'aggravait sa cambrure naturelle, de l'affolement de ses chairs qui espéraient l'estoc et le craignaient, ayant goûté le calibre, s'en étant effrayé, l'ayant subi. Et pourtant, par défi et pour être telle que le maestro la voulait, elle poussa sur ses bras, encore tremblants, releva la tête en s'arque boutant, offrant sa rosette au gland inquisiteur, et murmura d'une voix rauque, rompant pour la première fois le silence des mots :

"Prenez-moi, je suis votre putain !"

"Tu es mon bougre, pas ma putain."

michelange1Il poussa, en la maintenant fermement, regardant son gland pénétrer la chair palpitante qui l'enserrait comme un anneau de feu. Il ne tint pas compte du petit cri de surprise qu'elle émit alors qu'il s'enfonçait en elle mais il s'immobilisa, goûtant le plaisir de la pénétration. Son gland venait de disparaitre dans ses reins et sa hampe se préparait à progresser en elle. Non en « lui » se dit il, cette putain n'existe pas, c'est le cul de Sofito que je veux et c'est lui que je prends à présent. Il saisit sa taille de ses deux mains massives et ses doigts puissants s'enfoncèrent dans sa peau. Et il poussa tout en le tirant à lui. Son membre, brûlant, tendu comme un pieu d'acier, s'enfonça jusqu'à la moitié dans ses reins. Elle cria sous l'assaut et ce cri ne fit que redoubler son désir. Avec un rugissement victorieux, il enfonça la totalité de son membre en elle, la peau de son ventre venant cogner contre les fesses tendues vers lui.

Elle criait et gémissait sans discontinuer. Jamais elle ne s'était sentie si démesurément emplie, pénétrer si fort. Elle sentait ses chairs, forcées et douloureuses, s'incendier, se crisper puis se rendre, se détendre, s'ouvrir sur le pal qui la perforait avec violence. Ses reins et son ventre brûlaient d'un même feu, tout son corps était une boule de lave, ramassée là, dans ce centre malmené, supplicié et quémandant encore, au-delà de la douleur, l'accès au plaisir. Mordant l'oreiller, elle s'arquait, puis arrondissait son dos, provocante, recherchant l'intromission avec une bestialité dont elle ne se savait pas capable. Elle ne contrôlait plus rien, ivre de douleur et de désir, et ne voulait plus qu'être un corps, un cul asexué, pris, ouvert, possédé totalement.

Il tenait sa taille vibrante entre ses mains et avait de la peine à contrôler le corps qui s'arcboutait sous sa poigne. Il raffermit sa prise et commença un ample va et vient en elle, ressortant de ses reins pour revenir en prendre possession d'une seule poussée, pour la faire crier encore en disparaissant totalement dans sa chair et recommencer à la pourfendre en claquant son corps contre le sien, la défonçant comme une brute. Chacun de ses coups de reins s'accompagnait d'un han de bucheron tandis qu'il défonçait le corps gémissant sous lui. Il la prenait avec une sauvagerie qui lui était inconnu à ce jour. Chacun de ses râles de plaisir, ou de douleur, il n'aurait pas su le dire, le mettait dans un état second et sa hampe allait et venait avec hargne dans le corps qui semblait si frêle sous la masse du sien. Son dard lui semblait plus dur et plus raide que jamais auparavant. Il regardait cette hampe de chair, luisante de sécrétion, rentrer et sortir des reins qui dansaient sous son assaut brutal et sans pitié. Couché sur elle, il n'était plus qu'un animal en rut cherchant son plaisir dans les chairs vibrantes.

Elle ne savait plus qui de la douleur ou du plaisir l'emportait. Son esprit se noyait dans une totale confusion, dans un vertige violent, presque nauséeux. Son corps était couvert de sueur, son cœur cognait, ses poumons brûlaient, ses reins lui semblaient s'être déchirés pour ouvrir la voie à un animal monstrueux qui la dévorait de l'intérieur. Elle feulait, la gorge en feu, agonisante et se tordant sous le vit démentiel qui semblait ne pas vouloir baisser son infernale cadence, le souffle lui manquant à cause de sa prison de bandages. Le haut du corps affalé et défait dans le désordre des draps, sa chemise collant à sa peau moite, elle n'était qu'une paire de fesses dansant sous les élancements de la pique d'un dompteur sauvage, la taille prise dans les tenailles puissantes qui ne la lâchaient pas et la guidaient à leur guise vers une pâmoison démesurée.

Il jouait avec le corps qui s'abandonnait  à la pénétration. Il haletait et la sueur coulait de son corps pour se mêlersansthu2 à celle de la catin allongée sous lui. Il sentit le plaisir monter comme une boule de feu dans ses reins et envahir chaque muscle de son corps pour revenir se concentrer dans son ventre. Il cria en donnant un dernier coup de rein qui enfonça son sexe en elle tandis qu’il gonflait dans une ultime montée de plaisir et que les jets chauds et brûlants jaillissaient de son sexe pour se répandre dans les reins offerts. Il continua à donner des coups de boutoir d'une rare violence tout en jouissant en elle, avant de s'effondrer, à demi-inconscient sur le corps de la Sofito. Il respirait péniblement, à bout de souffle, son membre, quoique légèrement ramolli encore fiché dans ces reins qui l'enserraient délicieusement.

Dans un état second, elle le sentait peser sur elle, lourd, si lourd, lui empêchant tout mouvement, bloquant sa respiration. Il était son bourreau et n'en finissait pas de la torturer. Et elle avait joui du supplice jusqu'à en oublier toute douleur, jusqu'à ce que la douleur ne soit plus que gerbes d'étincelles embrasant tout son être. Mais la douleur revenait maintenant, insidieuse, perfide dans son corps maltraité, s'insinuer dans sa poitrine écrasée par le poids du corps, dans ses reins dilatés. La douleur montait en elle, réveillait ses nerfs, sourdait dans son sang. Elle bougea, tentant faiblement de se dégager de la terrible prison du grand corps.

Il relâcha un peu son emprise en s'appuyant sur ses avant-bras pour la soulager de son poids, mais, pas un instant, il ne cessa de la pénétrer pour autant. Il restait enfoncé en elle, son sexe délicieusement massé par les spasmes de l'étroit boyau où il se maintenait enfoncé. Une de ses mains glissa sur les fesses de la jeune fille et les caressa doucement du plat de la main.

"Ne bouge pas petit bougre. Ton fessier est trop doux à mon vit pour que je le quitte à présent."

Il commença à faire bouger son sexe, en lents va et vient, goûtant le plaisir de cette chair tendre qu'il envahissait.

Le corps enfin allégé, elle respirait plus librement et s'apaisait un peu quand elle le sentit à nouveau aller et venir en elle. Elle gémit. Refus, surprise et plaisir douloureux se mêlaient dans  la note qu'elle modulait sur un souffle apeuré. Non, il ne pouvait pas. Pas encore, pas déjà. Elle ne supporterait pas un nouvel assaut d'une telle force. Elle enfonça sa bouche dans les draps, malgré le masque qui la gênait, et mordit le tissu, pour ne pas lui crier son refus, tout en lui abandonnant le bas de son corps. Lentement, elle le sentait revenir dans les profondeurs de ses sphincters encore parcourus de spasmes douloureux et s'efforçait à s'offrir autant qu'elle le pouvait encore, autant que le lui permettait ses chairs violentées.

Il sentait son désir encore brûlant s’embraser à nouveau tandis qu'il accélérait la cadence de ses mouvements en elle.

"Je vais prendre tes reins petit bougre jusqu'à ce que tu cries grâce, que tu me supplies de cesser de te pourfendre."

Il enfonça son membre, qui retrouvait petit à petit son imposante raideur, en elle et recommença son va et vient un peu plus amplement, s'enfonçant dans la chair moite de sa victime avec une délectation rare, se nourrissant de ses spasmes où le plaisir le disputait pourtant encore à la douleur.

"Tends tes reins et bouge sur mon dard petit homme. Allons, donne-moi du plaisir."

becat2_aretinIl la pourfendait à nouveau ! Aussi incroyable que cela puisse lui apparaître le répit avait été de courte durée et elle sentait le sexe enfler dans ses reins meurtris, ravager ses chairs, ses sens, sa raison. Oui ! Puisqu'il la voulait ainsi, qu'il la prenne, qu'il la déchire et la défasse ! Elle n'était qu'une putain et une putain était capable de donner du plaisir aussi monstrueux lui semble-t-il ! Avec rage, elle cambra ses reins et offrit sa croupe frémissante, dans un brusque balancement, venant chercher la brûlure du dard qui la transperçait, s'en emplissant, y consacrant toute son énergie, râlant, haletant sous la douleur, sous le plaisir qui, à nouveau faisait pulser sa matrice à chaque coup de hampe fouillant ses entrailles. Elle dansait sous lui, folle, douloureuse, déchaînée, ardente.

Ils reprirent leur folle cadence encore une fois, son cœur cognant dans sa poitrine comme un tambour tandis qu'il la prenait à grands coups de reins et que son corps venait frapper le sien de sa lourde présence. Ses mains saisirent le col de sa chemise et la déchirèrent en deux. Ses mains, avides, sans qu'il ne cesse de la prendre, arrachaient plus qu'elles ne défaisaient les bandes qui couvraient ses seins et se glissèrent sous elle, saisirent les seins, sensibilisés par la gaine qui les avait maintenus compressés, et se mirent à les malaxer durement sans ménagement, les pétrissant avec une sorte de rage primale. Il la clouait sur le lit, lui interdisant tout mouvement toute échappatoire tandis qu'il la prenait comme un beau diable.

Ainsi prise, si bien tenue et vissée au mâle désir qui la broyait de l'intérieur et la consumait, elle laissait aller son corps au gré des sollicitations du grand corps qui s'était emparé d'elle. Elle ne savait plus si elle gémissait ou criait, haletait ou pleurait, de douleurs, de plaisir, sous la violence de la houle qui l'emportait. Bouche entrouverte, elle ondulait entre les mains qui la retenaient, sous le joug puissant qui la guidait, sous le soc qui l'ouvrait sans fin. Et elle se donnait, franchissant ses limites conscientes, basculant dans un gouffre pourpre de sensations exacerbées où elle n'avait plus conscience d'être, où elle n'était qu'une chose nommée volupté.

Il la prenait à présent pour ce qu'elle était, une femme offerte et entièrement soumise à son désir, un objet dont il jouissait avec une délectation rare tandis qu'il s'enfonçait en elle avec cette force et cette fougue qui lui rappelait ses vingt ans. Il sentait le désir et la rage envahir entièrement son être. Il se sentait prêt à la foutre toute la nuit, sans répit et sans trêve, la fourrant comme un soudard que rien ne semblait pouvoir assouvir. Son sexe lui faisait mal à force d'être dur comme de l'acier. Il la prit longuement ainsi, faisant monter son plaisir et ralentissant pour faire durer cette étreinte. Il la voulait de toutes les façons possibles. Aussi se retira-t-il brutalement de ses reins et la retourna  sur le lit, s'installant entre ses cuisses écartées. Et, envahissant son intimité d'une seule poussée, il fit cogner leur deux ventres l'un contre l'autre. Saisissant ses deux fesses à pleines mains, il la tira à lui et commença à la besogner fébrilement.

Il était dans son ventre, la dominant de toute sa hauteur, de sa massive carrure. Et à se sentir ainsi, si petite, manipulée, offerte et écartelée par le pieu qui forçait son intimité et venait cogner en elle, elle fut emportée par un nouvel orgasme, d'une rare intensité qui la jeta, le corps tendu en un arc frémissant, vers l'arrière, sa tête ballotant dans les plis du drap, ses fesses, crispées sur un spasme de plaisir, retenues par les mains puissantes. Il n'en cessa pas moins de la prendre, tout le temps où il la sentit palpiter autour de son membre gonflé. Il la posséda de plus belle, s'enfonçant dans ses chairs gorgées de sucs et brûlantes avec autant de facilité que de ravissement. Elle s'abandonna à son rythme dément, se laissant porter, emporter. Puis il la vit revenir vers lui. Le cœur battant, le ventre palpitant, elle sentait monter en elle le désir de le vaincre, de le voir céder. Un feu nouveau s'emparait d'elle, faisait fourmiller ses entrailles. Arrangeant d'une main son masque que son abandon avait déranger, elle se redressa et, lançant ses hanches vers lui, se cramponna à ses larges épaules, collant son ventre contre le sien, se vissant à lui, accolant leur deux désirs dans une étreinte torride.

Elle se fondait en lui, l'étreignait avec ferveur et fureur, balançant son bassin contre le sien, tandis que son sexele_20baiser semblait dévorer le sien dans une orgie des sens qui l'emballait, qui l'emportait comme un torrent. Il ne sentait plus son corps. Il n'était qu'un sexe tendu. Là où il s'était attendu à trouver un corps soumis, il rencontrait une amante brûlante qui le menait au delà du plaisir. Son membre la fouillait sans répit, pourtant c'était elle qui le dominait à présent, qui le poussait à continuer sans freiner, sans prendre le temps de juguler son plaisir. Il  le sentit monter malgré lui et emporter ce qui lui restait de volonté dans un maelstrom de jouissance. Il gémit en se répandant dans son ventre comme un incendie, il sentit le feu quitter son sexe en saccades. Ereinté, le corps couvert de sueur, il retomba sur elle, avant de basculer sur le côté et de s'allonger sur le dos, le corps encore tremblant. Il la saisit par les épaules et l'attira contre sa poitrine. Ses doigts caressèrent la mèche de cheveux qui barraient son visage masquée et, la fixant avec un sourire dans le regard, murmura :

"Grâce"

Elle haletait et ne parvenait pas bien à réaliser ce qu'elle venait de vivre, les sens encore bouleversés par l'ivresse du plaisir, le corps brûlant d'une douleur diffuse. Elle lui sourit en retour, avec lassitude, dans une sorte de brume, peinant à comprendre le sens du mot qu'il venait de prononcer. Il lui fallut un peu de temps pour en saisir la portée. Alors un vrai sourire s'épanouit sur ses lèvres et ses yeux se mirent à luire. Doucement, elle effleura sa bouche d'une caresse de baiser et se laissa tomber à côté de lui, exténuée mais ravie. Elle avait gagné. Son corps était douloureux et tremblant mais elle avait gagné et cette victoire la gonflait d'énergie. Sans un mot, elle se releva, un peu incertaine sur ses jambes, et alla quérir deux nouvelles coupes qu’elle emplit du vin capiteux à la belle robe pourpre. Puis elle revint vers le lit, se nicha tout contre lui, et lui en tendit une en chuchotant :

"A toutes les grâces que la vie nous accorde Monsieur !"

Il leva sa coupe et la fit tinter contre celle de Sofia avec un sourire. Il était encore traversé des ondes du plaisir qu'il venait de prendre. Le vin lui parut capiteux, trop sucré à son goût, lui qui préférait les vins amers et plus fermes. Il n'en vida pas moins sa coupe d'un trait, faisant claquer sa langue contre son palais. Il reprit la petite catin par l'épaule, la serrant contre lui et se remplissant de son parfum suave.

"Tu es une très jolie catin sais-tu cela ? Je suis sûr que tu feras une fort belle carrière dans cette profession."

Sa main jeta la coupe vide au loin, contre le mur, et ses débris épars allèrent rejoindre ceux de celle brisée alors qu'ils entamaient leurs ébats. Il se posa un instant la question : combien le prix d'une telle coupe de cristal demanderait en jours de travail pour un paysan ? Peu importait après tout, il n'avait jamais eu honte de profiter des largesses du Vatican pour assouvir ses appétits. De toute façon, la table était garnie de nombreuses autres coupes. Il se souleva, la tirant contre lui, et sa main caressa nonchalamment un de ses seins, en estimant la fermeté juvénile et caressant le bourgeon qui se tendait vers lui.

Elle frémit sous la caresse appuyée de cette large main. Elle se sentait vraiment tout petite quand il posait ses paumes sur son corps. Il émanait de lui une telle aura de puissance qu'elle se sentait comme écrasée. Elle buvait posément sa coupe, dont le contenu tremblotait aux frissons de son corps, se méfiant de l'ébriété plus que tout. Elle reposa le fin récipient de cristal sur la table de chevet, à moitié empli, tournant dans sa tête la petite phrase dont il l'avait gratifiée, concernant son statut de putain, se demandant si c'était vraiment ainsi qu'elle finirait, puisque ce mot semblait décidément lui coller à la peau, et, secouant ses cheveux emmêlés, se tourna lentement vers lui, échappant un peu à ses doigts.

"Désirez-vous encore un peu de vin ? Autre chose ?" Susurra-t-elle d'une voix rauque

Il secoua la tête négativement.

"Non ma belle, il est l'heure pour moi de quitter ses lieux. Je ne peux guère me permettre de m’y attarder trop longtemps sans m'exposer."

dosfemmeIl lâcha le sein qu'il caressait avec regret pour se relever, imposant dans sa nudité recouverte d'une épaisse pilosité. Elle le vit porter deux doigts à sa bouche et siffler. Immédiatement, un visage aux traits fermés apparut dans l'entrebâillement de la porte.

"Nous partons. Prépare le carrosse et les chevaux."

L'homme hocha la tête en signe d'assentiment.

"Oui votre Saintet...... "

Le visage du garde parut se décomposer lorsqu'il se rendit compte de son erreur. Il blêmit et ses traits perdirent toute substance tandis qu'il regardait avec effroi le Pape et la jeune fille allongée sur le lit.

"Je... Je… je ne…"

Mais il était trop tard, la mal était fait et l'homme eut juste le temps de refermer la porte pour éviter que le broc d'eau que lui lançait le Pape ne lui fracasse le crâne. Le Pape, puisque c'était bien lui, à présent chacun dans cette pièce le savait, se tourna vers Sofia les yeux brillants.

Elle se mordit les lèvres et blêmit. Elle avait entendu et ce qu'elle avait entendu lui apparut dans toute son horreur ! C'était inconcevable ! Un secret si énorme qu'elle ne pouvait en être dépositaire sans se mettre en danger. Un long frisson glacé parcourut son échine tandis qu'elle soutenait l’intense regard qui la jaugeait, le regard de l'homme qui avait joué de son corps et qui n'était autre que celui qui pouvait la condamner. Elle ne put réprimer un tremblement. Et, poussant un profond soupir, elle décida de jouer son va-tout.

"Monsieur, fit-elle d'une toute petite voix mal assurée, on est, sous le masque, tout ce que l'on désire. Mais si les masques viennent à tomber, il se peut .... que les désirs prennent tout autre substance. Vous avez pris un masque et un masque m'a possédée. Restons-en là, je vous en supplie"

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Commentaires
K
Jolie polyphonie : vos voix se mêlent si bien que pour un peu on pourrait vous croire qu'un<br /> <br /> Bisous doux
T
Ah les joies du retour de congés ; à ma droite une pile de boulot de merde, à ma gauche des factures en retard, et au milieu…un écran, une connexion internet...<br /> Déplacer la pile de boulot dans un placard, bien au fond.<br /> Ranger les factures (sans les ouvrir) dans le premier tiroir de la commode.<br /> Et me taper 3 épisodes d’un coup de Sofito.<br /> Ahhhh que du bonheur cette rentrée, finalement. Fabuleux. Lecture d’un jet. Un vrai roman. Je me régale…Une préférence pour l’épisode 23. Euh le 24 et le 25 sont très bien aussi…j’ai un peu chaud, la…ca doit être le temps…bon je vais me recoucher…Chérie tu viens ? Vite !
I
j'ai comme dans l'idée que ça va chauffer pour ce cher Sofito dans les épisodes à venir... Par pitié, ne nous faites pas attendre trop longtemps, sinon je me verrais dans l'obligation d'envoyer votre texte au PanzeKardinal ! rire Et je ne parle même pas des ceusses qui, chez nous, veulent rétablir le délit de balsphème. Misèèèèèèèèreeeeeee...
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