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Les Ecrits Pourpres
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28 juillet 2006

Echos

Flamboiement de mon règne, que vienne et advienne ce que voudra.

Je nais à l’étoile levante des jours neufs nés de mes pluies.

Nuits blanches aux reflets pourpres qui me nourrissent, dont mes rêves s’emplissent,

A la présence vêtue de pourpre, sororité d’une main amie,

Au claquement des lanières sur sa peau tremblante,

Au rougissement subtil tirant sur le violacé ardent.

De ma main encore hésitante et malhabile, le sifflement d’un vent brûlant,

De sa voix conseil me montrant la voie.

D’elle, prêtresse d’un culte ancien, Vestale officiant le plaisir, je garde l’image de la grâce, de la beauté gourgandined’un geste.

Au sifflement qui fend le soir d’un gémissement, à ses yeux noirs tellement emplis de silences qu’ils ne cessent de parler.

Et lorsqu’elle parle, elle exprime la plus parfaite et sereine certitude d’être. Sublime de beauté, en adéquation sur le fil tendu de ces désirs, petites équilibristes à l’ombrelle aux multiples lacets de cuir. Corsetée de grâce, vêtue de douceur, elle avance confiante et clairvoyante. Pas de perdition, pas d’illusions, mais le goût de la vie et de chaque instant à partager, à vivre.

Insolente jeunesse, insolente petite sœur qui ne s’en laisse pas compter. Ne vous fiez pas à ces yeux, car la biche n’est pas aux aboies, elle peut avoir tout d’une panthère et gardez-vous alors de ses griffes. Tant image de ma douce, tellement proche de cette s. qui tant et tant encore me touche.

Je garde de cette présence lumineuse le son de sa voix et son rire, la clef à molette et la portière droite, sa conduite,,, si parisienne, les lumières tamisées de C et C. Ma petite fierté de mâle à m’asseoir ainsi aux côtés de ces deux dames corsetées, sous les regards parfois jaloux. Pas en mâle dominant, que non, en élève attentif, au regard ouvert et curieux, auprès du plus délicieux des profs fesseurs.

IMAGE_moditJe garde surtout la présence d’une âme vraie, d’une présence, d’une essence, en accord avec ce que nous sommes. Alors je te dis à bientôt, nos mains s’uniront encore autour de ces outils qu’il nous plait tant à manier pour faire chanter notre soliste…..

Joyeux Anniversaire Gourgandine….

CHROMOGRAPHIE d'Elle

PARIS…

Ville Lumière, charme d'une Fée Electricité.

Elle l’est, pour moi, lumineuse, tellement, par le don d’une Fée Hérésie : notre amour, notre lien, qui illumine, comme un Phoebus malicieux, tous les lieux, même ceux de mes pires phobies.

…Prisme magique, diffraction des infinis possibles…

J’ai toujours aimé Paris.

Lieu commun… mais rien n’est commun à Paris…

Au sortir du Pays d’enfance, j’y ai découvert le miracle d’une cité où je pouvais respirer plus grand, plus large, où je me sentais arrivée, loin de tout ce qui m’alourdissait… avant de devoir redescendre au Sud de mes détresses.

Au temps lointain de ma folle jeunesse, j’y ai vécu les quinze jours les plus heureux et insouciants que la destinée ait pu m’offrir jusque là… avant qu’un vilain voile noir ne vienne à nouveau me reprendre et me faire porter le fardeau d’une culpabilité poisseuse.

A l’aube de ma vie de femme, j’y ai connu le faste d’un rêve étincelant… mais tous les rêves ont une fin.

PARIS, toujours recommencé… achevé dans la coupe d’amertume du regret.

Illusoires illusions…

Et aujourd’hui…

Aujourd’hui, c’est Paris avec Toi.

Paris qui ne meurt pas quand on le quitte, morceaux de joie que j’emporte partout, éclats de vivre et d’émotions ambivalentes qui irradient en permanence.

Paris… le méridien de nos émois, pulse son intensité au rythme de nos harmonies.

Et demeurent les jolies choses.

Et…

Je conserve les marques… empreinte du sang qui affleure, synchrone, sous le miracle des peaux, sous le sirocco des lanières…

Effets mer pourpre sur mes dunes… pas si éphémère la trace émotionnelle… le corps se souvient en sensations intactes… le cœur plus encore, et s’affole !

Permanence d’une réminiscence aussi vive que les couleurs que je portai.

Coups leurres, doux heurts…

Il y a des Fées à Paris… qui ont de drôle de baguette magique en main, qui font jaillir l’électricité dans les caveaux sombres des fantaisies.

Il y a des fées…

Ne riez pas.

Je le sais, moi, nous en avons croisée UNE !

Fée ?

Ou divine diablesse, officiante sacrée, allumeuse de rêves cerbères, démone bienfaisante, succube angélique, enchanteresse de Rose des Vents, comparse de beaux voyages aux rives sémaphoriques, euphoriques…

Il y a une fée

L’élément subtil de cette chromosphère

De noir

Et de rouge

Noir

Des yeux ouverts

Et des yeux clos

Echos

Où se confondent toutes couleurs

Rouge

D’un drapé entrouvert

D’un bouquet à mon dos

Eclos

Où se diluent toutes peurs

Noir

Rouge

D’une danse de lanières

Noir

Rouge

Yin et Yang de mes repères

Il y a UNE fée

Et Paris revêt sa couleur, à cœur et en corps…

Pour une fée……pour une fête……

PARIS Ville Lumière !

Bon Anniversaire  !!!!

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Commentaires
S
Merci vous deux...<br /> <br /> J'ai rencontré deux belles âmes...<br /> Que j'ai aimé vous lire, vous regarder, partager avec vous ces instants... <br /> Magie des heures passées ensemble, être le témoin de votre amour, de vous...<br /> Merci de me permettre de partager cela avec vous, de m'y acceuillir avec tant de chaleur, tant de générosité... <br /> Vous etes rares, et cela est d'autant plus merveilleux...<br /> <br /> Tendresses pour vous deux, et encore milles mercis pour tout...
E
Superbes images...petite halte pendant nos vacances, le temps d'une courte halte et d'une connexion qui nous permet de fureter...<br /> La pauvre Elle a dû déguster, la correction a semble-t-il été épicée...huuum...Qui est cette talentueuse Gourgandine qui semble avoir prêté sa main à Lui ?<br /> Nous vous saluons et nous vous disons à bientôt, nous réouvrirons dans quelques semaines...<br /> Bises <br /> M. et e.
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