PflutaBlog...

Merci Mélie, pour ce délicieux cadeau ! Pour les pfluta,,, voir en fin de note....

          5 Raisons de bloguer, disiez-vous :

Pour commencer.. donc, en parlant de commencer justement... au commencement était le mot. C'est peut-être la première raison de bloguer. Parce qu'à force d'entremêler nos mots, tout le long de ces nuits sans sommeil, ça en faisait des mots à revoir. Encore fallait-il les voir et les ravoir,...car pour ce qui est de se voir on pouvait toujours aller se faire voir. Donc à tout voir, on a fini par décider de se donner à voir.. .Ainsi donc la première raison de notre bloguage en ligne est sûrement celle-ci. Est-ce là une forme d'exhibition ? Peut être pas, en tout cas pas au début, mais le besoin de donner une suite, une existence ailleurs à ce que sont nos nuits, certainement. Garder des traces, une empreinte de nos échanges, en faire un journal à partager, à feuilleter ensemble , séparément... et lui donner une respiration en lui offrant un voyage sur la toile,... pour exister davantage l'un envers l'autre et prendre corps dans le monde, s'offrir une permanence fusse-t-elle virtuelle...

2- Et sans doute, cette habitude des mots, offerts à d'autres, qui nous avait fait nous trouver sur ce site de Poésie, à l'orée de notre relation, nous a-t-elle guidés vers la réalisation d'un blog ? Envie de nous confronter aux autres, pratiquants ou non, d'offrir notre cheminement dans un désir de ... de quoi au juste ? Réaction ? Provocations ? Exhibition ? ... ou juste rendre tangible une réalité, la nôtre, au fur et à mesure de son élaboration. Pour ce qui est de la réalité d'ailleurs... l'imaginaire nous a vite rattrapé ! Et ce blog est bien plus la quête de nos lignes imaginaires que le témoignage de nos réalités... ou les deux entrelacés sans trêve.

3- Cette réalité, qui passait de son statut de rêve alité à celui d'une révélation, ne peut pas être forcément simple. C'est dans cet échange de mots qu'on cherche aussi les maux qui nous ressemblent et qui, avec d'autres au final, nous assemblent. C'est encore une raison pour bloguer, cette offrande que l'on fait de son image en espérant se refléter dans le miroir que nous tend un voisin. Vampirisme inversé qui tend à verser dans l'autre son désir et à le retrouver. Cet échange de flux, sans gains autres que ceux de la découverte, donne un sens à l'essence. N'étant pas un communautariste forcené, je dois avouer que retrouver ce que la nuit m'a permis de trouver en nous, dans ces textes qui sont ceux de tout ces « vous » qui nous entourent, rassure. Le blog alors est un moyen d'échange une transfusion du désir qui met en transe avant la fusion. Corps en pénitence et cerveaux exultant.... cela pourrait résumer, grossièrement cela va sans dire, le pourquoi de notre blogmania. Ces résonances qui sont des amplifications de nos propres vibrations, ces diffractions de la pensée, tous ces cocktails de belles cérébralités agissent comme la dopamine de l'univers que nous partageons. Là où il y des (bons) mots, il y a du plaisir !

4- Et puis écrire un blog c'est pouvoir TOUT se permettre, c'est la liberté totale de l'expression à tout va... la seule ligne directrice c'est.... NOUS, nous et le BDSM autour et au dedans, nous et l'envie de poser des mots sur un fragment de vie, de passer au miroir grossissant des mots, un état, un instant, un ressenti, une expérience, un rien, un reflet capturé figé pour un semblant d'éternité virtuelle. On pourrait grapher un mur, on ne sait que griffer la Toile. Cela nous amuse, nous relie, nous titille, nous contraint (parce qu'on se laisserait trop souvent aller à du roman fleuve... ), nous bouscule aussi... quand on fait des retours arrières, si faciles sur des pages web. C'est la transgression des maux, dans les mots que nous posons dans ce flot continu, qui nous a permis de nous découvrir. Cette précieuse liberté d'entourer nos états d'amants dans les corolles de fables et de contes immoraux est un des dons du blog sûrement. La liberté de pouvoir aussi exulter une certaine forme de colère parfois, en l'enrobant de quelques mots précieux, pour dire les mots qui pèsent. Cet échange libertaire permanent est une forme d'apaisement.

5- On s'aime... et on le vit comme un cadeau, un lumineux cadeau ! Et l'on voulait, naïveté ou prétention ?, partager cette lumière. Il faut être un peu fêlés, sans doute mais comme le disait Audiard : "Bienheureux les fêlés car ils laissent passer la lumière." On s'aime, et parfois on désire ce partage égoïste et on le cherche dans le regard des autres, reflet dans les perceptions des passants que nous croisons. Oui c'est un partage égoïste que celui-ci, mais il en va ainsi des gens qui s'aiment après tout. Si nous ne nous aimions pas, pensez-vous que nous continuerions ce blog au fil des jours. Ne vous leurrez pas ce n'est pas un blog figé et silencieux, c'est l'histoire de notre histoire, elle a ses codes, elle a ses ombres et ses lumières.. Mais ce blog là,, cet enfant de nos nuits,... c'est nous aussi. Et nous.... nous aimons les cris... Oups... pardon, je voulais dire l'écrit... c'est une raison bien suffisante pour s'Y retrouver !

Recette pour préparer des pfluttas…

Faire cuire des patates dans une casserole… Eplucher le tout,, et mélanger avec de la farine jusqu’à obtenir une pate consistante qui n’accroche plus le rebord de la cocotte. Le mélange se fait par écrasement (homme fort à disposition conseillé) avec un outil en bois nommé le pfluttastampfel. Faire chauffer du beurre, utiliser une cuillère a soupe pour mouler des beignets en utilisant cette pate. Rouler les beignets dans la farine et les disposer sur un plat. Accompagner le tout avec un bœuf bourguignon…… et bien sur un pinot noir d’alsace…….(non mais)…..

Maintenant la patate chaude, c’est à qui la voudra.

Comments

[Elle]

saisissez-la donc et savourez-la à la sauce qui vous conviendra le mieux... on vous sait fins gourmets, et inventifs ! ... sourire... De quoi régaler notre curiosité ...

[e.]

Superbe recette de mots et de piments, qui donne envie de se mettre à table...puisque vous refilez la patate, on a bien envie de saisir la balle pour évoquer notre bloguitude !

M. et e.