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Les Ecrits Pourpres
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20 octobre 2007

la saison des confitures...

confitureElle tournait lentement la cuillère en bois dans la grande casserole et chaque mouvement laissait échapper un fumet sucré qui emplissait peu à peu la grande cuisine. Le soleil inondait la pièce et réchauffait cette fin de journée de sa belle lumière. Elle coupa le feu sous la grande casserole et se saisit de sa jumelle qui avait eu le temps de tiédir. La posant sur la table, elle s'empara des pots de verre, bien rangés dans le panier, et commença à les remplir scrupuleusement de confiture en utilisant la vieille louche héritée de sa grand-mère.

Elle dosa précautionneusement son opération, évitant de faire goutter le liquide chaud et visqueux hors de ses réceptacles. Quand elle eut achevé l'opération, elle poussa un soupir de satisfaction en regardant les jolis pots alignés, emplis de confiture bien rouge et, tout en suçotant ses doigts maculés de sucre et de fruits, elle apposa les couvercles. Lorsqu'elle eut fini, elle essuya ses mains sur l'immense tablier de cuisine lie de vin qui emprisonnait ses seins et sa taille mais laissait ses fesses à l'air libre. Elle ne s'était pas habillée plus que cela. La température extérieure avoisinait encore les trente deux degrés sous le soleil provençal et dans la cuisine, avec les vapeurs de la cuisson, il faisait à peine meilleur, bien que le vieux mas de pierre conserve toujours un peu de fraîcheur. De toute façon, elle était seule et n'avait pas à craindre de voyeurs. Elle vivait trop loin de tout, dans cette garrigue sauvage, le seul lieu qui lui convenait pour écrire... et pour oublier.

Et oublier était certainement une de ses activités favorites ; elle oubliait ici le rythme de folie de la métropole, les tracas des réunions, le poids d'une vie trop mondaine. De plus elle pouvait s'adonner aux confitures, sa passion sucrée. Elle entendit un bruit dans la cour du petit manoir qu'ils habitaient.

La voiture noire de D. se garait dans l'allée dans un crissement de graviers. Elle entendit claquer la portière et, s'attendant à voir surgir son amoureux dans la cuisine, fit celle qui était très affairée. Il était éreinté. La journée avait été des plus éprouvante. Il avait multiplié les rendez-vous, rencontrant les éditeurs (maudits vautours) les attachés de presse (maudits vautours), les conseillers financiers (maudits vautours). Il avait l'impression de sortir d'une sorte de zoo démentiel et ne goûtait qu'une chose, retrouver la tranquillité du foyer. Misstyc, leur chatte, vint se frotter contre sa jambe. Il caressa machinalement son dos, observant ces cinq chatons qui jouaient dans leur panier. Il allait falloir leur trouver des maîtres à ceux là aussi. Suivant le parfum de la confiture, il se dirigea vers la cuisine et passa le seuil de la porte. Elle se précipita dans ses bras et il l'attira à lui en la saisissant par les fesses pour mieux répondre à son baiser.

"As-tu passé une bonne journée mon coeur ?"

"Horrible amour, la capitale est devenue folle. Je vois que tu as préparé des confitures, enfin quelque chose de bien !"

Elle vit ses sourcils se froncer et son regard se voiler.

"Tu as utilisé les vieux pots ? je t'avais acheté pleins de nouveaux pots multicolores. Où sont-ils passés ? Ils étaient là dans la cuisine ?"

Elle écarquilla les yeux. De quoi voulait-il parler ? Elle n'avait rien vu de tel dans la cuisine et le prit par la main pour l'entraîner derrière elle, balançant outrageusement les hanches pour le provoquer, afin qu'il puisse constater par lui-même l'absence des pots. Elle se retourna vers lui avant de contourner le grand plan de travail, les yeux brillant de malice.

"Et vraiment amour, s'ils sont là et que je ne les ai pas vu, je crois bien que je mériterai une punition exemplaire qui me fasse bien mieux ouvrir les yeux à l'avenir"

Et elle acheva sa phrase en se collant contre lui avec un petit sourire de défi, avant de s'écarter brusquement pour lui laisser le passage vers la cuisine.

Il pénétra dans la cuisine et d'un pas décidé se dirigea vers le grand vaisselier qui occupait tout un pan de mur. Ilbds13hn9 s'immobilisa devant le meuble et saisit fermement le carton rempli de feuillets de notes qu'elle avait laissé. Derrière le carton se trouvait un autre carton avec une inscription au marqueur noir : "POTS DE CONFITURE". Il se retourna, les bras croisés sur la poitrine, appuyé contre le meuble, et la regarda en silence une expression indéfinissable sur le visage.

Elle éclata de rire, comme souvent quand elle était trop confuse et un peu inquiète d'avoir parié trop gros. Elle éclata d'un grand rire enfantin en écartant les mains en signe d'absolue innocence, pouffant de plus belle.

"Monsieur, il est des évidences qui ne me sautent pas forcément aux yeux !"

Articula-telle entre deux hoquets de rire

"La seule évidence qui me saute aux yeux, c'est que cette confiture ne sera du coup pas aussi bonne qu'elle aurait pu l'être dans ces pots ci. Ces pots que j'ai cherché pour vous mademoiselle, en faisant plus de cent kilomètres pour trouver ces verres teintés."

Il s'avança vers la table de la cuisine et plongea un doigt dans la confiture et, la goûtant du bout des lèvres, sembla réfléchir.

"Mais peut-être que cela ne change rien au final... Je pense que nous devrions demander leur avis à des experts en la matière."

Se retournant, il se saisit d'elle et, d'un mouvement ,lui arracha le tablier, révélant sa nudité. Il la poussa contre la grande table de chêne, entre rire et effroi, et lorsqu'elle buta tout contre, il la renversa sur le plateau. Il n'eut que le temps de s'emparer de la casserole pour la poser sur le côté avant qu'elle ne tombe au sol, bousculée par leurs ébats. D'un geste alerte, il se saisit de plusieurs torchons de belle taille et les lia à ses poignets. Elle ne dit rien, se laissant faire. Son hilarité s'était calmée et lui demeurait silencieux, tout appliqué qu'il était à son ouvrage. Bientôt elle fut solidement fixée, allongée dos sur la table, lui tendant ses seins. Bras et jambes écartelés, rivés aux pieds de la table, elle n'avait d'autre solution que de s'offrir. Il tournait autour de la table, plongeant son doigt dans un des pots de confiture, prenant tout son temps pour l'apprécier sans cesser de tourner autour d'elle en silence.

_Confiture_miot_Gratte_culElle mordait ses lèvres pour ne pas l'interpeller, frémissait dans l'attente, inquiète et impatiente, fermant les yeux sur un soupir étouffé ou les ouvrant grand pour le chercher du regard, l'interroger en silence, le provoquer de la lueur de ses prunelles. Elle savait qu'il prendrait tout son temps pour décider de ce qu'il ferait. Il aimait ce jeu d'avant le jeu, cette phase toute cérébrale où l'esprit bascule un peu, où tous les possibles sont ouverts. Elle les aimait aussi ces préliminaires de tensions qui exacerbaient ses nerfs, la préparant à tout vouloir, à tout céder, à tout abandonner pour être libre de son envol. Elle attendait, le souffle court. Inquiète un peu. Impatiente infiniment.

Il finit par s'immobiliser, le regard brillant comme si une idée de génie venait de le traverser.

"Mais c'est pour sûr, je sais comment vérifier la qualité de cette confiture !"

Il s'avança vers elle et, lentement, trempa deux doigts dans le pot et les ressortit couvert de gelée. Doucement il entreprit de tracer un trait rougeâtre sur son ventre, retrempant ses doigts dans le pot pour zébrer ses cuisses de deux marques rouges identiques. Posant le pot, il sortit de la cuisine en souriant. Elle l'entendit marcher dans le couloir et tendit la nuque pour tenter de deviner ce qu'il mijotait. Il revint, portant un des chatons dans ses bras, lui tendant ses doigts que le petit animal léchait avec ferveur.

"Les vrai experts vont parler."

Il posa le petit chaton sur sa cuisse et, immédiatement, la petite langue râpeuse se mit en mouvement sur sa peau pour goûter au cadeau du ciel qui lui était offert.

C'était une torture, des plus raffinée et des plus éreintante pour les nerfs. C'était doux et insidieux à la fois. Légerminou280606 poids du petit animal sur sa cuisse, frôlement de la soie duveteuse de ses poils, douce chaleur. Et picotement griffus de la petite chose encore maladroite dans ses déplacements. Et encore cette langue, râpeuse, frottement agaçants, incessants, terribles. Elle mordit ses lèvres, ravalant un petit gémissement, crispant son corps pour ne pas bouger de peur que l'animal effarouché ne glisse, en se retenant toutes griffes dehors. Tendue à l'extrême, haïssant mentalement ces chatons mal éduqués et trop gourmands, elle supporta ce supplice exquis un moment avant de quémander, d'une voix un peu étranglée :

"Le critique gastronomique semble satisfait non ? Libère-moi, je t'en prie, avant que je ne le propulse sur la lune. Je n'en peux plus !"

La fin de sa phrase mourut dans un soupir.

Il cessa d'observer le chaton pour la regarder elle, les yeux brillant. Toujours cantonné dans son silence, il s'empara d'un autre chiffon, le roula rapidement pour en faire un bâillon avec lequel il la musela. Fouillant dans les tiroirs, il sortit d'une de ces nombreuses cachettes disséminées dans la maison, une série de cordes de chanvre. Rapidement, elle se retrouva attachée à la table de la cuisine par un filet serré de cordes. Il lui sourit mais ses yeux jetaient des éclairs qui auguraient que ce n'était là qu'un début. Reprenant le pot de confiture, il appliqua une couche dense sur ses seins tendus, la barbouillant d'abondance. Puis, retournant dans le couloir, il revint avec deux autres chatons. Délicatement, il en posa un sur son ventre et l'autre sur sa poitrine. Les deux langues râpeuses ne furent pas longues à entamer leur ouvrage. Elle le vit tremper encore une fois les doigts dans le pot et sa main disparut entre ses cuisses.

Malgré les cordes, elle tenta un soubresaut de défense, secouant la tête de droite et de gauche pour le convaincre d'arrêter. Elle disait "Non, non" avec la tête mais son corps, qui mimait le refus, disait déjà « Oui » et ses cuisses tiraient sur les cordages pour s'ouvrir davantage, pour accueillir la main aimée, lui offrir la découverte de son intimité rendue moite par l'attente, brûlante par la torture Elle aimait ce jeu autant qu'elle le craignait. Parce qu'il la mettait à cran, touchait à sa capacité de résistance, la rendait hystérique et avide de plus, de plus fort. Elle luttait pour mieux se rendre, elle se rebellait pour le plaisir de céder... à bout.... Elle aimait ses états extrêmes. Et il la connaissait trop bien.

Il joua avec ses doigts en elle un moment et se retourna vers le couloir. Elle l'entendit appeler.

"Misstyc,... viens ma mignonne, viens me voir."

Elle voulut crier. Elle le savait, cette maudite bestiole allait lui obéir au doigt et à l'oeil comme d'habitude. Cette chatte était une garce qui ne reconnaissait comme seul maître que son estomac. Les chatons la mettaient à la torture ; elle sentait la râpe insistante de leurs langues glisser sur sa peau. Elle le vit se baisser et se relever avec la chatte noire dans ses bras.

"C'est une bonne fifille ça. Regarde la surprise que je t'ai préparé ma belle."

Il déposa la chatte entre ses cuisses ; elle sentit le souffle tiède de sa respiration contre son intimité, le contact plus froid de son museau. Elle frissonna. La langue râpeuse de la chatte se mit à courir sur son intimité recueillant la confiture. Il se redressa contemplant la scène, son corps palpitant écartelé et recouvert par les petites boules de poils qui s'activaient sur elle.

"Eh bien finalement, elle doit être bonne cette confiture."

nue_130_170Les hanches entraînées par la douce houle du plaisir qui montait en elle, l'esprit chaviré par la dive torture de son épiderme, elle gémit sous son bâillon de fortune et ferma les yeux, se laissant emporter. Elle ne regrettait pas un seul instant d'avoir passé son après-midi à faire des confitures... et elle regrettait encore moins de ne pas avoir opté pour les bons pots. Elle était affreusement récompensée et le plaisir qui la balaya, faisant palpiter violemment tout son corps, chahutant les chats qui s'écartèrent affolés, la laissa pantelante, les jambes tremblantes et le souffle court.

Il la couvait du regard alors qu'elle se cabrait dans ses liens, tentant, tant que possible, de se soustraire ou d'aller à la rencontre des infernales langues qui la couvraient de leurs attentions. Il prit un pot de confiture et en versa un peu dans une écuelle. Il la fit passer devant le museau des chats et la posa au sol. Immédiatement les félins se précipitèrent sur le festin, abandonnant le corps pantelant. Il s'avança vers elle, tenant le pot de confiture dans une main.

"Les experts ont rendu leur verdict, elle est très bonne. Mais je tiens à vérifier moi-même. »

Il laissa couler un peu de confiture sur chacun de ses seins et elle l'observa sans broncher alors qu'il défaisait son pantalon. Se penchant au-dessus d'elle, il posa sa bouche sur son mamelon et commença doucement à le lécher, tout en frottant son sexe sur son entrecuisse ouverte et humide.

C'était lui qui jouait au gourmand maintenant, tétant avidement la pointe durcie de ses seins, les mordillant par pure provocation. Et c'était elle qui avait faim, faim de Lui , de son corps, de son sexe. Elle tentait de lutter contre les entraves pour se cambrer vers lui, l'atteindre , l'appeler en elle dans son antre encore frémissant du plaisir pris à l'instant même. Elle eut voulu être détachée pour pouvoir toucher sa peau, le tirer à elle. Mais encore une fois, il la faisait patienter, dans une attente avide, cruelle... insupportable.

Et il prenait tout son temps, lapant consciencieusement chaque parcelle de confiture sur son corps, la nettoyant avec application, ne laissant derrière lui que les traînées luisantes de sa salive. Son sexe continuait à la caresser sans jamais l'envahir, se contentant de se frotter contre elle, de l'effleurer doucement. Il la menait au bord du plaisir puis cessait ses caresses pour se concentrer seulement sur ses seins. Elle avait la saveur du sucre et des fruits et il la sentait poisseuse de désir et de confiture. Soudain il mordit une des fraises qui se tendait à sa bouche et, les dents fermées sur son téton, il s'enfonça en elle d'une longue poussée, envahissant d'un coup son intimité. Il se tint immobile ainsi quelques secondes, la saisit à la taille et commença à aller et venir en elle. Se redressant, il fit glisser ses mains sur son ventre, remonta sur ses seins et se mit à la prendre avec fureur, tout en malaxant sans répit sa poitrine offerte et collante.

Clouée à la table par les liens, elle était poussée et tirée dans un mouvement inlassable. Ses seins lui semblaient durs tant ils étaient tendus et répondaient au sollicitation et les cordes frottaient sur sa peau comme une caresse démultipliée. Violente et troublante caresse qui exacerbait sa sensation d'être prise comme une chose, petit jouet d'un désir qui la dévorait au sens littéral. Elle sentit qu'elle plongeait à nouveau dans le délire de la jouissance, dans le feu et la liquéfaction et elle gémit son plaisir en un long râle étouffé par le chiffon tandis qu'il la pilonnait sans relâche.

Le sexe de sa belle l'enserrait, le malaxait, dans l'orgasme. Il s'enfonçait en elle de plus belle, dans la moiteur brûlante defesses cette intimité palpitante , tentant tant bien que mal de retenir son propre plaisir. Il goûtait ce moment qui précédait l'orgasme, sentant son corps tendu à l'extrême du plaisir se condenser dans son sexe, barre sensible qui ressentait la plus petite vibration, chaque frémissement des chairs. Soudain le feu traversa son membre comme une pointe d'acier , il sentit le plaisir naître dans ses reins, se diffuser dans tout son organisme. Saisissant la taille de Sofia, il s'enfonça complètement dans son corps, figeant son sexe au plus profond avec un han de bûcheron. Les muscles vibrant, il sentit les jets de sa semence se répandre en elle.

Elle ferma les yeux, sentant pulser son sexe en elle, accueillant les sensations, vibration du sexe, jet de semence venant battre ses chairs irradiées de plaisir, crispation de ses mains sur sa taille, de son corps au-dessus d'elle, s'emplissant du bonheur d'être à lui si totalement, si merveilleusement. Elle sentit son intimité se contracter et une onde souterraine de plaisir la surprendre à nouveau ; elle sourit se relâchant, comblée, s'abandonnant de tout son être dans cette communion sensuelle.

Il resta enfoncé dans son corps quelques instant, tout au plaisir de sentir son sexe se ramollir dans son intimité en reprenant son souffle. Au bout d'un moment, il retira son sexe de son intimité et l'essuya doucement sur son pubis. Il ôta délicatement son bâillon, défit les liens qui la retenaient encore à la table et, la soulevant contre son torse, l'embrassa goulûment. La retenant fermement par les fesses, il la maintenait étroitement contre lu,i tout en l'essuyant avec le chiffon qui l'avait muselée.

Elle se laissa faire, respirant l'odeur de sa peau, blottie contre son torse, un peu chancelante sur ses jambes. Et puis lentement, elle s'écarta de lui et planta ses yeux dans les siens

"Alors... elle est vraiment bonne cette confiture non ?"

Et son regard exprimait le défi, la taquinerie.

"Comme quoi peu importe le flacon..."

Elle savait qu'elle le provoquait encore mais ses yeux brillaient autant de moquerie que d'amour et, prenant une pose aguicheuse, elle continua de le fixer attendant sa réaction, alors qu'il refermait son pantalon.

Il finit de reboutonner son pantalon et releva les yeux, le regard rieur.

"C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures."

Et tout en tirant sur sa ceinture pour la retirer.

"Et on va bien voir si ta peau a du pot. Car c'est sur ta peau qu'elle est la meilleure ma ceinture."

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Commentaires
E
Dans les péchés "capiteux", il est bien vrai que la chère et la chair font le plus subtil et excellent alliage pour aviver nos plus beaux sens.<br /> Et nous sommes ravis d'avoir pu, Amour cuisant, M. et e., et vous Méli, vous délecter en un tour de main, entre "cuisines et dépendances " ! ;-)
M
J'ai adoré ce récit, chaque pot de confiture est une main réjouie, ça sent la vie, la saturation de couleurs et d'odeurs.
M
Délicieux. Un régal. On se doutait de la richesse du potentiel culinaire. Et sous votre plume-spatule c'est du quatre fourchettes, du toqué avec grand art, du raffiné. On se délecte du miel de vos aventures gourmandes. Et on attend la suite à la ceinture avec impatience.<br /> <br /> M. et e.
A
Faire des confitures. C'est un régal des sens : <br /> - la vue, toutes ces nuances colorées, du cuivre des casseroles au rouge franc des fruits;<br /> - l'ouïe, la flamme qu'on allume, le murmure des fruits qui cuisent à feu doux,<br /> - le toucher : le métal des ustensiles, la peau des fruits, leur jus.<br /> Bref, cela ressemble vraiment à l'amour :-)<br /> Votre texte est un régal.
L
que les pénitentes s'en vont à confesse... Désolé, je sais, mais bon j'adore la tournure de cette phrase. J'imagine les temps d'avant ou les biguottes se paraient de noir avant d'aller voir msieur lcuré en se murmurant "Nous allons à confesse" ce qui devait être le point d'achopement fantasmagorique inconscient de leur semaine...<br /> <br /> Euh oui, je m'ègare,, non la je ne suis pas allé à la messe ce dimanche parce que c'est le dernier dimanche du mois, et je devais réviser la lettre de Guy Moquet... Parce que je dois la lire aujourd'hui devant mes camarades travailleurs...
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