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Les Ecrits Pourpres
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7 décembre 2007

16. Punition Nocturne

nueSe ruant hors du lit, elle fila vers la cuisine d'où provenait une odeur de brûlé qui se répandit dans la pièce alors qu'elle en ouvrait la porte. Vania aida Sofia à remettre ses habits, avec douceur et, en souriant, se rajusta elle-même. Elles quittèrent la chambre main dans la main pour retourner dans le salon où le professeur Tab, uniquement vêtue de son string, tentait tant bien que mal de décrocher les vestiges des lasagnes du fond du plat où elles restaient désespérément collées. Finalement, elle prit le plat, l'observa avec circonspection et le jeta tel quel dans l'évier où il se brisa.

"Et de quinze ! Ils ne vont jamais me croire à l'intendance si je commande le seizième plat !"

Elle rit et son rire se mêla à celui des deux autre femmes. Puis elle haussa les épaules et ouvrit le frigo pour en sortir du fromage, quelques morceaux de charcuterie et un pot de confiture, qu'elle déposa sur un plateau avant de le ramener vers la table basse.

"Mesdemoiselles, spécialité de la maison pour vous exceptionnellement ! N'importe quoi avec un peu de tout."

A nouveau le rire les rassembla et elles s'attablèrent de fort bonne humeur. Le désir s'était apaisé aussi rapidement qu'il avait été allumé et la faim l'avait remplacé. Elles découpèrent des tartines avec enthousiasme et Sofia mordit avec appétit dans la belle tranche de pain que lui avait tendue Vania. Pendant quelques minutes, elles furent toutes occupées à se restaurer et à se passer en plaisantant les mets frugaux mais délicieux qui remplissaient le plateau. Sofia finit par se décider à poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu'elle s'était rhabillée. Fixant la jeune russe en fronçant les sourcils, elle questionna :

"Vania.... qu'as-tu..., pardon, ... qu'avez-vous voulu dire tout à l'heure... sur ces jeux... ailleurs ?"

Elle la fixait sans oser préciser davantage sa question tout en se mordant la lèvre inférieure.

La jeune femme la regardait avec ses yeux limpides. Une charmante fossette se dessinait sur sa joue droite.

"Ce que j'ai voulu dire c'est que ce désir qui nous anime ne pourra se sublimer que dans l'offrande. Si nous allions plus loin ce soir, et dieu sait que j'en ai envie pourtant, nous prendrions du plaisir, sûrement un grand plaisir. Mais si nous offrons ce plaisir à celui qui sait nous voir, alors cette offrande comblera nos corps, nos âmes et notre cœur d'une façon plus complète et totale que ne le permettra jamais aucune étreinte. Je sais Sofia, tu n'as pas choisi de fréquenter le Pensionnat, ce n'est pas ton propre désir qui t'a faite entrer dans ces lieux. Mais dis que tu n'y prends pas du plaisir, je ne te croirais pas. Je t'ai vue frémir cet après midi sous les caresses et les mains qui s'abattaient sur toi. Tout ce qu'il te manque encore pour te réaliser c'est la personne à qui faire don de ce plaisir. Je ne doute pas, pas un seul instant, que mon frère saura prendre ce cadeau là à sa juste valeur."

Sofia, les yeux brillants, baissa la tête mal à l'aise. En elle, elle le savait, vibrait cette envie profonde de faire, à Vladimir, ce don sublime, dont elle avait perçu l'essence. Mais elle n'était pas encore certaine de bien savoir faire ce cadeau... ni que Vladimir veuille d'un cadeau aussi lourd de sens, sans le trouver encombrant. Il était un solitaire et qu'il l'ait acceptée comme compagne de route lui avait déjà paru une chance incroyable. Il n'avait jamais marqué son désir de la "posséder" davantage et semblait se satisfaire amplement de ce qu'elle lui donnait. D'une toute petite voix, le regard un peu lointain, elle fit part de son incertitude.

"Je ne sais pas Vania... Vlad est... comme un loup solitaire.... je ne suis pas sûre qu'il veuille de moi ainsi.... et je ne sais pas si je suis vraiment prête à cela... même si... même si.... mon corps réagit aux sollicitations suscitées par .... l'abandon..."

Vania prit une cigarette dans le paquet et l'alluma.

"La question n'est pas tant de savoir si Vlad veut ou non de cet abandon, mais de savoir si toi tu le désires. Vois-tu c'est à mon sens la plus belle preuve d'amour et de confiance que l'on puisse faire que de s'offrir ainsi. Je connais mon frère et je sais ses goûts en la matière. Il ne peut avoir changer au point de se renier lui-même. Mais je sais aussi qu'il n'osera jamais te le demander même si c'est ce qu'il espère et attend. A présent, il te faudra savoir accepter d'être capable de le faire. Je n'aurais jamais cru que je laisserais encore un homme me toucher il y a deux ans vois-tu, mais j'ai appris, énormément, je me suis remise en cause, moi, mes désirs, ce que je voulais et que j'attendais. Car au final c'est ce qui compte et qui est le but de ce lieu, nous épanouir et trouver notre voie."

Sofia lui sourit faiblement

"Alors... je cherche encore ma voie... et j'ai besoin de voir dans les yeux de Vlad si la voie de la perfection que prône la Rose Pourpre est celle qu'il désire Vania, j'ai besoin de lui pour savoir si... si je peux suivre l'inclination que je sens naître en moi... sans lui pour me dire "Je suis là pour Toi et pour accueillir ton don", je ne peux être sûre de mon choix. »

Tab tapota légèrement sur la table :

"Ma chère petite Sofia, si ton indécision te poussait à choisir une voie plus raisonnable, je me ferais un plaisir de calmer tes appétits d'amante dans mon lit"

Et elle laissa échapper un petit rire cristallin avant de reprendre dans un soupir amusé :

"Que vous avez choisi, mes douces, des voies bien compliquées alors que ce que je vous offre est si simple ! "

Vania la regarda en souriant.

"Pour vous la chose est simple Tab, votre voie vous l'avez trouvée, vous connaissez vos plaisirs, ce qui vous anime, ce qui vous fait vibrer. La cause est entendue, celle à qui vous souhaitez offrir ce plaisir c'est à vous et à vos amantes. Alors que pour les gens ayant notre inclinaison le plaisir est dans le don et l'abandon. Vous pour réussir vous ne devez faire confiance qu'à vous-même, mais nous, ce que nous cherchons c'est à mettre toute notre confiance dans une tierce personne. C'est ce qui rend notre quête si difficile et le chemin tellement ardu."

Sofia acquiesça d'un hochement de tête, pensive. Elle avait une confiance sans borne en Vlad, la certitude que ce11824t homme, ce géant qui pouvait avoir une allure si effrayante, jamais ne lui ferait aucun mal ni ne pourrait lui nuire. Et il lui avait prouvé, au pire moment, ses trésors de tendresse. Sa confiance était si grande qu'elle n'aurait pas hésité une seconde à lui faire le don total de sa personne si.... si seulement il le lui demandait. Elle leva la tête et attrapa le regard de Tab.

"C'est vrai... c'est un drôle de chemin.... semé d'embûches et de chausse-trappes... mais quelque chose me dit que c'est aussi le plus beau... et le meilleur pour moi.... Je suis désolée Tab "

Le professeur hocha les épaules.

"Tant pis, je devrais donc faire l'effort de quelques mises en scènes pour goûter à vos délices, mais que ne ferait-on pas pour le plaisir somme toute. Mesdemoiselles, il est 23 heures, je pense qu'une bonne nuit de repos ne saurait nuire à personne. Aussi je vous invite à aller rejoindre vos couches respectives tandis que je me morfondrais dans mon désir inassouvi."

Elle se releva et prit le plateau de la table basse pour le ramener dans la cuisine avant de revenir auprès de ses invitées qui s'étaient levées du canapé. Son corps ondulait à chaque pas et, s'approchant des jeunes filles avec un magnétisme animal, elle les attira à elle.

"Mais avant de partir, accordez-moi au moins un baiser mesdemoiselles, qu'il accompagne mes caresses solitaires."

Ni Vania, Ni Sofia ne se firent davantage prier. Elles s'avancèrent vers Tab et chacune posant une main sur la hanche de la belle brune, offrit tour à tour sa bouche pour un voluptueux baiser. Les mains de Tab voltigèrent sur leurs corps, pressant leur chair aux endroits les plus délicats. Vania s'écarta la première avec un petit rire de gorge .

"Ma chère Tab, tu es incorrigible ! Je ramène cette petite pensionnaire vite fait avant que tu ne nous envoûtes davantage à l'élixir de tes baisers ! Dors bien ma belle ! Tu sais où me trouver vraiment... si le cœur t'en dit, et si ton corps t'y pousse... et peut-être même nous y trouver ... » ajouta-t-elle énigmatiquement en fixant Sofia avec un sourire.

Elles traversèrent les couloirs endormis du pensionnat en silence, sans plus échanger un mot et parvinrent à l'entrée du couloir des chambrées. Une surveillante de faction, derrière un guichet, les laissa passer sans leur adresser une parole. Vania marchait devant Sofia. Sa chambre était au fond du couloir, séparée des autres par les douches. Vania se pencha vers elle pour lui expliquer.

"Une idée de Monsieur, cette chambre du fond donne sur l'escalier de secours et les murs qui la séparent des douches sont plus épais que tous ceux qui séparent les autres chambres."

Elle ouvrit la porte de la chambre de Sofia et lui fit signe d'entrer. Elise dormait dans un des trois lits en ronflant doucement. Vania pressa Sofia contre le mur intérieur et glissa ses lèvres à l'oreille de la jeune femme.

"Je redeviens mademoiselle Vania, mais saches que dans le pensionnat tu as des alliés, et même plus que des alliés."

Sa bouche quitta son oreille pour se plaquer sur ses lèvres et sa langue impérieuse prit possession de celle de Sofia.

Sofia céda à ce baiser le cœur battant et le lui rendit avec fougue. La déclaration de Vania la comblait. Angoissée par ses choix, inquiète sur son sort autant que sur ce que l'avenir lui réservait, fragilisée par ses multiples contradictions et par les messages de son corps, elle ressentait un immense besoin de tendresse et de fusion et trouvait, dans les bras de Vania, dans sa secrète complicité, un peu d'apaisement et d'assurance. Se dégageant avec douceur de son éteinte, elle lui murmura à l'oreille

"Merci, merci d'être là... d'être tout simplement Vania .... c'est votre voix Madame qui m'emportera au sommeil... je n'ai pas oublié votre chant !"

8119Vania lui effleura la joue et quitta la pièce. Elle se retrouva seule pour, enfin, découvrir vraiment sa chambre. Celle-ci était composée de deux pièces, un petit cabinet de toilettes et une chambre spacieuse avec trois lits. La porte d'entrés donnait sur la chambre, un lit se trouvait contre le mur du couloir, un autre à droite et le troisième contre le mur gauche. A proximité de chaque lit se trouvait une petite armoire toute simple et elle constata que leurs effets avaient été posés sur les lits, tenues de pensionnaires ainsi qu'un nécessaire de toilette. Elise s'était emparée du lit contre le mur de droite, le plus proche du cabinet de toilette. Sofia alla se passer un peu d'eau sur le visage le plus discrètement possible. Le cabinet était fonctionnel et se composait d'un bidet, d'un siège d'aisance et d'un petit lavabo. Elle se regarda dans le miroir ; ses yeux étaient cernés ; une bonne nuit de sommeil ne lui ferait pas de mal. Elle choisit de s'installer dans le lit posé contre le mur de droite et déposa sommairement ses vêtements dans son armoire avant de s'allonger. Le matin-même, elle avait à peine eu le temps de découvrir cet endroit où elle dormirait dorénavant. Il faut dire que les premières heures avaient été des plus agitées. Blottie sous les draps, elle regardait autour d'elle en cherchant le sommeil, repensant à tous les évènements depuis son arrivée et eut une pensée pour Agathe, qui passait sa nuit dans une cellule, offerte aux désirs et aux sévices des membres du personnel du pensionnat.

Elle n'aurait pas aimé se trouver à sa place. Et pourtant, en cet instant, Agathe n'aurait donné sa place pour rien au monde. Même si sa soirée en cellule avait débuté de manière un peu angoissante, avec le repas sommaire servi sur un plateau métallique par une surveillante au visage fermé, dans un silence oppressant. Dès que les lumières avaient été éteintes, une partie beaucoup plus amusante s'était engagée. Le couloir s'était peuplé de lueurs sourdes et des longues ombres s'étaient projetées sur les murs. Blottie au fond de la cellule, Michelle s'était mise à pousser de petits cris apeurés en pleurnichant. Agathe avait eu toutes les peines du monde à trouver les paroles de réconfort qui la calmèrent. Mais au moment où la jeune femme semblait retrouver un peu de raison et acceptait de retirer les mains qu'elles tenaient crisper sur son visage, un bruit tout proche s'était fait entendre. Agathe n'eut pas le temps de se retourner que Michelle poussait un cri de terreur. Devant la grille, une dizaine d'hommes, tenant des flambeaux, les regardait en souriant.

Ils étaient tous masqués. Leurs yeux, recouverts d'un loup blanc qui leur donnait l'air inquiétant de conspirateurs vénitiens, brillaient dans la lumière des flambeaux. Un des hommes sortit une clef de sa manche et actionna la serrure. Ils portaient tous de longues robes noires flottantes autour de leur corps. Un des hommes s'avança vers les deux jeunes femmes et en souriant dit à ses camarades.

"Deux seulement ? C'est peu pour un premier soir, mais nous saurons nous en contenter."

Les robes sombres les entourèrent prestement et se saisirent d'elles. Elles furent menées, portées, tirées, hors de leur cellule et à travers le couloir. C'était comme être emportées par un vent noir, bruissant, qui tourbillonnait autour d'elles. Ils remontèrent les marches de l'escalier pour déboucher dans le hall qu'ils envahirent de leurs présences silencieuses. Les deux femmes furent poussées vers le centre du hall où elles se tinrent immobiles, Agathe droite et calme et Michelle prostrée et larmoyante, entourées par les hommes, statiques dans leur robe noire. Un bruit, une série de cliquetis, se fit entendre et elles levèrent les yeux. Du plafond descendait un étrange harnachement, relié à une série de chaînes. Agathe reconnut avec un frisson un sling qui se mit à se balancer doucement sous leurs yeux. Un des hommes tendit le doigt vers Agathe.

"Toi, le sling."

Des mains la saisirent, la soulevèrent et elle fut entravée, suspendue entre ciel et terre, sur ce carcan de cuir, chevilles et poignets pris dans des sangles. Elle tourna la tête pour apercevoir, entre les robes des hommes qui s'avançaient vers elle, plusieurs masques entourer Michelle à genoux, tremblante. Un des masques sortit une verge tendue de sa robe et la pointa vers la bouche tremblotante de la jeune femme blonde.

"Comme ça tu n'aimes pas sucer ? Eh bien tu vas sucer jusqu'à ce que tu aimes cela et que tu en redemandes."

Michelle, roulant des yeux effarés, hésitait devant le verge. Aussitôt, une main prit son menton, avec fermeté mais sansHTN1045 violence, et appuyant sur ses maxillaires, la força à ouvrir la bouche. Le masque qui avait dévoilé sa verge en profita pour s'introduire dans l'arrondi offert. La main quitta alors son visage et, saisissant, une poignée de ses cheveux, lui intima un mouvement rythmé d'aller et retour pendant qu'un autre des comparses nocturnes troussait ses vêtements et glissait une main impatiente et sûre sur son entrejambe. Cette main là ne lui fit pas violence. Experte et résolue, elle entama une douce exploration de l'intimité de la jeune femme, la caressant, cherchant avec délicatesse à l'émouvoir jusqu'à ce que les manifestations de son plaisir fussent évidentes. Michelle, qui laissait échappé d'affreux petit gargouillis affolés, se détendit et, ne proférant plus que soupirs et gémissements, commença à prodiguer sa fellation avec plus d'entrain et de sensualité. La main qui tenait ses cheveux se fit moins impérieuse, l'accompagnant seulement, posée sur sa nuque, l'encourageant de caresses.

Et tandis qu'elle commençait à se laisser aller enfin, goûtant les doigts qui la caressaient doucement mais de plus en plus précisément au fur et à mesure qu'elle montrait d'ardeur à la tache, d'autres mains venaient se poser sur le corps d'Agathe. Un long moment ces mains se contentèrent de parcourir son corps sans jamais atteindre un endroit sensible ou vouloir se glisser sous le tissu qui protégeait sa peau. Ils la touchèrent ainsi longuement jusqu'à ce qu'elle commence à onduler dans ses liens, jusqu'à ce que son corps se cambre sous les caresses et se tende vers les mains qui jouaient avec elle. Alors seulement, ils se firent plus intrusifs, défaisant les boutons de son chemisier, écartant les pans de tissus pour révéler la poitrine tendue de la jeune femme. Et les doigts avides s'emparèrent des aréoles sombres, se mirent à jouer doucement avec, les tirant, les étirant, les tordant, les pinçant. Elle eut un petit cri quand une main exigeante se glissa sous sa jupe, la relevant et se posant prestement sur sa petite culotte. Les doigts n'attendirent pas plus avant de se glisser sous le tissu blanc pour aller explorer le sexe déjà humide. Agathe tourna la tête en gémissant pour voir Michelle lâcher le membre qui s'enfonçait dans sa bouche, un filet de salive reliant encore ses lèvres au mât tendu qui la quittait, avant qu'un autre ne vienne prendre sa place. Elle n'en vit pas plus ; la vue venait de lui être masquée par la robe noire d'un des participants qui exhibait devant son visage un sexe tendu de désir. Elle sentit la main de ce dernier s'emparer de sa nuque et il vint appuyer son gland contre ses lèvres.

Il la soutenait plus qu'il ne la forçait. Sur chacune des jeunes femmes, les masques jouaient une partition du désir, s'appliquant à juguler le leur pour faire naître et enfler celui de leurs deux victimes. Et ils savaient parfaitement s'y prendre, imposant leurs mains suffisamment pour leur faire goûter une puissance retenue puis leur offrant la plus voluptueuse caresse qui venait effacer le soupçon de violence. Aussi l'une comme l'autre devenait instrument et instrumentiste, se laissant prendre, voulant saisir et la danse des sexes, qui tournaient autour d'elles, n'avait rien d'effrayant. C'était un choeur hédoniste qui venait les entourer de leurs vibrations et les faire vibrer à l'unisson. Agathe s'approcha de la verge tenue et l'aboucha avec douceur, la faisant palpiter du bout de sa langue, la lapant jusqu'à ce qu'elle cogne contre son palais en pulsations de désirs, puis la laissa se couler dans sa gorge, jouant de sa langue pour la maintenir au sommet de la tension, s'étouffant de plaisir en sentant des doigts et des bouches courir sur son corps, la couvrir d'un réseau ininterrompu de caresses et d'effleurements, la chavirer d'attouchements plus précis, et pourtant si légers, sur son intimité rendue impatiente. Sous le plafond du grand hall, résonnait la mélopée du plaisir.

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Commentaires
J
Je vous lis avec toujours autant de passion
L
j'avais du retard, et je viens de lire les trois derniers épisodes d'un coup... Dire qu'ils m'ont troublée serait trop tiède ! Me reste la douche froide là... C'est toujours aussi bien écrit, et toujours aussi palpitant en tout cas... Chapeau à vous deux.
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