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Les Ecrits Pourpres
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17 mai 2008

18- Les petits bonheurs

Et faisant tomber sa veste de pensionnaire, la jeune femme ajouta moqueuse.

"Et puis Monsieur, il vous faut de l'exercice si vous ne voulez pas devenir un vieux bonhomme engraissé par le pensionnat !"

af0a19a10debd253Il la souleva, en l'attrapant par les fesses, et la plaqua contre le mur du petit local, sa bouche s'écrasant sur la sienne pour emmêler leurs langues dans un baiser farouche et goulu. Elle croisa ses jambes autour du corps de Vlad, l'enserrant au plus près, lançant son corps contre le sien dans une attente avide. Une des mains de Vlad lâcha sa prise pour remonter la jupe de son uniforme et découvrir le haut de ses cuisses. Ses doigts tirèrent sur la culotte de coton pour découvrir son sexe et le parcourir avec febrilité.

"Tu es encore mouillée ma petite garce ! Cet endroit te fait un effet qui me plaît. Raconte-moi ma petite chose. Raconte-moi tout."

Disant cela, il défaisait sa braguette, libérant son sexe dur comme de la pierre. Il se frotta contre son intimité un instant, avant de s'enfoncer dans son corps, fichant d'une seule poussée son membre imposant au plus profond de sa matrice palpitante de désir.

Haletante, basculant vers l'arrière sous ses coups de boutoir, les ongles enfoncés dans ses larges épaules pour se retenir, elle lui conta les détails les plus érotiques du cours qu'elle venait de vivre, ne négligeant aucun des instants qui avaient fait naître son émoi, dévoilant ce qui avait le plus perturbé ses sens, se mettant à nu pour son amant, en retenant sa voix, étouffant ses cris en se jetant parfois contre lui d'un coup de hanches, ondulant à nouveau entre ses mains, serrant ses jambes, frémissantes de plaisir, autour de sa taille, découvrant avec étonnement et douleur le corps amaigri de Vlad -mais toujours aussi puissant et ardent dans l'étreinte. Ses paroles s'enchaînaient, entrecoupées de râles retenus et de gémissements étouffés ; impudiques et confiantes confidences de l'intime déversées sur le souffle de la volupté. Plus le sexe de Vlad prenait possession de son corps, plus elle avançait dans son récit vers le moment de la grande jouissance commune et plus leur plaisir à tous deux semblait décuplé, amplifié.

Frénétiquement, il allait et venait en elle ; chaque mouvement ample et mesuré le faisait s'enfoncer dans le corps de Sofia qui se cambrait pour s'offrir davantage à son étreinte. Chaque mot, qu'elle soufflait dans son oreille le rendait plus dur encore. Chaque évocation, le plus petit détail, de son membre tendu, il le vivait en elle, il le vivait avec elle. Son plaisir se transmettait, se fondait au sien, s'emmêlant dans une série de visions qui traversaient son esprit avec l'exactitude de clichés photographiques. Il l'encourageait, la poussait à se révéler encore plus. Ses doigts se crispaient nerveusement sur son corps tandis qu'une dernière poussée le fichait en elle. Il leva la tête en poussant un cri, se libérant, remplissant son intimité de sa semence, le membre agité de soubresauts.

Elle mordit son épaule pour étouffer son feulement, quand son sexe, battu par le flot de stupre, pulsa un plaisir si intense qu'il la fit chanceler. De toutes ses forces, elle se cramponna à lui, le retenant de ses jambes convulsées au plus profond de son ventre, pendant que son bassin ondulait encore spasmodiquement dans la houle voluptueuse. Libérant enfin sa bouche, le souffle court, elle chuchota au creux de son oreille

"Oh Vlad, je t'aime, je t'aime. Je ne veux plus te laisser. Je veux te garder là, en moi, pour toujours !"

Et fiévreusement, elle embrassait son cou, ses joues, chercha sa bouche, vrillée à lui de tout son être.

Il l'embrassa avec fougue, sa langue se mêlant à la sienne fiévreusement, avant de se reculer un peu pour reprendre son souffle.

"Je ne te quitterai plus jamais, plus personne ne pourra nous séparer. Je t'en fais le serment ma belle."

Il la reposa au sol sans cesser pour autant de la maintenir contre lui.

"J'aime ce que tu vis en ces lieux ma douce, j'aime le feu dans ton corps lorsque tu me racontes tes découvertes, et je t'aime ma Sofia."

Ses mains s'étaient glissées sur ses reins et caressaient ses fesses avec ferveur. Sa bouche courait sur son cou, ses épaules.

"Je t'aime Sofia,,, et nous nous débarrasserons de Sadex tôt ou tard pour pouvoir vivre notre amour. Cet amour qui nous fait différents et si pareils ..."

Elle lui répondit avec ferveur, en se pressant contre lui :

"Oui amour, oui. Nous abattrons cette ordure définitivement ! Mais..."

Elle hésita soudain et sa voix baissa d'un octave :

"Vlad... tu dis que tu aimes ce que je vis au pensionnat... est-ce que.... est-ce que cela veux dire que tu... tu me veux vraiment comme...."

Le dernier mot peinait à franchir la barrière de ses lèvres. Le prononcer, c'était vraiment les engager tous deux sur une voie dont ils n'avaient jamais parler auparavant. Elle déglutit péniblement et leva vers lui un regard brillant d'inquiétude et d'espoir.chaines

"Oui mon cœur, cela veut dire que je te veux comme soumise, que je te veux ainsi. Et je me veux comme ton offert, je veux me dédier à honorer le cadeau que tu me fais. Je veux apprendre encore, et connaître chaque ressource de ton corps et de tes plaisirs qui répondent si bien aux miens."

Il la souleva, la collant contre lui, écrasant sa bouche sur la sienne dans un baiser sauvage.

"Oui ma belle, je veux être tien comme tu es mienne. Je veux que notre vie soit un feu d'artifice que rien ne vient restreindre. Je veux avec toi explorer chaque parcelle de ces plaisirs, de ces folies qui sont aussi les nôtres."

Il se collait contre elle tout en parlant et, battant contre sa cuisse, Sofia sentait son membre retrouver sa vigueur.

Elle dévora sa bouche, emmêlant sa langue à la sienne avec une ardeur redoublée, le coeur chaviré de joie, d'angoisse, d'espoir, d'impatience. Il la voulait. Son cœur cognait comme un tambour annonciateur des grands évènements. Il la voulait ! Son sang battait dans ses artères comme une onde brûlante, vive et neuve. Il la voulait et elle en tremblait entre ses mains, folle de bonheur, prête à tout lui donner. Et son ventre déjà venait chercher le sexe qui lui avait échappé. Elle le voulait encore, elle le voulait partout car il était déjà en elle. Il habitait tous ses désirs, il était dans chaque millimètre de sa peau. Et elle griffait son corps, fébrile, ardente, emplie de reconnaissance, de désir et de joie.

Des coups discrets se firent entendre, suivis par la voix de Vania.

"Désolée de devoir vous interrompre... mais le gardien m'a signalé que la voiture de Sadex était arrivée à l'entrée du parc. Il va falloir regagner ta chambrette mon frère et pour mademoiselle Sofia redevenir une pensionnaire appliquée."

Il la repoussa avec un sourire, se rajustant un peu.

"Ma sœur veille sur son imbécile de grand frère ; il y a encore bien du chemin avant que je ne devienne un Maître dans l'art de tous ces jeux."

Elle quitta son étreinte avec regret, rajustant sa propre tenue, remontant sa culotte de coton sur son intimité dégouliante, tandis que la porte du débarras s'ouvrait sur une Vania empressée.

"Dépêchons, il faut que chacun rejoigne sa place."

Vlad, en quelques enjambées de géant, s'éloignait déjà. Sofia, que Vania pressait, le regardait partir, le coeur lourd et anxieux, en lissant sa jupe d'une main distraite et pourtant elle lui sourit quand il se retourna, une dernière fois, pour lui adresser un baiser du bout des doigts. Elle sentait sa semence s'écouler lentement entre ses jambes, trempant sa culotte. Elle articula un muet "Je t'aime" tout en pensant "Tu ne pars pas, je t'ai en moi!" et suivit enfin Vania qui déjà l'entraînait au pas de course à travers les couloirs.

Elles se dirigèrent vers le dortoir des pensionnaires où elle put rejoindre ses camarades de chambrée, qui l'attendaient en compagnie de Devi tout en discutant des cours du jour, surtout de celui de Malthazar en fait. Lorsque Sofia pénétra dans la pièce, encore à moitié débraillée, les cheveux en bataille et le chemisier boutonné de travers, elles levèrent un regard interrogatif vers elle.

C'était un regard curieux et non inquiet, la lueur qui brillait dans les yeux de Sofia laissant deviner, sans doute possible, quelles avaient été ses activités durant le dernier quart d'heure.

"Eh bien Sofia, on dirait que Vania s'est personnellement occupée de ton cas aujourd'hui.... Décidément tu ne t'ennuies pas toi !"

Agathe la regardait d'un air moqueur en souriant. Elle se leva et s'approcha d'elle, son corps effleurant le sien.

"Et pendant ce temps, les copines, elles, s'ennuient dans leur chambrette ! Ce n'est pas très charitable tout cela."

La main d'Agathe s'était posée sur sa cuisse et la massait doucement, soulevant le tissu de sa jupe.

Sofia lui donna une tape sèche mais amicale, chassant la main en riant et se dégagea vivement.

"Que nenni ma douce, vous n'aviez guère l'air de vous ennuyer quand je suis arrivée ! Et ne comptez pas sur moi pour vous donner un nouveau sujet de distraction ! Chacune les siennes et le droit imprescriptible au jardin secret !"

Elle laissa échapper un nouvel éclat de rire mélodieux

"Et mon jardin a été suffisamment entretenu pour l'instant ! Et puis que je sache, tu ne nous as guère conté tes aventures de ta nuit en cellule. Alors ne comptez pas trop sur mes bavardages mes toutes belles ! Je vais faire un brin de toilette et vous retrouve dans quelques minutes "

Et sans leur laisser le temps de la répartie, Sofia se glissa dans le petit cabinet de toilette et en claqua la porte derrière elle, laissant ses camarades bouches bées.

FouetTandis qu'elle se débarrassait rapidement de ses vêtements, tachés par la semence de Vlad, pour s'essuyer et faire un brin de toilette intime, ses comparses de chambre, après un haussement d'épaules, s'étaient relancées dans toute une série d'hypothèses sur ce que pouvaient bien être ces fameuses soirées spéciales du professeur Malthazar. Qui donc y participait ? Qu’allait-on leur demander ? Comment faudrait-il se comporter ? Chacune bien sûr avait sa propre idée, ou du moins ses propres craintes, à exprimer. Elles étaient six filles en tout et pour tout à avoir été choisies pour participer à cette soirée. Quatre se trouvaient dans cette chambre, les deux autres étaient une grande blonde aux formes parfaites, une suédoise nommée Inge, et une italienne au regard sombre qui répondait au nom de Sarah. Il restait deux jours avant que ne vienne le week-end et les supputations allaient bon train. Impossible de tirer la moindre information de la bouche des surveillantes, sous peine de se voir infliger une corvée quelconque. Et en ce qui concernait les corvées, elles avaient fini par comprendre pourquoi les couloirs du pensionnat étaient aussi propres.

Sofia écoutait leur babillage tout en procédant à sa toilette. Elle n'avait pas réellement envie de s'y mêler, encore trop étreinte par des émotions contraires, submergée par le bonheur d'avoir été à Vlad et tiraillée par l'angoisse de la présence de De Sadex. Mais écouter ainsi ses compagnes échanger leurs points de vues et argumenter à qui mieux mieux l'amusait et lui permettait de retrouver enfin un peu de calme et d'insouciance. Combien elles lui semblaient presque puériles en cet instant, tellement ignorantes de ce qui se tramait dans l'ombre ! Mais elle-même en savait si peu au fond ; rien ne venait expliquer la soudaine présence de Sadex, son étrange comportement fébrile. Et les rituels du Pensionnat semblaient dévolus à se poursuivre imperturbablement. Elle devait se préparer à cela aussi. Et, pour l'instant, tenter d'oublier Vlad, Sadex, toutes les questions et les inquiétudes qui taraudaient son esprit ... Résolument, elle ouvrit la porte du cabinet de toilette et rejoignit ses camarades, affichant une mine resplendissante et un grand sourire.

Elles l'accueillirent avec chaleur, continuant pour elle à émettre les hypothèses les plus diverses. Sofia resta cependant silencieuse tandis que les filles poursuivaient inlassablement leur jeu de projection fantasmatique. Elles discutèrent ainsi jusqu'à l'heure du dîner, heure à laquelle les surveillantes les menèrent au réfectoire où le rituel immuable se poursuivait. Elles furent filtrées dés l'entrée vers les différentes tables du buffet, avant de prendre place pour manger. Par un effet de regroupement, les six élues s'étaient installées à la même table, sous le regard un peu envieux des autres pensionnaires. A un moment, Agathe se tourna vers ses compagnes de table.

"Après le repas, si nous profitions des heures libres pour aller nous promener un peu dans le parc ? J'ai la désagréable impression d'être l'objet d'une certaine rancoeur de nos petites camarades... un peu d'air frais nous fera du bien."

Elle se tut et ne lâcha plus un mot de tout le reste du dîner, laissant ses compagnes dubitatives. Lorsque leurs assiettes furent enfin vides, elles sortirent de table ensemble, sous le regard indifférent des surveillantes, pour se diriger vers l'arrière du bâtiment. Elles marchèrent en silence sur le gravier de la petite place et s'enfoncèrent entre les allées bordées d'imposants pins. Lorsqu'elles furent à une certaine distance du pensionnat, Sarah avisa un taillis sur le côté et fit signe aux autres de la suivre. D'un geste enjoué, elle les invita à s'asseoir sur le tapis mousseux du sol et, glissant sa main sous sa jupe, en tira un petit paquet plat et soigneusement plié. Elle le défit doucement, avec d'infinies précautions, et en tira une dizaine de cigarettes et un minuscule briquet.

"Cigarette les filles ?"

Si Agathe et Elise déclinèrent la proposition, les autres accueillirent l'offre de la belle italienne avec un soupir de contentement et Sofia ne fut pas la dernière à se saisir d'une cigarette et à l'enflammer avec une profonde délectation. Après la première bouffée, observant ses compagnes assises en cercle à l'abri du buisson, elle ne put réprimer son amusement. Moitié riant, un peu étourdie par le tabac, elle s'exclama :

cadenasCigarette"Mais regardez-nous les filles, on dirait le Pensionnat des Oiseaux version féminine ! Des sales gosses en train d'échapper à toute surveillance pour fauter dans l'ombre ! Et si on se fait prendre, on aura chaud aux fesses !"

Et elle éclata franchement de rire, rejointes par les autres qui riaient tout en prenant des poses de gamines fautives et effarouchées.

Elles finirent leurs cigarettes en échangeant des considérations sur leur passé d'étudiante, leurs 400 coups. Devi restait silencieuse, les regardant avec un petit sourire. Agathe se tourna vers elle.

"Et toi Devi ? Tu n'as jamais fait de bêtises à l'école ?"

La jeune indienne tira une bouffée de sa cigarette en souriant puis, gracieusement, recracha un rond de fumée avant de répondre.

"Non... en fait je ne suis jamais allée à l'école."

Elise la regarda affligée, en murmurant doucement

"Oh ma pauvre !"

Dévi la fixa un instant, avec incompréhension, puis son sourire s'élargit.

"Oh tu sais Elise, quand mes parents m'ont vendue à un bordel à douze ans, j'ai rapidement appris blackhair_full_sorayamabeaucoup de choses de mes clients occidentaux, les langues, un peu de leur culture, un certain savoir-faire dans les manières. J'ai eu de la chance de ne pas attraper de maladies graves. Après quand mon Maître m'a rachetée, j'étais déjà bien plus instruite."

Elise se décomposait au fur et à mesure du récit de Devi et des larmes perlaient sur ses paupières. Dans la petite assemblée, des yeux mouillés d'émotion, attentifs, la fixaient. Elle s'interrompit, la tête baissée, le corps secoué de hoquets. Certaines voulurent se précipiter vers elle pour la prendre dans leurs bras, lorsqu'elle éclata d'un rire cristallin, prise d'une crise de fou rire incontrôlable. Elle finit par se calmer suffisamment pour parler.

"Je ne suis jamais allée à l'école parce que mon père avait engagé trois précepteurs pour veiller à mon éducation ; les filles de maharajah ne fréquentent pas les écoles publiques mesdemoiselles. "

Elle fut reprise d'une crise de fou rire alors qu'Elise, se saisissant de pommes de pin, les lui jetait dessus en la traitant de fieffée garce.

Sofia les interrompit brusquement en les retenant par les bras et chuchota, le visage soudain tendu :

"Chut ! Faites un peu moins de chahut, je crois que j'ai entendu des pas !"

Toutes se figèrent et tendirent l'oreille, les traits crispés, visages tournés vers les ombres qu'elles tentaient de percer. Mais rien ne bougeait. Au bout de quelques minutes, elles se détendirent à nouveau mais le calme était revenu parmi elles. D'un timbre très contrôlé, Sofia reprit :

"Au moins Devi, ton histoire nous donne une leçon supplémentaire. Ne jamais juger trop vite une personne sur son apparence, cela évite d'en tirer des conclusions erronées ! Mais tu es tout de même une sacrée menteuse, vilaine fille de maharadjah !"

Devant cette saillie, les filles sourirent de concert mais se continrent pour ne pas céder à nouveau à l'hilarité. Depuis la fausse alerte, il régnait entre elles une nervosité presque palpable et leur fière insouciance s'était vite amoindrie.

Devi écrasa son mégot au sol et l'enterra un peu sous la terre fraîche.

"Vous savez le plus drôle c'est que, dans mon pays, je ne peux même pas sortir dans la rue sans provoquer une émeute. Depuis l'âge de 15 ans, j'ai dû tourner dans une dizaine de films et je suis mariée à l'un des acteurs les plus célèbres de Bolywood. Mais ici en Europe, à part dans les restaurants indiens, je suis parfaitement inconnue ; je trouve cela très jouissif. Mais bon, si on rentrait les filles ? A force, ils vont finir par nous chercher... si on disparaît trop longtemps cela paraîtra louche."

Elles acquiescèrent en silence, se relevant pour tapoter leur jupe et les débarrasser des aiguilles de pin qui s'y étaient collées. Inge regarda vers l'opposé du pensionnat.

"OK les filles, mais moi je vais d'abord aller voir ce que sont ces bâtiments au bout du chemin."

Et sans plus rien ajouter elle se mit en route vers les toits sombres qui dépassaient du haut des arbres.

La voyant s'éloigner, Sofia hésita. Agathe, tout près d'elle, l'observa en souriant

catherine_helmer_respire"Tu brûles de la suivre, n'est-ce pas ? Allez, avoue, je te connais assez et puis tu m'as demandé dès le premier jour ce qu'était ce bâtiment ! On y va ?"

Agathe la poussait du coude avec un grand sourire encourageant. Sofia hésitait cependant encore. Non que le danger l'effrayât. Mais il était tard, elle n'avait aucune envie de se faire prendre. Et la présence de Sadex dans les parages l'engageait à la prudence. Irrésolue, elle tanguait sur ses appuis. Les autres s'étaient retournées et les hélaient avec de grands gestes et des chuchotements de souris

"On rentre... Vous venez ?" Les interpella Devi. Sofia tourna la tête dans la direction de Inge et se décida. Elle partit au grand galop pour la rejoindre, talonnée par une Agathe, réjouie par la tournure de la soirée.

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