Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Ecrits Pourpres
Les Ecrits Pourpres
Derniers commentaires
Archives
13 août 2008

21. Délicieuse correction et autres punitions

Elles quittèrent la pièce en bon ordre, ramenées rapidement vers le réfectoire pour y prendre leur repas de midi.

Chacune s'interrogeait, en son for intérieur, sur ce qui les attendait et surtout qui était particulièrement visé par la dernière remarque de leur professeur.

Préoccupées, elles prirent leur repas en silence avant d'être conduites devant la salle de Tab, qui les attendait vêtue de son strict tailleur habituel. Dés que les pensionnaires furent à leurs places, elle désigna du doigt Sofia, Agathe et Inge.

"Vous trois... vous me suivez. Pendant ce temps Vania assurera le cours sur les lubrifiants et autres aides à la dillatation."

Les trois concernées se levèrent en silence, se jetant à la dérobée des regards inquiets lourds de questionnement, pour suivre Tab dans le couloir. Tab passa devant elles rapidement et avança, sans s'assurer qu'elles suivaient ni lâcher une seule parole.

Vania les regarda sortir en sentant le soulagement se distiller dans son corps. Au petit matin, Sadex avait surgit dans le bureau de Monsieur, réclamant Sofia pour prendre un peu de bon temps. Monsieur avait réagit immédiatement, lui expliquant que Sofia était pour l'instant punie et ce jusqu'à nouvel ordre, lui assurant que cette punition faisait partie de son programme de formation et la rendrait maléable à tous ses désirs. Il avait insisté avec adresse, arguant du fait qu'on ne pouvait interrompre une punition au risque de voir tout le bénéfice de celle-ci disparaître. Sadex s'était rendu aux arguments de Monsieur, qui avait, dès la fin de leur entretien, pris contact avec Tab pour qu'elle mette Sofia à l'abri au plus vite. Tab avait souri, lui répondant calmement qu'elle avait exactement ce qu'il fallait pour répondre aux exigences de la situation : punir Sofia, et ses deux camarades par la même occasion, de l'incartade nocturne et la tenir loin des griffes de Sadex.

En suivant Tab dans le couloir, ni Sofia, ni ses amies, ne pouvaient plus douter que leur retrait du cours n'ait à voir avec leur sortie nocturne puisqu'elles étaient réunies toutes trois alors que rien d'autre ne les y prédisposait. Mais se savoir ensemble pour affronter réprimande et punition ne les rassurait qu'à demi. Silencieuses et le front bas, elles avançaient en se demandant ce que Tab savait exactement, ce qu'on allait leur reprocher, si l'homme de service avait parlé.... tant d'inconnus qui tournaient dans leurs têtes et leur donnaient des allures de coupables allant à l'échaffaud. Sofia aurait voulu pouvoir s'excuser en privé auprès de Tab, lui expliquer...mais lui expliquer quoi ? Une curiosité maladive et déplacée ? Le goût de la transgression ? Son besoin de savoir quoiqu'il en coûte ? Elle se souvenait que Tab ne lésinait pas quand il s'agissait de punir un manquement à la règle, même si ce n'était pas elle qui sévissait directement.

Dans un silence pesant, elles se dirigèrent vers la sortie arrière du Pensionnat et les filles se rendirent compte avec effroi que Tab prenait la direction des bâtiments situés au fond du parc. Elle marchait d'un bon pas, les entraînant à sa suite, toujours sans décrocher un mot. Pourtant elle affichait un sourire flamboyant mais les trois complices ne voyaient que son dos, droit, hautain, indifférent... rien de très rassurant. Elles parvinrent ainsi devant la porte grillagée qu'elles franchirent sans s'arrêter pour se diriger directement vers la porte des studios. Il y avait foule dans les couloirs et la moitié des lampes rouges, situées au-dessus des portes, étaient allumées. Elles croisèrent du personnel, qui semblait à peine les remarquer. Tab les fit pénétrer dans une des loges et se planta devant elles.

" Vous aimez le cinéma, non ? Il semble même que vous présentiez le plus vif intérêt pour nos studios, ; alors vous allez avoir la chance de participer à un de nos tournages. Voici vos tenues. Enfilez-les."

Froidement, elle leur désignait trois combinaisons de latex, surmontées de cagoules seulement percées au niveau de la bouche et des yeux. Chaque combinaison était découpée de telle façon à laisser apparaitre les seins et l'intimité de la personne qui la portait.Fetish_Tempter_by_Tenebris_Damsel

Chacune à son tour prit l'improbable tenue que leur tendait Mademoiselle Tab sans oser proférer une parole de protestation ou de défense. Sofia se saisit de la sienne du bout des doigts, en plantant ses yeux dans ceux de Tab qui se contenta de hausser les sourcils et de lui décocher un sourire de biais avec un hochement de tête sans appel. Puis elle planta ses mains sur ses hanches et attendit, tapotant du bout du pied, que les pensionnaires quittent leur costume pour revêtir leur tenue, en les détaillant d'un oeil inquisiteur et professionnel. Ses trois corps, très différents dans leurs proportions, mais tous harmonieux, feraient merveille ainsi vêtus dans la scène qu'elle s'apprêtait à tourner et elle appréciait à sa juste valeur ce cadeau inespéré. Dès qu'elles furent prêtes, et ce ne fut pas une mince affaire tant elles étaient peu habituées à revêtir ce type de combinaison et aussi tendues que mal à l'aise, elle les entraîna à sa suite vers le studio. Leur entrée fut salué par une agitation générale et les remarques moqueuses et acerbes fusèrent. Une des actrices finit par interpeler Tab

"Qu'est-ce que tu nous fait là, Tab ? Tu embauches d'autres filles sans nous prévenir ?"

Tab laissa échapper un rire mélodieux.

"Mais enfin ma chérie, pour qui me prends-tu ? Je vous fais un cadeau et voilà comment je suis remerciée !? Ce n'est pas vous qui me posiez des questions sur le Pensionnat sans arrêt ? Et bien voilà, je vous offre trois charmantes pensionnaires qui vous apporteront bien des réponses je crois, trois vilaines curieuses qui viennent payer ainsi le fait de s'être très mal conduites !"

Les trois en question se tenaient immobiles et gauches, plantées au beau milieu du studio sans savoir que faire d'elles-mêmes. Des techniciens s'agitaient derrière des appareillages d'où pendaient des cables à profusion. Deux hommes tenaient des caméras sur leur épaule, un autre leur adressa un clin d'oeil moqueur de derrière son appareil posé sur pied. Il y avait deux autres femmes dans la pièce, pareilleument vêtues de tenues noires moulantes et lustrées qui ne cachaient rien de leurs formes avantageuses. Le décor représentait une salle de chateau de style médieval, somme toute conventionnel, une cheminée imposante couvrant le mur du fond. Devant le faux foyer, on avait disposé trois fauteuils Voltaire en face d'un cheval d'arçon. Tab désigna les fauteuils aux pensionnaires et, faussement magnanime, lança:

"Voici vos places pour la scène du chateau, Mesdemoiselles."

Play_with_meElle installa Sofia sur le fauteuil du centre, Inge à sa gauche et Agathe à sa droite. Elle leur fit poser les jambes écartées sur les accoudoirs des fauteuils. Les trois filles se laissaient manipulées sans oser un geste. Se reculant, elle observa l'ensemble puis, prenant la main d'Agathe, elle la posa sur l'intimité de Sofia, faisant de même pour Inge. D'autorité, elle prit les poignets de Sofia et posa ses mains entre les cuisses de ses deux comparses.

"Voilà ! Pendant la scène, votre fonction sera de vous caresser mutuellement.C'est tout pour l'instant:"

Puis allant s'asseoir sur un fauteuil pliant, elle fit signe aux deux actrices de s'approcher.

Se caresser.... Sofia avait autant envie de donner et de recevoir des caresses que de subir le fouet chez Malthazar ; sans doute , d'ailleurs, aurait-elle préféré le fouet ! Cependant, elle ne pouvait nier que le toucher délicat des mains de ses deux compagnes, dont les doigts navigaient suavement de l'intérieur de ses cuisses à son initmité, était loin de la laisser de marbre. Dans cette position si indécente, que leur avait imposé Tab, les caresses, qui passaient des frôlement sur la matière étonnante de la combinaison à des effleurements plus précis sur la peau nue, reçues ou données, étaient de l'ordre à chavirer les sens des plus réfractaires. Et Sofia était loin d'être réfractaire à ce genre de plaisir. D'autant que sous leurs yeux, au centre du demi cercle que formait leur triade érotique, les deux actrices mêlaient leurs mains et leurs bouches dans un dialogue de peau d'une lenteur terriblement sensuelle et qui évoquait un feu encore contenu.

Tab avait distribué ses consignes et laissait maintenant évoluer les deux actrices ; c'était sa façon de diriger ses tournages. Elle choisissait ses actrices pour leur réel goût des étreintes féminines, et ne laissait pas la place à de froides profesionnelles qui ne tireraient aucun plaisir des scènes tournées. Toute son oeuvre, qui ne serait sûrement jamais reconnue par la profession, tendait vers une recherche du plaisir. Elle brodait ses scènes en fonction des appétits des actrices qui se livraient devant elle. Quelques gestes discrets pour faire bouger une caméra ou l'autre ; ses techniciens la connaissaient sur le bout des ongles et répondaient parfaitement à ses moindres sollicitations. Les filles savaient ce qu'elles avaient à faire et se caressaient lascivements devant les caméras. Tab n'exigeait aucune posture particulière, comme on en voyait souvent dans les films pornographiques, elle préfèrait laisser les actrices suivre leur idée et les cameramen s'en arrangeaient. La brune faisait glisser doucement le fourreau de sa compagne, le long de son corps de madone, révélant une peau aussi blanche que le lait. red_couch_by_ChastityChevy

Les paupières à demi closes, regard happé par le ballet des deux corps, retenant ses soupirs, Sofia se livrait aux caresses en rendant frémissement pour frémissement. Ce que son corps recevait et accueillait avec ravissement, elle l'offrait en retour en complice, en amie, en amante tant à sa droite qu'à sa gauche sans pouvoir se détacher de l'emprise de la scène qui se déroulait sous ses yeux. L'immobilité forcée, dans la posture obscène, la sensation de n'être qu'un élément du décor, entravaient sa volupté. Bien que prenant un indéniable plaisir, elle aurait voulu pouvoir bouger, oser suivre les élans de sa chair, obéir à cette envie d'aller goûter ce sein blanc que pétrissait et embrassait avec lenteur la sculpturale brune. Elle bascula un peu dans le fauteuil, offrant davantage son sexe épanoui, détourna la tête et ferma les yeux. Ainsi elle plongeait en elle, sur ses sensations, sur le ressenti de ses doigts jouant sur la nacre des chairs jumelles qui l'encadraient.

Elle ne vit donc pas Tab se lever et parler discrètement à l'oreille des deux cameramen avant de commencer à se deshabiller, révèlant son corps parfait délicatement doré par le soleil. Défaisant sa queue de cheval, ses cheveux se répandirent sur ses épaules, longue crinière noir de jais, sauvage et sensuelle. Elle prit un petit loup de cuir noir et en couvrit ses yeux. S'avançant vers les deux actrices, elle joignit un instant ses baisers à ceux des voluptueuses prêtresses de Sapho. Leurs mains s'emmêlèrent et c'est elle qui fit glisser la robe de la seconde pour révèler son corps. Elle échangea ainsi, quelques instants, des caresses partagées avant de les laisser pour s'avancer vers les fauteuils ; se campant face au voltaire central, les cuisses légèrements écartées, elle fit signe aux deux jeunes femmes d'avancer leurs mains libres et de venir la caresser sans pour autant cesser leur manège sur le sexe ouvert de Sofia.

Des profondeurs de l'abandon où elle s'était plongée, Sofia perçut pourtant la chaleur d'une présence nouvelle, soudain toute proche. Une fragrance subtile, qui vint titiller son odorat et lui évoquer une réminiscence imprécise, une légère modification dans le rythme des caresses qui lui étaient prodiguées, lui confirmèrent son impression. Un moment, elle hésita à sortir de son voluptueux bien-être mais elle finit par céder à la curiosité. Redressant la tête, elle descilla lentement les paupières et se trouva dans l'ombre du corps qui lui faisait face. Peinant à accomoder, elle détailla lentement la silhouette, relevant son visage vers celui qui la dominait et découvrit un sourire qu'elle identifia immédiatement. Tab se tenait face à elle, jambes écartées, son intimité luisante de plaisir, communiqué par l'adresse d'Agathe et Inge, à hauteur de son visage.

Tab ondula sur les doigts qui jouaient en elle, tout en plongeant ses yeux dans ceux de Sofia. Les caresses d'Inge, bien qu'attentionnées, étaient maladroites, tant il est difficile de donner du plaisir à deux personnes tout en en recevant. Tab laissa la scène se faire un peu, goûtant pleinement la situation, lisant l'éveil de la gourmandise dans les yeux des trois pensionnaires. Sur un signe discret, les deux actrices derrière elle cessèrent leurs caresses et s'emparèrent d'objets dissimulés sous le cheval d'arçon. Des colliers et des laisses...elles s'avancèrent vers les fauteuils, tendant une des laisses à Tab. Celle-ci saisit le collier et en entoura le cou de Sofia tandis que ses compagnes s'empressaient pour faire de même sur les deux punies restantes. Tab souffla.

"Allons, elles sont à nous ces chiennes, profitons mes belles et abusons d'elles autant qu'ils nous plaira."

Discrètement les techniciens avaient repoussé le cheval d'arçon contre le mur. Le centre de la scène était à présent occupé par un profond tapis de laine moelleux à souhait. La blonde avait choisi Agathe et l'entrainaît à part tandis que la brune tirait Inge vers elle, prenant sa bouche dans un baiser gourmand. Tab tira sur la laisse de Sofia et lui fit quitter le fauteuil de façon à ce qu'elle se retrouve à genoux en face d'elle. Posant sa main sur sa tête, elle attira son visage vers son entrecuisse.

brandt_5Sofia ne lutta ni n'hésita. Lentement, elle avança ses lèvres vers le delta humide, entre le compas soyeux des jambes, dardant une langue suave et curieuse de goûter à ses chairs odorantes dont les effluves sucrées emplissaient ses narines. Avec un soin tout particulier, elle défroissa les pétales gonflés, délicatement elle vint révéler le délicat pistil qui pulsait son désir et, sentant la main de Tab se faire plus insisitant sur ses cheveux, elle plongea sa bouche au creux de la source pour collecter le nectar du plaisir avec autant de gourmandise que de délicatesse.

Tab gémit doucement tandis que la langue de Sofia s'enfonçait en elle, goûtant ses chairs trempées. Elle poussa son ventre contre la bouche qui la dévorait avec talent tandis que les cameras tournaient autour d'elles. Agathe était à quatre pattes, la croupe tendue, tandis qu'assise sur son dos la blonde, tournée vers ses reins, enfonçait ses doigts dans sa moiteur, tirant d'elle des cris de plaisir. Inge, silencieuse, tremblait tandis que la brune, sans jamais laisser sa bouche, étouffant ses gémissements, se collait contre elle, torturant de la façon la plus diabolique son clitoris. Les cameramen ne savaient plus où donner de la tête, passant d'un groupe à l'autre. Au bord du plaisir, Tab tira sur la laisse pour que Sofia cesse son infernale caresse. Elle la fit mettre à quattre pattes, comme ses deux compagnes, les alignant l'une contre l'autre. Elles présentaient ainsi leurs reins tendus aux trois femmes qui s'avancèrent vers elle. Sofia entendit le zip des combinaisons de latex qui coulissait révèlant leur rosette aux caméras. Lentement Tab se pencha sur Sofia et posa sa bouche contre la chair délicate de ses fesses, la léchant avec douceur.

Elle frémit sous la sollicitation et se tendit d'appréhension. Cependant, elle se cambra davantage, offrant ses rotondités épanouies aux caresses linguales, signant avec son corps une acceptation que sa bouche n'osait proférer. Tout contre elle, elle sentait ses compagnes pareillements troublées, frémissantes et offertes, et cette union des sens galvanisa son désir. Peu lui importait ce que lui ferait Tab. Elle savait pouvoir avoir confiance en elle et en sa science des corps. Tab était le grandre prêtresse des plaisirs saphiques et être livrée à elle, fut-ce pour une punition, ne pouvait que promettre le plus grand raffinement dans les plaisirs .

Tab parcourait la peau du fessier de Sofia en lentes caresses, posant délicatement sa bouche sur elle, jouant avec le velouté satiné du fessier tendu vers elle. Sa langue parcourait chaque millimètre, chaque parcelle de peau tendue. Lentement, elle se laissait glisser le long de la courbe de ses reins pour atteindre le sillon de ses fesses et déposer sa langue sur le passage qui menait à sa rosette Avec délicatesse, une de ses mains se posa sur son intimité et deux doigts habiles vinrent débusquer le clitoris qui se blotissait sous sa protection de chair. Elle l'agaça en caresses habiles, tirant sur le bouton délicat, le faisant rouler entre ses doigts. Doucement sa langue atteignit l'ourlet sombre et se mit à tourner autour de l'anneau qui pulsait, venant l'effleurer doucement, le caressant, le titillant, le forçant petit à petit. A côté d'elle, la brune enfonçait délicatement trois doigts dans l'intimité d'Inge alors qu'Agathe se mordait le poignet pour ne pas gémir tandis que la blonde qui l'avait choisie s'était allongée sous elle, attrapant son sexe de sa bouche et le dévorant avec voracité.

Publicité
Commentaires
Les Ecrits Pourpres
Publicité
Newsletter
Publicité