La question....
On m’a pourtant
assuré que tout était possible....
On promet
toujours la perspective d'un possible ma belle enfant.
Mais non je vous assure c'était plus qu'une promesse. C'était un vrai serrement.
Ah vous savez
bien on ne sait jamais vraiment ou les serrements nous mènent.
Vos mots sont peu amène monsieur vraiment.
Vous ne
pensiez pas que je dirais amen à toutes vos espérances.
Certes non, mais de la a me jeter dans la désespérance tout de même.
Comme vous y allez madame, je ne
vous retiens donc pas.
Vous ne m’avez
jamais tenu mon cher, c’est un fait.
De fait y auriez vous seulement
tenu ?
Je ne le
sais, mais la n’est plus vraiment la question n’est ce pas ?
C’est une question qui n’en est
pas une en fait
Ou voulez
vous en venir ci –fait ?
La c’est une question, vous voyez
on s’y fait.
Vous me désespérez.
La main
gracile de la jeune femme saisit son verre de liqueur et le porte à sa bouche.
Une lueur mordorée filtre par les rideaux entrouverts du petit salon. Au loin
quelques nuages s’amusent a saute mouton coupant les rayons du soleil de leur
ombre.
Fera-t-il
beau ?
Posez-moi la vraie question, je
vous donnerai la bonne réponse.
Vous l’avez-vous
la vraie question ?
Non, je n’ai que la bonne
réponse, c’est vous la poseuse.
Je ne suis
pas poseuse, je suis tisseuse.
Je vous aime
Qu’entendez
vous par la ?
Rien, on est aveugle quand on
aime.
Mais, quand
même, émois.
C’était la réponse, la seule, la
bonne.
Alors, vous
m’aimez ?
Vous avez trouvé la question.