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Les Ecrits Pourpres
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26 juin 2005

Glock

befragungsstuhl

Elle se tourne vers lui, le regard implorant. Elle sait ce qui l’attend là haut : le censeur. Soudain consciente que la punition risque d’être terrible, elle sent en elle se nouer une boule d’angoisse. Encore vaporeuse du plaisir reçu, elle ne veut songer à la morsure de la cravache sur sa peau. Le prêtre la regarde l’air désolé, il soupire.

« T’es trop mignonne toi, je peux pas te laisser retourner à l’annexe, du moins pas avant que Séverin soit un peu calmé. Bon, disons que tu restes avec moi aujourd’hui, tu vas m’aider à essayer de comprendre à quoi pouvaient servir tous ces bidules. »

Elle a envie de sauter dans les bras du prêtre, de l’embrasser, de le remercier mille fois. Elle sait que ce n’est qu’un sursis, mais il vient de lui offrir un répit, et le temps de se préparer à l’épreuve suivante. Déjà Vladimir, nu comme un vers, prenait d’étranges objets métalliques entre les mains et les tournant dans tous les sens, les étudiait avec attention. De temps en temps, il grommelait dans son épaisse barbe un étrange mélange de russe et de français d’où s’échappaient cependant des « Bordel de dieu » ou encore des « Par le cul béni de la vierge ».

Elle ne pouvait s’empêcher de sourire en entendant les blasphèmes qui sortaient de sa bouche en un flot presque continu. Elle vint le rejoindre, tandis que, debout devant une antique table, il tenait une pince rouillée l’observant sous toutes les coutures. Elle se mit à genoux devant les cuisses épaisses du prêtre et remarqua encore une fois à quel point il était musclé et puissamment bâti. Un tel corps ne pouvait s’obtenir que par un intense entraînement. Elle caressa la peau des cuisses du bout des doigts, laissant courir ses extrémités sur son pubis, contournant l’épais membre pour toucher l’intérieur de ses cuisses et revenir sur ses testicules. Le prêtre s’appuya, les fesses contre la table, et, sans bouger, la laissa faire. Ses doigts glissaient à présent sur la verge encore poisseuse d’un mélange de sperme et de ses propres sécrétions. Du bout des doigts, elle la caressa longuement avant de la saisir pour la soulever vers sa bouche et, du bout de la langue, elle caressa doucement le méat, recueillant le goût acre et musqué de son plaisir. Puis, consciencieusement, elle entreprit de lécher son gland. La caresse ne tarda pas à faire son effet sur le membre qui, se redressant, retrouva un volume impressionnant. Il avait posé les mains sur la table, décidé à la laisser faire, il adorait les fellations et cette s. semblait très douée en la matière.

Elle laissait courir sa langue sur la hampe de chair vibrante, nettoyant chaque millimètre du sexe qui se dressait devant elle. Elle n’en revenait pas qu’un tel engin ait trouvé place dans ses reins sans la déchirer. L’évocation de ce souvenir si récent et le goût salé qui remplissait sa gorge eurent tôt fait de faire naître en elle des élancements familiers dans son bas ventre. Le sexe de Vladimir était luisant de salive, elle entendait son souffle devenir plus fort. Levant la tête, elle vit les yeux brillants de désir qui l’observaient. Elle lut en eux le plaisir qu’il prenait, et le sourire que camouflait difficilement sa barbe noire était un sourire de connivence. A son tour, elle lui sourit et penchant sa tête sur le gland l’engloba entre ses lèvres lui arrachant un gémissement. Elle tétait le gland qui occupait une bonne partie de sa bouche, attendant que ses lèvres s’habituent au mandrin. Elle faisait courir sa langue sur toute la surface douce et lisse, l’enveloppant, l’entourant, le caressant, le cajolant.

Elle commença à avancer doucement sur la hampe, une main tenant la base du membre, salivant abondamment pour s’aider dans la progression ; elle entama un va et vient très lent, essayant à chaque fois de prendre un peu plus du vit dans sa bouche. Elle voulait atteindre les poils pubiens, elle voulait frotter son nez dans la broussaille noire de son bas ventre, vaincre ce membre énorme et le faire sien. Son autre main était partie rejoindre son intimité, écartant ses lèvres. Elle entreprit de caresser son clitoris qui se tendait de désir. Caressant doucement son bouton, elle s’accordait au rythme de sa fellation. A présent, les deux tiers du sexe occupaient sa gorge, elle se sentait emplie de sa présence, de sa force et de son désir. Elle avait du mal à respirer tant le bâillon de chair l’étouffait. Elle fit glisser ses doigts à l’orée de son intimité et les fit pénétrer en elle. L’onde de plaisir qui la parcourut à cet instant sembla l’ouvrir encore et elle fit glisser le reste du sexe dans sa gorge. A présent, parfaitement immobile, son nez touchait les poils pubiens du prêtre qui caressait de la main ses cheveux. Elle ne bougeait plus, bien incapable du moindre mouvement, sa langue plaquée contre son palais par le mat qui occupait sa bouche. Elle se sentait défaillir la respiration coupée, étouffant. Mais elle se força cependant à reculer doucement sur le sexe, libérant sa bouche de l’entrave, elle prit une goulée d’air et retourna à l’assaut de la tour de chair. Ses va et vient se firent de plus en plus rapides sur le sexe de Vladimir, celui-ci à présent donnait de petits coups de reins pour accompagner la fellation. Son sexe glissait en elle, rentrant et sortant dans l’antre humide de sa gorge. Dés que le membre lui en laissait la possibilité, elle le parcourait de sa langue, le lèchant, le titillant, l’agaçant, et la hampe de chair revenait en elle, l’occupant encore, l’étouffant pour ressortir et revenir encore.

Vladimir gémissait doucement, allant et venant en elle, goûtant la fellation experte et sentant le plaisir monter dans ses reins. Il prit sa tête dans ses mains énormes et imprima son rythme à la caresse, de plus en plus rapide. Il regardait sa hampe rentrer et sortir entre les lèvres distendues de s. Il écoutait ses bruits de gorges, succions et étouffements qui augmentaient encore son désir et son plaisir. Les doigts de s. s’enfonçèrent dans sa moiteur, dans sa brûlante intimité, tandis que le membre dans sa gorge, soudain, se mit à gonfler. Il allait venir. Alors, saisissant à deux mains les fesses du prêtre, elle le tira vers elle, l’enfonçant entièrement dans sa gorge. Il hoqueta en jouissant. Les jets puissants et longs vinrent frapper sa gorge, et le plaisir la submergea. Elle jouit, étouffée par le bâillon de chair, avalant tant bien que mal le sperme chaud et salé du prêtre. Le serrant contre elle, elle le maintint ainsi, sentant le membre dégonfler doucement ets’appliqua à le nettoyer de sa langue avant de le relâcher. Elle leva son visage vers lui, souriante. Il l'attrapa et la relevant, la soulevant dans ses bras, ils échangèrent un long baiser avant qu’il ne la repose.

Ils reprirent leur ouvrage, elle l’aidant à séparer les ustensiles, essayant de saisir le but et l’utilité de l’un ou l’autre. Il la regarda, étonné de ses connaissances en la matière, étonné et ravi toutefois. Il remarqua qu’elle frisonnait un peu, forcément elle devait être plus sensible que lui au froid, après tout elle n’avait pas passé son enfance dans les plaines glacées. Alors il prit la veste qu’il avait nègligeament jeté dans un coin de la chapelle et en couvrit ses épaules. Elle le remercia d’un sourire et reprit son ouvrage. Sentant de temps en temps quelque chose de dur battre contre son flanc, elle jeta un regard discret sur la poche intérieure de la veste. Elle frémit en constatant qu’il s’agissait de la crosse noire d’un pistolet. C’était décidément un bien étrange prêtre que celui-la. Elle se disait qu’elle devait se méfier de lui, que cet homme était bien trop étrange et mystérieux, pourtant elle n’y arrivait pas ; elle voulait lui faire confiance, se remettre à lui, pas à cause de sa force ou de son étrangeté, mais pour ce qu’elle avait lu dans ses yeux en relevant la tête. Il n’y avait plus cette lumière étrange, mais une infinie douceur dans son regard, rapidement, bien sûr, ses yeux avaient repris leur tenue habituelle, mais elle avait compris que pour une raison ou une autre Vladimir portait un masque. Pour quelle raison ? Elle ne le savait pas, mais elle était bien décidée à le découvrir.

jeff_glock

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Commentaires
I
je n'ai parlé que de Raspoutine ! Si l'on se penche ensuite sur la vie des Borgia, c'est encore pire... Franchement, ces faits réels me choquent plus qu'une fiction sulfureuse...
E
de ces prêcheurs à l'esprit étroit !!! Je me doutais bien qu'on aurait affaire à quelque esprit chagrin !<br /> Merci Isa pour la justesse de ta prise de position ! S'il y a chez nous transgression jubilatoire, nous laissons chacun libre de penser ce qu'il veut... ou de ne pas nous lire !<br /> <br /> Et ce n'est pas tant que l'on se sente seuls d'ailleurs ici... le compteur intégré (oui, oui) nous permet effectivement de voir que nous sommes lus (ou vus ... visiblement la catégorie ALBUM a ses adeptes !). C'est surtout le manque de réaction qui est pénible. L'impression d'avoir ouvert le théâtre de nos vies pour des (a)mateurs le plus souvent muets ! Bah, on s'y fera sans doute !<br /> Dans tous les cas, merci encore à toi !
I
Avez-vous déjà lu la vie de Raspoutine ? Ce n'est pas romancé, et c'est un exemple parmi tant d'autres... Je dirais que ce texte est sulfureux, mais en aucun cas moqueur pour les croyants !<br /> <br /> Sinon, Elle et Lui, si vous vous sentez trop seuls ici, n'hésitez pas à installer un compteur sur votre blog, et vous serez surpris du nombre de visites !!! En plus, j'ai l'impression que cela draine du monde... Et continuez à nous enchanter avec vos récits !
M
Encore que je comprenne qu'on ne puisse pas avaoir la foi. Mais se moquer ainsi des institutions et de ceux qui ont fait le choix de vétir l'habit noir pour l'amour des autres.... C'est un manque de respect pour ceux qui pensent que les mots du Christ ne sont pas vains.
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