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Les Ecrits Pourpres
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13 juin 2006

Promulgation des prix....

Chers Candidats, chers Lecteurs écrivains,,,,,

Après de longues heures de réunions, il a fallu faire un choix, il a fallu, dans l’ensemble des œuvres présentées, choisir UN gagnant. Il n’a pas fallu moins qu’un déplacement du Président du jury lui-même, dans les terres de s., pour arriver à un accord.

Mais ce fut difficile, ce fut terrible ! Arrivé sur place, le Président a fouetté l’ardeur du jury, composé de la seule s. Il en fallut des heures, et pas moins de trois tiges de bambou, puis l’utilisation effrénée de la cravache, pour arriver enfin à un cri, promulguant le résultat ,,,,, et quel résultat ! Impossible de départager les candidats…

Commençons donc la remise des prix….

inspirationPrix de l’Inspiration : Mandorie…. Que vous dire, si proche de la victoire et pourtant ! Il manquait hélas quelques expressions dans votre texte ; alors, la mort dans l’âme, nous dûmes nous résoudre à vous disqualifier,,,

Prix Découverte Pourpre : Lio… Voici une très jolie première participation, qui, je l’avoue, nous remplit dedecouverte joie. Hélas, vous aussi avez fait l’impasse sur certaines expressions, ce qui vous met hors concours pour le sprint final…

coubertin1Prix Coubertin : e…. En fait ne faudrait-il pas créer un prix spécial rien que pour vous e. ? Le Prix du sale gosse peut-être ? Non content de copier vos petites voisines, vous essayez, en plus, d’affubler un membre éminent du jury d’un short en dentelle ! Si ce n’était cet amour que je porte aux impertinents et aux sales gosses à travers le monde et cette tendresse toute révoltée de s pour les garnements, je demanderai, avec déférence bien sûr, à M. de vous passer allègrement votre short au martinet….

MAIS…Voici l’heure du Grand Prix, qui, pour une fois, ne sera pas remis à Cats, étant donné qu’elle vous a laissé à tous une chance de gagner… N’est-elle pas gentille ?

Le Grand Prix est attribué ex-aequo à Mélie, Gourgandine et TOUAMS.. Oui, vous entendez bien, un représentant du sexe mâle s’est enfin distingué.. C’est si rare que cela mérite d’être souligné et chaudement récompensé.

Mélie : Grand prix Pourpre de la composition littéraire,  Que dire d’un texte de Mélie, si ce n’est, c’est un texte de Mélie : finesse de la plume et précision littéraire font de ce petit opus un régal pour nos yeux.

- Nue ! Je la veux NUE !
- Semi-vêtue te dis-je ! c'est tellement plus érotique !

Je les entendais se disputer si tôt le matin, ces deux-là m'avaient réveillée et lorsque j'entrai dans la cuisine, lumineuse du soleil de juin, je trouvais Eros et Thanatos se chamaillant pour la énième fois, chacun de part et d'autre de la table. Ils m'avaient néanmoins préparé une tasse, un jus d'orange pressée. Deux amours. Sempiternellement opposés, mais passionnément attachés l'un à l'autre. Mes amours...

manteaurenardMal éveillée, je regardais par la fenêtre grande ouverte, au delà des champs, le soleil liant l'horizon avec les montagnes pourpres en dragons. On les nomme ainsi au pays, en raison d'une sombre histoire de château, d'un seigneur recevant d'étranges visiteurs sous les voûtes du monastère dont il aurait, dit-on, fait un donjon.

- Mais regarde-la donc, -dit Thanatos-, la voilà déjà avec ses petits tétons gonflés, à peine réveillée !

Eros me regarda, critique, et sans doute encore quelque peu nerveuse après leur dispute, elle se leva d'un bond et s'approcha de moi.
- Lève toi !
Je la regarde éberluée, la prie de se calmer, lui dit que la colère n'est pas glamour, je lui rappelle les conventions de nos accords, mais la bougresse, fâchée, ne m'entend pas et me soulevant par le bras, elle relève ma jupe fessée puis me rassied brusquement.
Je dois vous dire que chaque matin, je suis censée mettre ma jupe fessée, appelée ainsi parce qu'elle fut confectionnée de sorte à permettre aisément l'accès à ce petit cul leur servant d'éxutoire.

Ces deux-là me fixaient maintenant, guettant la moindre de mes paroles : défi, colère, insolence ?
Je pris calmement le jus d'orange, goûtant le breuvage autant que la chaleur du siège, que le soleil avait chauffé, ma peau à nue la respirant de chaque pore. Je lâchai simplement :
- Hmmmm...... merci à vous de me laisser encore un peu de mon rêve, je le tiens, il est là.

Eros, plutôt colérique, je ne dirai pas hystérique mais passionnelle oui, sembla frustrée de mon absence de réaction. Mais je la connais. Elle avait posé sous sa serviette des godes garnis de pointes et sans doute pensait-elle que je ne les avais point remarqués. Du reste, elle serait bien capable d'en user sur Thanatos, ou l'inverse. Ces deux-là ont des jeux insatiables et inimaginables.
Elle se contenta de marmonner, s'adressant à Thanatos et me fixant avec détermination :
- Avant ce soir, je lui mettrai ma lanue dans sa chatte. Elle en réclamera, encore et encoooore. Crois-moi.

Je commençais, je l'avoue, à me sentir frémissante et désireuse. Etait-ce le soleil, la chaleur, les propos de ces deux-là, mon corps tout entier suait la vie de l'envie. Mon cul m'en brûlait déjà, doux et transpirant.
Je demandais du miel.

Pendant que Thanatos se levait, un faux calme celui-ci, pour m'aller en chercher, je vis sur un coin de la fenêtre une araignée tisser sa toile, conscencieusement, méticuleusement. On eut dit qu'elle chantait, fil à fil : - soie fermes globes glob glabre. Et au fur et à mesure, la toile, concentrique, se faisait jouissivement prison.
- As-tu dit concentrique ou con sans trique ? Se railla Eros.
Surprise, je demandai :
- Ai-je parlé à haute voix ou bien me devines-tu si bien ?

A cet instant, je sursautai, ouvris les yeux : je venais d'entendre le haut parleur situé juste au dessus-de moi, une voix impersonnelle et je dois le dire, peu sensuelle, venait de m'éjecter de mon rêve par un tonitruant :

- Le sauna provence paris entre en gare... Le sauna provence paris entre en gare. Veuillez récupérer vos bagages, nous espérons que vous avez fait un bon voyage.

Gourgandine : Grand prix Pourpre de la gémellité. C’est dans ce récit qu’on en oublie de chercher les expressions imposées, tant il colle à un mélange de souvenirs charmants et d’imagination pourprisante.

Elle était belle, NUE SOUS LE MANTEAU DE RENARD dont Il avait recouvert ses frêles épaules, ses petits tétons gonflés du plaisir que ma bouche lui avait procuré avant notre départ, le souvenir de ma lanue dans sa chatte encore brûlant…
Le crépuscule nous laissait entrevoir les myriades de couleurs avec les montagnes pourpres en dragons de feu…
Elle n’avait aucune idée de l’endroit où nous la menions… L’angoisse la tenaillait, elle ne cessait de se remémorer les bribes de notre conversation qu’elle avait pu entendre « soie fermes globes glob glabre ». Cela n’avait aucun sens pour elle. Eros et Tanathos, l’attirance et la peur.
Je la mène au devant de la voiture, lui laissant entrevoir les godes garnis de pointes sur la banquette arrière, lui gemellitedemandant de choisir celui avec lequel elle devra voyager, ainsi que celui qui me remplira comme elle. M’indiquant le rouge pour elle et le noir pour moi, nous attendons Son aval pour les mettre en place. D’une pression, Il nous plie le visage contre la vitre glacée de la voiture, tournées l’une vers l’autre, accrochées par nos regards, tandis que Ses mains virtuoses nous chauffent le cul, nous préparant ainsi au voyage.
Ouvrant la portière, je saisis mon compagnon de voyage, l’installe tandis qu’elle relève ma jupe fessée à l’instant, m’accompagnant pendant son intromission… D’un soupir, je lui indique qu’elle peut prendre place à son tour, et tandis que ma main la guide, Il la sertie d’un bandeau noir sur les yeux, augmentant ainsi son trouble.
Le trajet cahotant nous arrache de petits cris, que Son sourire salue.
Alors que je l’observe, je m’aperçois qu’Il n’a pas assez serré le bandeau, lui laissant la possibilité d’entrevoir ce qui l’entoure. M’approchant avec force de contorsions douloureuses, je le lui remet en place prestement, et d’un baiser étouffe ses vaines et faibles protestations.
Le ventre noué, elle savait très bien où menait la route qui passait devant le « sauna provence paris », et cela lui glaçait les sangs.

Touams : Grand prix Pourpre d’Interprétation. Il n’est rien à rajouter, rien à dire. Si ce récit n’est pas autobiographique, on sent bien que l’auteur fait ici son coming-out et nous livre ses désirs vrais, le fond même de sa fantasmagorie, un moment vérité poignant et saisissant.

Mais vous prenez un malin plaisir à me faire bosser ! Ah mais je ne marche pas cette fois. Non non. Tenez, à la place je vais vous raconter ma vie…
Une vie bien banale, au premier abord. Mais derrière cet aspect de jeune cadre dynamique, grand, beau, intelligent, bien sous tout rapport, je cache en fait un grand désarroi.
Je me décide à vous raconter, mais veuillez pardonner mon écriture hésitante ; bien qu’anonyme, j’en tremble et suis ému.
Voila, le fait est que ma femme est une sorcière. Si si. Ca n’est pas venu d’un coup, mais petit à petit, initiation après initiation. Au début, elle n’était qu’une simple garce ; juste un petit fond de perversité ; classique en somme. Sauf que son envie sexuelle non seulement grandissait, mais prenait une tournure vraiment bizarre : je devais me plier à ses caprices. Que je vous dise aussi qu’elle m’appelle toujours par mon surnom : le renard (ça doit être pour la queue chatoyante…).
dancer_inthe_dark3Je me souviens de la première fois ou elle a abusé de son autorité :
« Viens ici, mon petit renard, viens voir ta Reine, gentille bébête »
Rendez vous compte, elle m’a ordonné de me mettre à quatre pattes, puis m’a enfoncé son gode fétiche dans le cul et m’a ordonné de mettre ma lanue dans sa chatte ; pardon, ma langue dans sa chtte ; zut, ma langue dans sa chatte. Voyez, j’en bégaye encore.
Attention, sur le coup, j’ai aimé, beaucoup même, mais c’est ensuite, quand elle m’a montré les photos prise en plaine action ; entre le bob, le gode, le bide et le reste…
Puis, voulant toujours aller plus loin, elle s’est mise à invoquer des dieux. Ces séances sont devenues notre quotidien. Moi à ces pieds, nu, plug bien inséré, ma Reine qui commence ces incantations. Tant qu’il n’y avait qu’Eros qui répondait, cela était supportable ; les idées et les ordres qui fusaient du dieu et de ma Reine me plaisait aussi : léchage de bottes, bâtons dans l’anus, cire sur les tétons…
Mais un jour elle a invoqué à la fois eros et tanathos. Tout a basculé à ce moment la. Une espèce de brume a envahi la maison un paysage est apparu ; ils étaient là, avec les montagnes pourpres en dragons.
Tanathos se mit a hurler : « soie fermes globes glob glabre, cocotte ! ». Je dois dire que sur le coup je n’ai rien compris. Pas le cas de ma Reine, elle doit avoir des dispositions. Et l’enfer s’est déchaîné. J’ai été obligé de m’épiler complètement. Eros, pour ne pas être en reste a sortie de sa poche un espèce de godes garnis de pointes rétractables. Avec télécommande. Et devinez qui tient la télécommande ? Et qui se prend les pointes dans le fion ?
Il a fallut ensuite que je me travestisse…imaginez, chers lecteurs, la touche : une micro jupe, un gode, et même des bottes talons aiguilles ; ma Reine m’en avait trouvé de magnifiques à ma pointure. Et le flash de cet appareil photo qui m’aveuglait…Et le pire, c’est que j’avais une trique prodigieuse.
« Ah de renard, tu deviens cocotte ! Tu me plais ma cocotte, viens ici que je te fouette ! »
Sur ses genoux, Madame relève ma jupe fessée magistrale…
Ah mais ce n’est pas tout. Elle m’a ensuite laissé, bien baveux et les fesses rougeoyantes pour ce diriger vers l’ordinateur. Comme de bien entendu, je l’ai suivi à quatre pattes et me suis installée entre ses cuisses, pendant que Ma Reine partait à la recherche sur Gogol pour une sortie nocturne en Provence ou Paris : « sauna provence paris». Elle a du trouver quelque chose de bien sympa car en plus de son crie de joie (qui m’a éclaté un tympan), elle m’a relevé par les cheveux et à mordus à pleines dents mes petits tétons gonflés.
« On sort ce soir ma cocotte ». J’eu beau lui expliquer que je ne pouvais pas sortir habillé(e) comme ça, elle n’en démordit pas. La simple concession : j’eu la permission de mettre un manteau.
Ce que je n’avais pas vu, c’est la pancarte accroché au dos : « NUE SOUS LE MANTEAU DE RENARD, VOILA UNE COCOTTE ». Ainsi affublé, nous sortîmes, ma Reine et moi.
Mais c’est une autre histoire…

A nos trois gagnants, voici la remise du grand prix : Le Dragon accordait trois vœux aux valeureux vainqueurs des multiples épreuves qui jalonnaient la route de sa caverne. De même, je partage ces trois vœux entre les trois gagnants de l’épreuve et ferai de mon mieux pour accéder à vos demandes…..Que chacun formule son souhait……

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Commentaires
E
semble bien aise et cela fait plaisir à voir ! <br /> Voilà encore un évènement blogosphérien qui aura brillé - comme une étoile filante - le temps pour les heureux élus de faire un voeu !<br /> Parlons-en des voeux justement :<br /> Car comme d'ahabitude, il est bon de souligner combien les voeux des soumises sont dans l'abnégation et le don (Merci gentes demoiselles) et (presque) simple à réaliser (même Paris, oui, même cela !).... si tant est que la Toile veuille bien poursuivre sans trop de bouleversement et que nos esprits, nos coeurs et nos corps point ne nous - ne se - trahissent !<br /> Par contre, pour ce qui est du voeu du soumis, même virtuello-cérébral, de ce sacripan de Touams, ah, l'on retrouve bien là le défaut des dominés mâles ... l'exigence !<br /> Mais un voeu est un voeu... auquel nous tâcherons de nous plier... quoiqu'il m'en coûte !<br /> A bientôt donc pour les suites à donner, toutes les suites...
I
Touams, entre nous, c'est ta Reine qui va être fière de sa bébête non ? Oups, j'ai rien dit et je sors... quoi que
I
Je lui avais dit à Touams que son texte avait un parfum de Grand Prix ! Par contre, il se finit bien sur "mais c'est une autre histoire" non ? Bon alors... Elle vient quand cette autre histoire ? On veut savoir ce qui lui arrive à la cocotte ! Au boulot... Comme ça, il verra comment c'est dur d'écrire une suite ! rire
M
Je suis vraiment très content de ce superbe prix "Coubertin"...C'est une belle récompense qui me va comme un gant de gardien de but. Vu, en plus mon inclinaison actuelle pour le ballon de cuir, je ne peux que me rejouir de ce trophée qui ne peux que m'encourager à persévérer ( pas dans la triche mais dans le travail, les entraînements ). Par contre je ne sais pas si M. va se satisfaire de cet accessit, je risque de goûter aux lanières : l'important c'est de...<br /> Et un grand bravo aux superbes lauréats, très inspirés, et spéciale dédicace au milieu défensif, future "ballon d'or".<br /> e.
T
C’est avec une joie non dissimulée que je me délecte de ce Grand Prix.<br /> Histoire de bien me délecter, j’en profite pour me re-servir une ‘tite goutte de whisky. Des amateurs avant que je finisse la bouteille ?<br /> Merci Douce Cats. Que vous répondre ? Que je suis diablement ravi de vous avoir impressionnée…et que votre blog est un véritable bijou.<br /> Quant à vous, Elle et Lui, le simple fait de vous avoir obligé à vous réunir pour nous départager, est déjà une belle satisfaction. En espérant quand même que vous en avez profité pour nous écrire une suite…<br /> Mon souhait…ben j’en ai un…puisque je suis démasqué…mais c’est abuser de votre gentillesse. J’aimerai que vous mettiez votre talent d’écrivains à écrire une histoire en inversant les rôles ; D deviendrait d et s deviendrait S ; ou plutôt D devient s et s devient D ; enfin une histoire de soumis et de Dragonne, quoi.
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