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Les Ecrits Pourpres
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20 août 2008

23. Cours du soir

Elle s'endormit, peu à peu, plongeant dans un sommeil réparateur alors qu'entre les murs du Pensionnat, un Sadex passablement énervé faisait les cent pas dans le bureau de Saint-Clar.

"Je dois aller me cacher, moi ? Je dois me rendre dans un quelconque trou perdu dans la montagne pour m'y terrer comme un rat ? Vous avez donc perdu la raison ?!"

Sadex semblait branché directement sur une prise triphasée et s'agitait comme un pantin, gesticulant et pérorant. Saint-Clar l'observait, les mains éternellement croisées devant son visage impassible. Ses yeux brillants détaillaient le petit homme au regard cruel ; il était moins bien mis, son costume semblait légèrement fripé, ce n'était déjà plus le Sadex qu'il connaissait.

"Voyons les choses de façon pragmatique mon cher Sadex. Cela fait plusieurs jours que nos caméras ont repéré le manège de cet étrange personnage."

Disant cela, il désignait un des écran de contrôle sur son bureau. On y apercevait un véhicule à moitié dissimulé dans les bois ainsi qu'une forme indistincte dans l'habitacle qui semblait observer le Pensionnat à l'aide de jumelles.

"Il se peut tout à fait que ce ne soit qu'un hasard ou bien il se peut que votre mystérieux agresseur vous ait suivi jusqu'ici. Quoiqu'il en soit, il serait plus prudent de vous mettre à l'abri quelques jours, du moins jusqu'à lundi, que nous puissions nous assurer que vous ne courez aucun risque."

Sadex regarda l'image légèrement floue sur l'écran. Il lui suffisait de peu de choses pour se souvenir du frôlement brûlant de la balle dans son bureau espagnol. Il n'avait aucune envie de voir se reproduire cette situation.

"Bien, j'accepte. Je partirai donc dans votre fameux abri. Mais je vous préviens, si je n'arrive plus à me sentir à l’abri chez vous ou si je ne constate pas de progrès chez Sofia , je partirai en emportant tout ce qui est mien ! Je dis bien TOUT."

Sur ces mots, il quitta la pièce en claquant la porte. Saint Clar respira profondément puis appuya sur le bouton de l'interphone. La voix suave de Tab lui répondit depuis l'annexe. ChutEroporno

"Oui ?"

Il sourit. Il connaissait ce timbre de voix : elle venait de recevoir du plaisir, c'était indéniable.

"C'est bon, je l'ai éloigné du Pensionnat pour quelques jours ; il partira demain en fin de matinée. Garde Sofia dans le chalet cette nuit, elle reprendra les cours demain après le départ de Sadex."

La voix de Tab lui répondit avec un évident plaisir

"Parfait, je la garde donc dans mon nid cette nuit. De toute façon, je vais mettre à profit tes conseils très cher ; j'ai une petite surprise pour elle ce soir."

L'interphone grésilla encore une fois et se tut. Saint-Clar souriait encore ; il se doutait parfaitement du genre de surprise que Tab préparait.

Et il savait que Sofia reviendrait au château en ayant franchi un degré supplémentaire de son apprentissage, un de ceux qui s'inscrirait en elle bien plus profondément que certains cours. Cela lui prodiguait une profonde satisfaction. En manoeuvrant comme il le faisait, il parvenait à jouer sur plusieurs tableaux à la fois et à accomplir très exactement ce qu'il souhaitait, ce pourquoi il avait fondé ce Pensionnat. Cependant, il ne pouvait oublier ce pion qui venait perturber son échiquier. Fou ou cavalier seul, cet homme embusqué demeurait une menace tant qu'il n'était pas capable d'en savoir davantage. Mais ce n'était plus qu'une question d'heures à présent. En attendant, il se concentra sur son ordinateur, pris quelques notes supplémetaires sur le dossier de Sofia, sourit en adressant un mail à Tab et se promit de convier Vlad à lire la réponse afin qu'il puisse juger par lui-même des "progrès" de sa protégée. Tab, fumant dans son bureau une longue cigarette parfumée, souriait aussi. Elle avait basculé le système de surveillance vidéo sur la chambre de Sofia et la regardait dormir. La surprise n'en serait que plus délectable. Mais elle avait le temps, elle pouvait la laisser reposer un peu ; la nuit était encore longue.

Scorpion observait l'entrée de la petite pension de famille où il avait trouvé refuge. Abrité derrière ses lunettes noires, un journal négligemment ouvert devant lui, il sirotait un café sur la terrasse d'une brasserie qui faisait face au bâtiment. Il vit les deux hommes pénétrer par la porte d'entrée et disparaître dans le hall. Repliant son journal, il saisit sa valise et se dirigea vers la voiture de location qui l'attendait au coin de la rue. Il avait repéré les traces des hommes qui le filaient depuis deux jours et avait tout de suite pris ses dispositions pour se diriger vers son refuge secondaire. Les hommes de main du Pensionnat trouveraient tout le matériel du parfait petit reporter en quête d'histoires salaces sur les stars du X. Ils en déduiraient que, se sentant repéré, il avait prit la poudre d'escampette sans demander son reste. Il n'était pas encore prêt à passer à l'action ; il lui fallait un certain nombre d'informations supplémentaires avant de se hasarder dans les murs de cet établissement.. Alors que sa voiture s'éloignait dans les ruelles de la petite ville le soleil, doucement, déclinait à l'horizon. Il sentait un creux se former dans son estomac ; l'heure du dîner approchait.

Sofia s'éveilla dans le désordre des draps, émergeant des brumes d'un rêve chaotique où elle s'était vue, courant avec Vlad dans des étendues désertiques vers une porte qui ne cessait de leur échapper. Elle se redressa dans son lit et pour chasser la désagréable sensation que lui laissait son rêve, s'étira et gagna la petite salle de bain attenante afin de prendre une douche revigorante. Elle jeta ses vêtements pèle-mêle, régla la douche sur un débit tiède et assez intense et se glissa sous l'eau avec un soupir de contentement, sentant le jet puissant fouetter son sang et la remettre d'aplomb. Elle augmenta encore le débit et fit basculer le mitigeur vers le froid. Rien de tel pour chasser les cauchemars. Elle s'ébroua sous les jets glacés.

Elle quitta enfin la petite salle de bain enveloppée d'un peignoir moelleux, après une longue séance sous l'eau qu'elle avait fini par régler au plus chaud. Tab l'attendait assise sur le lit et lui souriait froidement. La grande brune portait une tenue de cuir moulante qui épousait parfaitement ses formes et ses cheveux, noués sur sa nuque en un chignon serré, lui donnait une sévérité supplémentaire.

"Te voila enfin, je commençais à m'impatienter."

Les talons aiguilles de ses bottines claquèrent sur le parquet alors qu'elle s'avançait vers elle.

"Je t'ai apporté tes devoirs, il ne faudrait pas que tu perdes le fil de tes cours : le professeur Malthazar tient à ce que tu sois tout à fait prête samedi soir."

Doucement Tab effleura du bout de ses doigts gantés la joue de Sofia qui ferma les yeux en frissonnant, tout en continuant à tourner autour d'elle.

"Comme tu le sais, je ne suis pas particulièrement portée sur la domination ou le SM, mais je fais des exceptions pour rendre service à Malthazar. Ou quand la petite chienne me plait."

Elle nota avec beaucoup de plaisir le léger tressaillement de Sofia. Debout derrière elle, elle se saisit du col de son peignoir et l'ouvrit brutalement, révélant sa poitrine menue.

"Durant les soirées spéciales du Professeur, chaque pensionnaire se voit assignée un maître le temps des festivités. J'ai demandé à ce que tu me sois confiée... il est normal que je m'assure que tu sois bien à la hauteur après tout."

IntenseBy_RozeDeviantArtArrivée en face d'elle, tirant encore une fois sur le peignoir, elle finit par la dévêtir complètement.

"Tu es belle petite, et pour que tu sois pleinement motivée j'ai une surprise pour toi. Toute cette pièce est équipée de caméras de surveillance. Ces caméras sont reliées à un système interne très perfectionné qui permet de nombreuses utilisations. Notamment celle-ci..."

Elle saisit la télécommande posée sur le chevet de lit et enclencha l'écran LCD accroché au mur. Une image de Vlad apparut. Assis dans sa cellule, il contemplait l'écran d'un pc portable posé sur ces genoux. Lorsqu’il vit Sofia le fixer sur l'écran, il lui fit un petit signe de la main, avec un sourire, la contemplant les yeux luisant.

"Comme tu peux le constater, il voit tout ce qui se passe dans cette pièce et il pourra apprécier ton dévouement à ta formation."

Incrédule, Sofia fixa tour à tour intensément le visage de Vlad sur l'écran et celui de Tab lui faisant face. Une question muette brûlait dans ses iris sombres mais elle se taisait, trop stupéfaite de voir, et d'être vue, d'attendre sans savoir ce qui l'attendait, de vouloir et de craindre ce qu'elle voulait. Elle se concentra un instant sur l'écran, consciente de sa nudité, et adressa un sourire empli de ferveur à Vlad puis releva son visage vers Tab et énonça d'une voix un peu éteinte par l'appréhension.

"Je ne souhaite rien de plus que de pouvoir faire mes preuves, vous le savez bien."

Tab tournait toujours autour d'elle. Ses talons aiguilles résonnaient sur le plancher de la chambre alors qu'elle évaluait la jeune fille. Debout, les mains le long du corps, Sofia attendait, les yeux fixés sur le visage de Vlad qui la scrutait.

"Est-ce ainsi que se tient une soumise digne de ce nom ?"

Sa main impérieuse se posa sur son épaule. Le contact du cuir fit l'effet d'une brûlure sur la peau de Sofia. Elle fléchit et tomba sur ses genoux, ses yeux brillants toujours plantés dans les yeux de Vlad qui l'observait. Tab la cernait toujours. Fouillant son sac, elle en sortit une paire d'entraves en cuir. Give_me_more

"Mets les mains dans le dos."

Sofia obéit en silence et sentit les mains fermes de Tab lui lier les poignets ensemble.

"Redresse-toi allons, tu es aussi avachie qu'une serpillière ! Cambre-toi, et relève le menton tout en baissant les yeux. Sois fière et humble tout à la fois."

Tab relâcha un peu la pression sur Sofia pour se tourner vers l'écran fixé au mur.

"N'est-elle pas belle ainsi ?"

Sofia ne vit pas Vlad acquiescer dans sa cellule. Ses yeux baissés contemplaient les longues cuissardes de Tab. Elle frémissait d'inquiétude, incertaine sur ce qui allait advenir. Une partie de la réponse lui fut donnée très vite. Tab se retourna, se saisit d'une cravache et d'un bandeau et s'avança vers elle. Elle lui sourit avec douceur avant de l'aveugler. Sofia respira plus vite. Elle était privée de la chère présence, du contact visuel... Le bout de la cravache vint effleurer doucement sa poitrine, caresser sa joue, ses épaules, glissa sur sa nuque avant de flatter son dos. Elle sentit la pression se faire plus forte.

"Incline-toi. Je veux ta bouche sur le parquet, et ne plie pas les jambes. Je veux ton joli cul bien cambré."

Elle obéit, contractant douloureusement ses abdos pour ne pas chuter lourdement, la bouche la première sur le plancher, en se penchant ainsi sans l'appui de ses mains. Elle sentit ses reins cambrés tendre ses rotondités comme une offrande et donner libre vue sur son oeillet serré d'appréhension. Elle se savait obscène posée de la sorte au sol et, à l'idée que Vlad jouissait de ce spectacle, son ventre se contracta sur une décharge de désir. Respirant l'odeur douceâtre de l'encaustique du plancher, elle demeura, obéissante, dans la position, toute palpitantante d'attente et de crainte. La caresse de la cravache dans le creux de ses reins la fit tressaillir et elle se mordit les lèvres pour ne pas gémir. Tab prenait tout son temps pour exacerber ses nerfs.

Elle jouait avec le bout de sa cravache, s'amusant à la glisser contre son intimité, s'amusant de son trouble, caressant son clitoris, revenant sur ses fesses dans un effleurement. Brusquement, la cravache délaissa ses reins et s'abattit d'un coup sec sur ses rotondités. Sofia poussa un petit cri. Se crispant, elle lutta contre la tension de tous ses muscles alors que la cravache recommençait à la caresser.

"Tu es une bonne pouliche, tu vas beaucoup plaire j'en suis certaine."

Barreecart_lementLa cravache s'abattit une fois de plus sur elle, un peu plus fort.

"Tu as un très joli cul, un plaisir à cravacher."

Et la cravache s'abattit à trois reprises sur ses fesses. Sofia se mordit les lèvres. Tab ne lésinait pas et le claquement sec retentissait comme une détonation chaque fois que la langue de cuir touchait sa peau.

"En plus tu aimes ça... ça se voit tout de suite ; c'est la première fois que je prends plaisir à fouetter quelqu'un à ce point..."

La cravache s'abattit une dizaine de fois sur elle. Lorsque les coups cessèrent, Sofia poussa un long soupir gémissant, écoutant les pas de Tab qui s'activait autour d'elle. Ses narines furent emplies par l'odeur du cuir de ses bottes. Le bout de la cravache tapota son visage.

"Relève un peu le visage. Sors ta langue... tu as une jolie langue de salope. Allez, lèche mes bottes, et fais ça bien."

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