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Les Ecrits Pourpres
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24 août 2008

24. Jusqu'au bout...

A nouveau ses muscles se contractèrent douloureusement et elle se plia aux ordres de Tab avec une totale soumission. A aucun moment, sans doute parce que Vlad était là, si proche par l'image, il ne lui venait à l'idée de refuser, de se refuser. Elle darda la langue, visage crispé, les muscles brûlants et tirant douloureusement dans l'effort qu'elle faisait pour lécher les jambières avec application, avec douceur, sans à coup, comme si elle caressait les pieds nus, cherchant l'empreinte des orteils sous la fine paroi de cuir. Malgré la douleur, elle prenait du plaisir à laisser le goût du cuir envahir ses papilles, à cette quête de la chair sous la peau animale, à ces méticuleuses caresses linguales, à cette position animale si humiliante. Elle se donnait totalement à sa tâche et son dos se couvrait d'une fine pellicule de transpiration, tant ses efforts et le désir la torturaient.DUBIGEON1

La cravache s'abattit sur ses fesses avec force, la faisant sursauter et cesser là son mouvement. Elle releva légèrement la tête en gémissant.

"Continue ce que tu faisais petite chienne, ne t'arrête pas."

Et Sofia rabaissa son visage alors que la cravache reprenait son oeuvre, martelant son postérieur en une cadence rapide et bien rythmée. Les claquements secs se succédaient de façon impitoyables, hypnotiques. Tab maniait la cravache avec un plaisir nouveau, sentant la langue appliquée oeuvrer sur ses bottes et faire naître son désir. Elle cessa cependant et, soulevant le menton de Sofia en y appliquant le bout de la cravache, l'invita fermement à se relever.

"Remets-toi en position, et redresse ton dos, cambre tes reins, tends ta poitrine en avant. Allons !"

Le plat de la cravache commença à caresser ses tétons dressés, ses seins gonflés.

"C'est que ça t'excite, ils sont tout durs...tant mieux ils n'en sont que plus sensibles."

La cravache se mit à gifler doucement le bout de ses seins, les faisant tressauter. Avec application, Tab faisait danser la cravache en mouvement latéraux de va et vient. Sofia gémit doucement sous la morsure du cuir qui s'acharnait sur ses seins, le ventre aussi brûlant que la pointe des ses seins. Tab sourit en la regardant trembler pour s'efforcer de s'offrir malgré tout aux tortures qu'elle lui prodiguait.

"Je vois que tu es réceptive ma belle. On va passer à quelque chose de plus sérieux. Penche-toi légèrement en avant... voilà, c'est bien."

Elle entendit un cliquetis et sentit le contact du métal froid sur son téton, suivie par une morsure alors que la pince se refermait sur sa chair.

La sensation était déjà surprenante en temps normal - brûlure froide du métal, élancement chaud du sang qui lutte pour affluer sur des chairs qu'il ne peut guère atteindre - mais sa vision occultée décuplait ces ressentis. Elle soupira et sa respiration s'accéléra un peu. Jusqu'à ce que ses chairs s'accoutument. Lorsqu'elle parvint à retrouver une peu de calme, une nouvelle morsure sur son autre sein vint la faire chavirer. Elle se cabra, se tortillant maladroitement sur ses genoux quelques secondes, respiration chaotique, joues rosies par les sensations contradictoires qui la bousculaient. Et le calme revint. Son corps acceptait, assimilait la douleur, goûtait le baiser froid et cruel du métal. Son épiderme tressaillait, couvert de chair de poule, tandis que, d'elle-même, elle corrigeait sa position pour se replacer correctement, reins cambrés, droite, fière et humble à la fois.

"C'est bien petite, ne bouge pas."

AgainElle entendit un frottement léger dans son dos et les lanières du martinet se mirent à tomber sur ses épaules, courir sur ses reins et ses fesses. Les brins de cuir épais volaient dans les airs, retombaient avec un bruit d'averse sur son corps. Au bout de quelques instants, Tab cessa son traitement et fouilla encore son sac. Sofia tendait l'oreille, sentant ses chairs brûlantes la lancer, se demandant ce qui lui était réservé. Soudain la traction sur le bout de son sein se fit plus forte. Tab venait de poser un poids à la pince qui enserrait son mamelon. Oeuvrant rapidement, elle fixa un poids identique à son autre sein. Les poids étaient des petites plaques métalliques, gravées 300 et reliés à une chaînette. Ils pendaient à présent à ses seins.

"C'est parfait, penche-toi un peu en avant qu'ils puissent se balancer."

Tab se repositionna dans son dos, appréciant avec un sourire à l'adresse de Vlad la docilité de la jeune femme et les coups de martinet se remirent à pleuvoir. Appliqués avec énergie, ils cinglaient sa peau, tombant en rafales sur son corps qui pourtant ne cessait de s'offrir. A chaque coup de martinet, les poids se balançaient mollement au bout de leur chaîne, tirant sur sa chair. Sofia serrait les dents et grimaçait de douleur ; la pointe de ses seins brûlaient atrocement. Enfin son visage se détendit et elle entrouvrit la bouche sur un râle alors que Tab la cinglait avec une force nouvelle, faisant résonner chaque coup comme un coup de canon.

La jeune fille se mit à gémir plus fort, en rythme, sous la pluie des lanières, comme si sa voix pouvait soulager son corps échauffé par les coups, martyrisé par la contrainte, éreinté par les sensations multiples. Elle ondulait lentement, comme une liane sous la tempête, sans s'en rendre compte, et son mouvement ne faisait que démultiplier les balancements des poids, augmentant encore les perturbations de ses nerfs et de son sang. Douleur et plaisir le disputait à ses sens. Tout son corps se consumait ; sa peau rougeoyait, son sang était lave, ses muscles acier incandescent, ses seins deux tisons ardents. Un vertige la saisit. Elle ne tenait plus qu'à peine la position sur ses jambes tremblantes et, entre ses cuisses crispées, son intimité pulsait douloureusement sous un orage tropical. Sous la flagellation, son corps chancelait, se relevait, ployait plus fort, prêt à s'effondrer, bousculé par les sensations.

Tab s'immobilisa, regardant Sofia tanguer de gauche à droite en balançant mollement les poids qui s'entrechoquaient l'un contre l'autre. Elle s'inclina face à elle.

"Tu aimes cela ? ça te plaît n'est-ce pas ?"

Mais la question de Tab n'attendait pas de réponse ; elle se saisit vivement d'un des poids et, tirant dessus, lui arracha la pince du téton. Sofia hurla de douleur lorsque le feu se répandit dans sa poitrine, irradiant son corps d'une brûlure inconnue à ce jour. C'était comme si soudain une mâchoire d'acier s'était refermée sur elle au lieu de la libérer. Elle faillit s'effondrer au sol mais n'en eut pas le loisir. La main de Tab se saisit d'une poignée de ses cheveux et la maintint relevée.

"Allons ne tombe pas ainsi ma garce, ce n'est pas fini. Il te faudra supporter beaucoup plus lors des jeux chez Malthazar..."

Et tirant sa tête près de son entrejambe, elle frotta le visage de Sofia contre le cuir de son pantalon.

"Hmmmm, viens ma belle, frotte-toi contre moi. Allons et sors ta langue pour me caresser."

Alors que Sofia enfonçait son visage entre les cuisses fermes de Tab, celle-ci saisit le poids restant d'une main et se mit à jouer avec, s'amusant des frémissements de crainte de la jeune fille. Elle le tirait doucement vers le haut tendant le téton douloureux... Puis, saisissant d'une main ferme la nuque de Sofia et la maintenant contre elle, elle arracha d'un geste vif la deuxième pince.

Sofia ouvrit la bouche sur un nouveau cri... mais qui demeura muet cette fois. Se raidissant sous l'intensité de la douleur, elle se colla à l'entrejambe de Tab, happant le cuir à pleine bouche, y enfouissant sa douleur, se gorgeant de l'odeur musquée de la peau, du parfum suave qui en transpirait. Elle s'activait pour s'oublier dans l'autre, pour annihiler la révolte de ses chairs dans le ravissement du plaisir donné. Graduellement la brûlure de ses seins s'atténua et ses caresses buccales se firent moins désordonnées et moins avides, plus sensuelles et plus étudiées au fur et à mesure que son corps se détendait. Et songeant à nouveau à Vlad, elle cambra ses reins avec application pour lui offrir le plus parfait spectacle de sa soumission.

"Tu tends tes fesses petite catin, c'est bien, cambre-toi bien comme ça, tu es parfaite."

Tab la maintenait contre son entrejambe, appréciant la caresse de la langue qui cherchait son intimité à travers le cuir du pantalon. Elle la repoussa brusquement.

"C'est bien, mais ce n'est pas fini, mets toi à quatre pattes, allons.."

Sofia, obéissant aussitôt, prit la position en tressaillant, tendant ses reins, creusant son dos pour faire ressortir ses fesses et les offrir encore, pour se donner obscène et impudique au regard de Vlad. Tab se saisit d'un collier de cuir épais et large qu'elle passa autour du cou de la jeune femme, y fixant une laisse. Tirant sur cette entrave, elle la fit avancer et se placer en face du lit. AtaMe

"C'est bien ma chienne, ne bouge pas."

Rapidement, elle défit son pantalon de cuir et le fit glisser sur ses longues jambes, dévoilant son sexe nu. Elle s'installa assise sur le rebord du lit, les cuisses ouvertes. Tirant sur la chaîne, elle attira Sofia à elle.

"Allons, lèche-moi petite chienne, lèche ta maîtresse qu'on voit si ta langue est aussi habile lorsque tu donnes du plaisir que lorsque tu parles."

Tête baissée, sous ses mèches de cheveux rebelles, Sofia, malgré ses peurs, esquissa un demi sourire amusé, tout en avançant lentement à quatre pattes, féline plus que chienne, pour venir se positionner entre les jambes légèrement ouvertes de Tab. Y frottant doucement son visage, sa bouche sur un genou, sa joue à l'intérieur de la cuisse, sa langue dans le pli de l'aine, elle invita Tab à s'ouvrir davantage. Et avant que d'approcher plus encore, elle effleura l'intimité de son souffle longuement puis, pointant sa langue, elle en écarta délicatement les lèvres, les titillant doucement, les aspirant un peu, les relâchant dans un soupir chaud, et enfin s'insinua entre les chairs nacrées et odorantes, cherchant le bouton turgescent qui reçut toute son attention. Tab avait posé une main impérieuse sur la base de son crâne, en tirant sur la laisse de l'autre, mais au fur et à mesure qu'elle offrait son sexe à la douceur de la bouche de Sofia, la main se faisait plus câline et la laisse plus souple

Elle ne pouvait cesser de caresser les cheveux de Sofia, goûtant le plaisir de sa bouche experte et attentionnée. Cette petite avait tous les talents. Mais cela ne pouvait s'arrêter là, il lui fallait laisser un peu de côté cet orgasme qu'elle sentait grandir dans son ventre avant qu'il n'envahisse son corps. Elle fit signe à l'ombre, qui s'était discrètement glissée dans la chambre tandis qu'elle la fouettait, de s'avancer vers la jeune femme toujours à genoux. Deux mains larges se posèrent sur les reins de Sofia, malaxant ses globes tendus et les ouvrant. Inquiète, elle s'immobilisa, relevant la tête, mais la main de Tab la rabattit sur son entrejambe.

"Quoi qu'il se passe, ne cesse pas de lécher."

Sofia se remit à son ouvrage alors que les doigts de l'homme caressaient son entrejambe, ouvraient ses lèvres intimes. Il émit un grognement de satisfaction en découvrant le sexe trempé de la jeune femme. Ses doigts dévoilèrent son clitoris et le caressèrent avec application et douceur. Les reins de la jeune femme se mirent à tanguer au rythme de la caresse. Elle se sentait indécente, tendant sa croupe vers la caresse de l'inconnu, enfonçant sa langue dans la moiteur du sexe qui s'offrait à elle. Dans un frisson délicieux, elle sentit un souffle chaud sur ses fesses et une bouche venir se coller à son intime. Une langue habile s'activa, effleura, caressa et se mit à lécher son anneau étroit, poussant dessus jusqu'à fouiller son anus.

LAURENZI__CARNALISA3La sensation lui noua le ventre sur un spasme de plaisir et elle plongea plus loin sa langue dans l'intimité qu'elle harcelait voluptueusement, se délectant du nectar qu'elle y faisait sourdre. La langue qui pénétrait ses reins était douce, exigeante pourtant, massant son sphincter, l'ouvrant avec habileté mais avec beaucoup de délicatesse. Forte et douce comme elle aimait. Elle se cambra plus fort en ronronnant de plaisir. Elle savait quel spectacle elle offrait, combien elle était indécente offrant et s'offrant avec une passion mal contenue. Elle savait et le voulait. Peu importe QUI était là dans son dos. Elle était un corps dolent et brûlant à la fois, poupée de chair offerte à son amour de voyeur, aux yeux de son Maître et son ventre s'affolait, palpitant de désir à la pensée de ce don. Elle voulait tout à la fois, conduire Tab à la jouissance, se donner, prendre et être prise. La puissance de son désir l'effarait et l'emportait.

Elle sentit la langue se retirer de ses reins et la caresse sur son anneau cesser. La bouche, en cessant son manège à point nommé, le laissa frémissante de désir et ouverte. Elle en aurait râler de frustration si elle avait osé mais elle entendit le zip d'un éclair ; l'homme ouvrait son pantalon. Elle frissonna et le sentit poser ses mains dans le creux de ses reins, ouvrir ses rotondités. Il positionna son gland turgescent contre l'anneau palpitant. Saisissant sa taille, il la tint un instant ainsi, son dard posé contre sa rosette, terrible menace tant voulue. Puis, sur un signe de la tête de Tab, il enfonça toute la longueur de son membre épais dans ses reins, d'une longue poussée. Sofia dressa son visage, feulant de plaisir et de douleur mêlée. Le membre, comme une barre d’acier, la perforait de sa présence impérieuse. Tab rabattit sa tête sur son sexe.

"Continue de me lécher. Montre à ton Maître comment tu peux donner et recevoir pour son plus grand plaisir petite chienne."

L'homme enfoncé dans ses reins saisit fermement sa taille et entama un va et vient fougueux, la prenant comme un métronome, sans la moindre hésitation. Sofia se dit que Tab avait dû demander l'assistance d'un des acteurs qui résidait dans la demeure ; le sexe qui la prenait était une véritable machine qui semblait ne jamais vouloir cesser son œuvre en elle. Il fallait toute la force et la volonté de Tab pour arriver à maintenir la bouche de la jeune femme contre son sexe tant l'homme s'échinait à grands coups de boutoir.

Et malgré les efforts conjugués de Tab et le désir sincère et presque rageur de Sofia de donner du plaisir autant qu'elle recevait de feu dans ses reins, elle ne put s'empêcher de relever la tête pour pousser des râles de plus en plus rapprochés sous les assauts répétés qui ne lui laissaient aucun répit. Elle perdit toute contenance sous la cadence infernale qui lui était imposée, devenant de moins en moins apte à s'occuper de Tab. La houle du plaisir, mêlée à la douleur de la pénétration sans concession, ravageait sa volonté, brisait ses élans. Elle feulait sans trêve, bouche ouverte, langue tendue sans plus atteindre son but qu'épisodiquement, jambes tremblantes sous les claquements de l'intromission. Dans un éclair de lucidité, elle tenta de se ressaisir, de modifier le rythme de la pénétration en s'arque boutant puis en ondulant deux trois fois plus lentement afin d'atténuer ses sensations. Mais les mains puissantes s'accrochèrent à ses hanches, la firent céder et le chibre impérieux la perfora plus fort encore. Elle pensa qu'il la déchirait. Qu’il la tuait... le plaisir, violent, sauvage, l'anéantissait. Elle cria.imageEROS2

L'homme ne ralentissait pas le moins du monde son rythme bien qu'il perçut parfaitement ses efforts pour lui échapper. Bien au contraire. Il savait ce qu'il avait à faire et échangea un sourire complice avec Tab avant de redoubler d'ardeur, utilisant Sofia comme un jouet. Elle l'entendait à présent ahaner dans son dos alors qu'il accélérait et intensifiait sa prise sur elle, serrant sa taille inexorablement. Le sexe entrant et sortant de ses reins, glissant dans son corps avec une fougue affolante, la poussait jusqu'au déséquilibre. Elle s'effondra, la bouche plaquée sur le sexe impatient, incapable de se maintenir davantage. Tab la reçut, s'accrocha à elle, les deux mains dans ses cheveux, la maintenant fermement plaquée contre son intimité, et tendit ses hanches frénétiquement vers sa bouche, secouant la tête de gauche à droite. Il était temps pour elle de laisser venir le plaisir. Elle cria soudain en s'arc-boutant, un long hululement qui rebondit contre les murs de la chambre, s'abandonnant à la jouissance. A ce cri, l'homme empala Sofia de tout son long et s'immobilisa, la maintenant fermement contre le sexe trempé pour qu'elle goûte le plaisir qu'elle offrait à sa maîtresse. Le visage plaqué à l'intimité, presque à étouffer, Sofia sentait sa partenaire ruisseler sur ses lèvres, secouée de spasme et, presque en apnée, dolente, elle recueillait le fruit de son plaisir du bout de la langue. Tab reprit son souffle lentement, caressant la nuque trempée de transpiration de la jeune femme qui continuait à la cajoler malgré l'inconfort de sa position. Elle sourit et adressa un bref hochement de tête à l'homme qui reprit immédiatement son ouvrage ; tirant les cheveux de Sofia vers l'arrière pour la détacher et l'obliger à arquer davantage son cops, il la pistonna de plus belle, la prenant avec furie. S'emparant de ses seins, il la releva brusquement contre son torse et, tout en les malaxant avec avidité, il la défonça de coups de reins rageurs.

Elle s'abandonna complètement à sa puissance, à ses exigences, le regard aveuglé cherchant parfois désespérément à se fixer dans l'espace sur le point hypothétique de la cam, comme pour y accrocher la fierté de son abandon. Et puis, sa tête s'inclinant dans la houle, son corps cédant, s'offrant toujours davantage, elle ne fut plus que docilité et feu, chair offerte, jouet ardent et ballotté, se cabrant sous les coups de reins dans des feulements gutturaux. Cette force qui l'emportait, ne lui laissant aucun échappatoire, l'affolait, lui faisait perdre toute notion de temps et de lieu, la brisait comme une lame de fonds.

Elle le sentit grossir encore dans son corps, se raidir un peu plus. Soudain, il lui arracha son bandeau. Elle cligna des yeux, éblouie par cette soudaine clarté, un peu perdue, pantelante et haletante, pour constater qu'elle se tenait face à l'écran plasma. Vlad la regardait, sexe dressé, sa main s'agitant frénétiquement sur son chibre, allant et venant avec rage, les yeux écarquillés et brillants. Elle gémit encore alors que l'homme dans ses reins continuait à la forcer ; elle se laissa emporter par le plaisir sous les yeux de son seul Maître, dans un long gémissement. Le sexe se retira enfin de ses reins et l'homme se releva, la maintenant toujours par les cheveux. Elle put enfin le distinguer ; un corps tanné par le soleil aux muscles saillants. Elle voulut savoir qui il était et releva les yeux mais son visage était recouvert d'une cagoule de cuir noir. Seuls son regard était visible, deux iris gris bleu brillants qui la dévisageaient. Il présenta son sexe à sa bouche, enfonçant le gland maculé de sécrétions entre ses lèvres, tout en se branlant vivement. Elle entendit la voix un peu rauque de Tab dans son dos.

"Tu peux le goûter maintenant, il est parfaitement clean."

L'homme retira son sexe de ses lèvres et gémit en lâchant une première giclée de sperme sur son visage. Elle sentit la coulée tomber sur son front et son nez, ses lèvres et son menton. La main de l'homme la saisit au menton, appuyant sur ses maxillaires pour la forcer à ouvrir la bouche et, à quelques centimètres, il lâcha une deuxième giclée de semence. Elle sentit le goût douceâtre de son sperme remplir sa gorge et son palais. Puis s'enfonçant vivement en elle, il finit de décharger au fond de sa gorge, plaquant son nez contre les poils de son pubis, offrant à Vlad le spectacle de ses soubresauts tandis qu'il se vidait dans la bouche de Sofia.

Consciencieusement, et avec une réelle délectation, elle lapa le membre, le happa profondément, avalant la semence sans en rien laisser échapper, puis nettoyant le chibre lentement, s'appliqua à le rendre net, lisse et seulement luisant de sa salive. Quand elle jugea sa tâche achever, passant une langue gourmande sur le pourtour de ses lèvres, elle releva la tête en reprenant son souffle, sourit à l'homme et planta son regard vers la cam, articulant ces mots muets à l'adresse de Vlad

"Je t'aime mon Maître!".

Seulement alors, elle se rendit compte que ses jambes tremblaient, qu'elle était épuisée et endolorie. Son regard papillonna un instant, incertain, cherchant un appui, un réconfort que ne pouvait lui offrir Celui à qui elle venait de faire le don de son abandon et qui demeurait loin, trop loin, derrière la nébuleuse de l'écran.

Elle sentit deux mains douces et chaudes peser sur ses épaules et caresser sa tête. Les lèvres chaudes de Tab se posèrent dans son cou.

"Tu as été une bonne petite catin, ton Maître doit être fier de toi à présent."

Vlad acquiesça, caressant doucement son membre maculé de semence. Des yeux, il lui offrait tout son plaisir, toute la jouissance qu'il venait de recevoir d'elle. Tab la souleva doucement et défit ses liens, libérant ses mains alors que l'inconnu masqué quittait la pièce silencieusement. La star du X l'allongea sur le lit et se colla contre elle, caressant doucement son visage.

BetceeMay8__Window__106_by_photoscot"Bientôt ma belle, bientôt... tu pourras lui offrir tout cela en personne, tu l'as vu jouir, tu as vu son plaisir, c'est ton cadeau, ce que tu as su lui offrir et qu'il te donne en retour. Bientôt ton abandon sera récompensé et ton don magnifié dans ses bras."

Les lèvres de Tab vinrent chercher les siennes lentement et savourer le goût suave qui emplissait encore sa bouche.

Elle répondit à la douceur du baiser de Tab, se coulant entre ses bras. Elle appréciait cette tendresse sensuelle, cette proximité rassurante, la belle promesse contenue dans ses mots. Elle laissa échapper une profond soupir ; contentement, impatience, lassitude, émotion charnelle, cette expiration, presque gémissante, contenait tout cela, et bien plus encore qu'elle n'aurait su dire. Elle avait l'impression d'entamer le plus étonnant des voyages, celui qui la conduirait enfin, véritablement, auprès de Vlad, vers ses plus secrets désirs. Elle frissonna. Combien lui faudrait-il attendre encore et quelles "épreuves" devraient- elles dépasser pour y arriver ? Cela lui donnait le vertige !

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