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Les Ecrits Pourpres
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27 août 2008

25- Mise à l'épreuve

Elle finit par s'endormir, bercée par les bras de Tab, qui toujours la caressait doucement. Son sommeil fut profond et sans rêve. La séance avait été épuisante et son corps endolori se détendait enfin dans le sommeil. Lorsqu'elle fut assoupie Tab constata que Vlad aussi dormait, appuyé contre le mur de sa cellule. Elle coupa l'écran à l'aide de la télécommande et éteignit les lumières, s'endormant contre le corps de la jeune femme.

Sofia somnolait encore lorsque les premiers rayons du soleil, traversant les persiennes, éclairèrent d'une lumière ondoyante les murs pastels. Elle sentit une chaleur se propager dans son corps, se répandre dans son sang. Elle l'attribua en premier lieu au jour qui perçait dans la pièce mais se rendit rapidement compte qu'il ne s'agissait pas de cela. Elle était allongée sur le dos, les cuisses entrouvertes et, confortablement installée dans cette moiteur, le visage enfoui dans son delta, Tab l'embrassait délicatement et d'une langue habile redessinait les contours de son sexe.

Elle l'éveillait par le feu d'un désir tout neuf, aussi délicieusement surprenant qu'un baiser de soleil après un bain en eaux profondes et, les paupières encore alourdies de sommeil, Sofia s'étira comme une chatte en gémissant, conservant pourtant son corps à l'entière disposition du plaisir matutinal. Elle poussa un soupir et se souleva doucement, s'ébrouant pour s'arracher à la volupté qui gagnait sur ses défenses, et posant une main tendrement sur l'épaule de Tab, elle murmura :

"Suis-je encore punie ou bien suis-je récompensée ?" 12_29_by_oboboto

Et elle sourit à Tab qui relevait son visage pour la dévisager.

« Ni punie, ni récompensée ma belle, je veux juste te mettre en condition. Tu dois subir une nouvelle épreuve aujourd'hui et je ne veux pas que tu sois dans de mauvaises dispositions pour l'affronter."

Sofia se rembrunit, la fixant avec intensité, attendant la suite de l'énoncé de sa journée.

"J'ai deux nouvelles pour toi en fait, une bonne et une mauvaise. La bonne c'est que Sadex va prendre le large pendant quelques temps ; visiblement Monsieur lui a trouvé une cachette d'où il ne pourra plus nous nuire. La mauvaise c'est qu'avant de partir il veut constater ton évolution en tant que soumise. Et il va bien falloir lui présenter quelque chose pour ne pas éveiller ses soupçons."

Sofia se raidit à cette idée, le ventre noué d'appréhension tandis que Tab reprenait.

"Monsieur a organisé une rencontre dans son bureau, il va falloir que tu endosses un rôle ma belle, que tu fasses preuve de soumission devant celui qui pense que cette école est en train de te briser."

Tab se redressa, assise sur le lit, regardant Sofia d'un air désolé.

Sofia baissa la tête, pâle et tendue. Son menton tremblait légèrement et elle crispait ses poings de façon convulsive. Tab se demanda si la petite n'allait pas craquer. Peut-être l'avait-on surestimée et toutes ses épreuves, loin de l'avoir renforcée, l'avaient-elles trop déstabilisée ? Alors qu'elle s'apprêtait à lui tendre une main secourable, voulant lui offrir une caresse plus tendre que sensuelle, Sofia se dégagea, déliant brusquement ses jambes et d'une adroite bascule se retrouva debout près du lit, droite et déterminée. Fixant Tab, les yeux farouches, elle demanda posément :

"Dois-je revêtir une tenue particulière pour cet entretien ?"

Elle semblait avoir repris un parfait contrôle d'elle même, seule sa pâleur dénonçait encore son état d'anxiété. Et comme Tab semblait hésiter un instant de trop, Sofia la rassura :

"ça va aller Tab ! Je ne peux pas vous faire croire que ce sera simple,... ça ne l'est pas ! Mais je saurai me conformer à ce qu'on attend de moi... et je suis patiente... Cette ordure paiera un jour où l'autre et je serai toujours debout le jour où cela arrivera, alors je peux bien ramper aujourd'hui !"

Tab la fixa avec attention et lui adressa un doux sourire.

"Patience vaut mieux que force et rage."

La grande brune se releva, se dirigeant vers le placard qu'elle se mit en devoir de fouiller.

"Pendant que je cherche ce qui convient dans ce fouillis, va te doucher et apprête-toi : maquillage soigné et tout ce qui s'ensuit."

Sofia se dirigea vers la salle de bain comme un automate et, se douchant longuement, elle tenta de faire le vide dans son esprit. Quittant le cocon d'eau chaude, elle se maquilla avec soin, se parfumant et se coiffant longuement. C'est vêtue d'un peignoir qu'elle rejoignit Tab. Celle-ci la détailla.

"Tu iras remettre un peu de rouge sur les lèvres pour les faire ressortir. Voici pour toi, je vais t'aider."

imageErosD'abord elle lui passa une paire de bas noirs, qu'elle enfila avec délicatesse, lui tendit un corset de la même teinte qu'elle mit en place avec une extrême douceur, serrant les lanières peu à peu, soulignant sa taille au mieux. Sofia eut le souffle coupé pendant quelques secondes, le temps de s'habituer à respirer sans heurt sous la contrainte nouvelle. Tab finit par glisser un string noir sur ses cuisses avant de l'aider à mettre des escarpins vernis à hauts talons.

"Tiens, enfile encore ces gants noirs, ça rajoutera une note sophistiquée à l'ensemble."

Sofia se regarda dans la glace. Le corset, remontant haut, couvrait ses seins et serrait sa taille étroitement, lui dessinant une silhouette tout à fait surprenante. Tab s'approcha d'elle, tenant un collier de cuir qu'elle passa à son cou avec douceur.

"Voilà, je ne cadenasse pas le verrou du collier, un seul homme au monde pourra le faire et nous le savons toutes les deux. A présent tu es prête... et tu es superbe."

La laissant apprivoiser son image, Tab enfila rapidement une combinaison de latex moulante et noua ses cheveux en un chignon serré. Se saisissant d'une laisse d'acier, elle la fixa à l'anneau du collier et, tirant Sofia derrière elle, ouvrit la porte de la chambre.

"Allons-y ma petite chienne, on nous attend."

Raide sur ses talons, Sofia inspira brièvement, trop contrainte par le corset pour chercher l'apaisement dans un long souffle abdominal, et cligna des yeux, comme pour effacer de sa mémoire l'étonnant reflet qu'elle avait surpris dans le miroir. Puis elle suivit Tab, à petits pas prudents, son sang cognant dans ses tempes. Elle s'efforçait de ne penser à rien, de ne surtout rien anticiper et se laissait guider, à peine consciente des couloirs traversés, des regards furtifs des quelques surveillantes ou élèves sur elle. Elle était seule dans sa bulle de crainte et de courage, de détermination et d'angoisse, seule dans la sensation de vertige inéluctable contre lequel elle luttait de toutes ses forces. Ses mains étaient glacées malgré les gants, pourtant elle sentait la sueur dégouliner dans son dos.

Elles arrivèrent dans une des pièces attenante au bureau de Monsieur ; c'était une sorte de salon plongé dans une semi pénombre et orné de gravures érotiques que Saint-Clar utilisait pour des entretiens très privés. Assis sur un fauteuil, Sadex la détaillait les sourcils froncés. Monsieur de Saint-Clar se tenait debout près de la vitre et la regarda approcher le visage impassible. Alors que Tab prenait son bras pour la conduire dans la pièce, elle souffla à son oreille :

"Comme je te l'ai appris hier soir ma douce, joue ton rôle."

Puis elles avancèrent dans la pièce. Tab, saisissant la laisse, la déposa dans les mains de Sofia :

"Va présenter tes hommages à ton maître."

Et la poussant un peu, d'une tape sur les fesses, elle la fit avancer vers Sadex qui la fixait toujours, les yeux sombres.

Elle ferma lentement les yeux et inclina un peu la tête, lentement, très lentement. Devant elle, elle tenait, posée en travers de ses paumes levées, la laisse comme une offrande. Elle demeura ainsi sans bouger. Un instant. Une éternité. Le temps d'installer un grand vide blanc dans son cerveau. Elle entendit vaguement toussoter. "ON" s'impatientait. Alors doucement, elle se laissa glisser à genoux, resta encore figée dans cette position, à genoux sur ses jambes demi pliées, la tête penchée, les yeux fermées. Sa poitrine compressée montait et descendait rapidement, chair d'ambre palpitante soulignée de noir. Et devant elle, ses mains tendues, glacée dans les gants noirs, barrées par le métal de la laisse. Puis, sans précipitation, entrouvrant la bouche, tendant la langue avant de refermer ses mâchoires sur le contact froid du métal, elle plaça la laisse entre ses lèvres. Prenant tout son temps, enfin, elle se positionna à quatre pattes et tête baissée vint lentement, comme un animal craintif, jusqu'aux pieds de Sadex, sur lesquels elle colla son visage dans une caresse puis sa bouche, avec douceur, pour y lâcher la laisse, avant de darder sa langue et d'en nettoyer avec application les chaussures au cuir rutilant sur lesquelles reposaient le métal.

Sadex était on ne peut plus étonné du comportement de Sofia et agréablement surpris de ses dispositions à son égard. Il sentait la langue appliquée lustrer sa chaussure et, à travers le cuir fin de ses mocassins, agacer délicieusement ses orteils. Vraiment il ne s'attendait pas à de tels résultats. Dans son esprit, il imaginait plutôt la récupérer totalement pantelante, droguée ou abrutie par les coups. Mais elle semblait tout à fait éveillée, parfaitement consciente et se conformait parfaitement à son oeuvre.

"C'est miraculeux, ce que vos bons offices peuvent produire mon cher Saint-Clar. Je ne la reconnais plus."

Il avança un peu son buste et tendit la main pour flatter la croupe de Sofia qui portait encore les marques du fouet reçu la veille.

"Je vois que vous avez des arguments frappants."

Il se redressa, rayonnant de satisfaction, tandis que la bouche de Sofia passait à présent à sa deuxième chaussure, lui délivrant le même traitement de faveur.

Saint-Clar fixait Tab qui avait la bouche crispée dans un rictus mauvais.

Il connaissait cette expression, la brune amazone était sur le point de perdre sa réserve. D'un geste de la main, une supplique dans le regard, il lui fit discrètement signe de se retirer. Ils ne pouvaient risquer un esclandre, pas en ce moment. Tab le gratifia d'un regard furibond. Fixant un instant Sofia, ses épaules semblèrent s'affaisser et elle quitta discrètement le bureau sans se retourner. A peine dehors, son masque tomba et une grimace de fureur déforma les traits gracieux de son visage. Elle partit dans le couloir à grandes enjambées. Au passage, elle attrapa un des hommes de maison, lui faisant comprendre de la suivre. Il eut un sourire.

"On va ...... ?"

Elle le coupa tout de suite.

"Ne rêve pas mignon, on va a la salle de sports ! J'ai besoin d'un partenaire pour m'entraîner à la boxe Thaï."

Alors qu'il la suivait en déglutissant dans les couloirs, Sadex s'appuyait mollement sur le dossier de son fauteuil.

"C'est que c'est bien agréable une esclave de cet acabit mon cher Saint-Clar. Sofia, regarde... j'ai une surprise pour toi."

Alors que la jeune femme relevait la tête, il défit son pantalon de toile et, avec précaution, en sortit son membre. Sofia retint avec peine son mouvement de recul. Elle recevait en plein face la vision d'un sexe violacé, couturé de cicatrices. Visiblement il avait subi un certain nombre d'interventions chirurgicales pour retrouver forme « humaine ». Lentement, et avec une certaine fierté,il exhibait son membre reconstitué, verge étrange où couraient les cicatrices, mais dont les dimensions étaient toujours aussi impressionnantes en longueur et en épaisseur - le seul qu'elle ait jamais vu capable de rivaliser avec celui de Vlad.

"Oui tu vois, petite chienne, il a fallu pas mal de temps pour le remettre en état... et depuis ce pénible incident au pensionnat, il n'a plus servi. Mais à présent, il est de nouveau en fonction et je t'en ai réservé la primeur ma belle esclave. C'est un beau cadeau que te fait ton Maître n'est-ce pas ?"

Elle se forçait péniblement à la passivité, respirant calmement, contrôlant la tension de ses épaules, les traits de son visage - esquissant même un sourire - et jusqu'à l'expression de son regard qu'elle fit admirative après avoir cillé des paupières deux ou trois fois comme pour acquiescer. Elle lui confirma d'une voix douce

"Oui Maître et je vous en remercie" LORENZI_carnalisa

Et, se tendant un peu sur ses jambes pliées, elle posa sa bouche sur le gland pour un suave baiser. Ses lèvres en épousèrent la forme lentement et y demeurèrent un moment tandis qu'elle fermait les yeux. Puis elle le caressa du plat de la langue avant de le relâcher et de se remettre en position, tête basse, cambrée et à genoux, attendant les ordres, les désirs de celui qu'elle acceptait pour maître. Elle jugulait toute pensée négative, réfrénait toute émotion, se répétant inlassablement

"Rien, il n'y a rien, je ne suis qu'un jouet dans un jeu de rien. Rien, il n'y a rien..."

Et cet étrange mantra parvenait à la conserver dans un état de calme quasi hypnotique d'où émergeait la sensation d'un plaisir diffus, à jouer ainsi cette créature servile.

 

Sadex l'observa quelques instant et, tout sourire, se tourna vers Saint-Clar.

"Vraiment mon cher, je dois vous féliciter, c'est une réussite !"

S'adressant à Sofia, il ordonna :

"Lève-toi et montre-moi bien tes fesses que je vois quel traitement elles ont subi."

Avec lenteur Sofia se releva et pivota sur ses talons pour lui présenter son dos parfaitement cambré, bras croisés au dessus de sa tête.

"Quel cul, c'est un ravissement. Allez retire ton string doucement, mais ne plie pas les jambes, je veux voir si tu es souple."

Lentement, se répétant inlassablement son mantra, Sofia glissa ses doigts sous l'élastique de son string et le fit descendre le long de ses jambes à peine serrées et droites. Au fur et à mesure qu'elle s'abaissait ainsi, elle offrait ses reins cambrés à Sadex qui pouvait à loisir la détailler. Lorsque son string fut arrivé à ses pied, il lui ordonna de s'immobiliser en se tenant les chevilles et de demeurer ainsi. Pliée en deux, les jambes tendues dans cette position pénible, insupportable avec la contrainte du corset, elle se figea, offerte de la manière la plus impudique. Sadex se caressait le menton de la main en l'observant.

"Vraiment quelle délicieuse putain vous m'avez fait mon cher."

Il se releva et s'approcha d'elle, sa main flattant sa croupe un instant avant de se glisser dans son entrecuisse.

"Mais c'est qu'elle est humide cette petite chienne."

Des doigts fureteurs s'enfoncèrent dans son intimité, des doigts qui ignoraient que cette humidité était le résultat des caresses de Tab et d'un doigt de gel que celle-ci y avait posé par précaution. Sadex était aveuglé par sa victoire et, ne se rendant compte de rien, s'attribuait l'état de Sofia.

"Je savais bien que finalement tu y viendrais, que cela te plairait. Je t'ai même amené un souvenir. »

Il délaissa son intimité pour attraper son imperméable d'où il extirpa sa verge d'acier.

"Je l'ai gardée pour toi ma belle. Tu ne peux pas l'avoir oubliée"

La prenant bien en main, il en caressa son intimité, avant de la pousser doucement dans son ventre, de l'enfoncer en elle au plus loin. Elle frémit de dégoût. Il y lut le plaisir.

"Voilà... comme ça ! Cela doit te rappeler de bons souvenirs, n'est ce pas ? Quand tu haletais comme une chienne alors que je te baisais. Serre ton ventre autour et qu'elle ne tombe pas."

Puis la délaissant, le sexe froid planté dans son ventre, il retourna sur son fauteuil.

"Ça te plaît ça petite garce, allez... avoue tout à ton Maître."

Concentrant sa rage et sa honte sur son périnée pour le serrer autour du phallus honni et résistant à l'envie de l'expulser, Sofia ne bougeait pas d'un pouce. Les muscles de ses jambes pourtant tressaillaient, son esprit en révolte envoyant des messages contradictoires dans tout son corps. Mais elle se contrôlait toujours. Elle respira, lentement, très lentement avant de répondre d'une voix un peu rauque :

"Oui Maître, oui cela me plaît de ... vous appartenir ainsi"

Dans sa tête tournait toujours la petite phrase à laquelle elle se raccrochait désespérément. Mais elle commençait à se dire que cette fragile palissade mentale ne tiendrait pas longtemps. Elle pensa à Vlad. Elle releva un peu le menton, se cambra plus encore, eut un demi sourire et, cette fois, elle affirma d'une voix plus claire et infiniment douce :

"Cela me plaît, oui !"

Et disant ces mots, elle pensa combien il lui plaisait de devenir esclave, de jouer ce jeu, de duper cette ordure, de lui laisser croire qu'il était maître d'un jeu qui lui échappait et que, pour cette raison, elle se sentait capable d'aller n'importe où.

Sadex eut un nouveau sourire de satisfaction et, doucement, fit aller et venir sa main sur son membre à demi dressé qu'il avait conservé hors de son pantalon.

Saint Clar observait la scène avec attention et son visage restait totalement impassible. Debout contre la vitre du petit boudoir, il étudiait Sofia qui passait une épreuve supplémentaire. Il se dit qu'elle avait déjà bien changé en peu de temps et qu'elle avait encore de nombreuses réserves qui lui permettraient sûrement de dépasser tous les obstacles, y compris ceux dont elle n'avait pas encore conscience.

"C'est bien ma jolie, tu es très bien dressée à présent. Ça me plaît."

Sadex immobilisa sa main sur son sexe qui durcissait à vue d'oeil et se força à reprendre contenance. Les yeux luisants, il fixait la croupe tendue de Sofia, son intimité dilatée par la verge de métal. Il savourait ses efforts pour se conformer à ses désirs. Ses jambes tremblaient un peu et son souffle était coupé par le terrible corset qui la serrait comme un étau.

"Redresse-toi un peu esclave et attrape la verge en passant ta main entre tes cuisses."

Sofia obéit, sentant immédiatement ses muscles se détendre alors que le corset cessait de l'étouffer. Elle se tenait toujours cambrée, retenant d'une main le gode

"Écarte un peu les cuisses et reste cambrée. Bien ! Maintenant branle-toi avec mon sexe ma petite salope. Je veux le voir bien entrer et sortir de ta chatte, doucement. Sors-le à chaque fois et entre-le de nouveau jusqu'au fond, mais lentement. Allez, ouvre encore un peu tes cuisses petite pute. Montre-nous cette jolie chatte."

Ma_tre_et_son_animalComme un animal parfaitement dressé, Sofia exécuta les gestes demandés, avec une application qui frisait la perfection. Dans l'état de concentration extrême où elle était, elle se sentait presque détachée de son corps et pouvait pratiquement "se voir" faire. Elle percevait parfaitement l'obscénité de sa pose, l'indécence de ses gestes, la docilité de ses chairs à répondre aux sollicitations érotique, le plaisir immonde qu'elle en retirait.

Quelque part, tout au fond d'elle, un part de conscience vitriolée lui soufflait combien il y avait de perversion à s'offrir ainsi devant l'homme qu'elle haïssait le plus au monde et devant celui qui la déstabilisait au moins tout autant, et cette évidence amplifiait dans son ventre l'onde tumultueuse du plaisir masochiste. Elle se mordit les lèvres pour retenir le premier gémissement qui montait dans sa gorge.

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