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Les Ecrits Pourpres
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27 janvier 2008

3-Prime nuit trouble......

Untitle_Blowup

La jeune fille assommée par toutes les recommandations de la soeur se contenta de hocher la tête en allant quérir son plateau. Elle s'installa prudemment sur le bord du lit, le tenant fermement avec moultes précautions, et l'observa songeuse. Il lui serait bien difficile ainsi de ne pas se tâcher et on ne lui avait fourni ni torchon ni serviette pour protéger ses vêtements. Reprenant le plateau à bout de bras, elle se releva lentement et, le reposant sur le petit tabouret, attendit debout que revienne la soeur avec sa cruche d'eau. Elle avait décidé de ce qu'il lui fallait faire pour ne pas risquer de souiller sa robe, l'enlever semblait la plus sage des décisions. Mais elle ne voulait pour rien au monde risquer de se montrer impudique dans ce lieu. Aussi attendait-elle sagement, pour avoir la certitude de pouvoir se nourrir nue sans risque d'être dérangée. Cependant les minutes s'écoulaient, elle avait allumé la petite bougie pour s'occuper et chasser les ombres de sa cellule mais la soeur ne revenait toujours pas et les effluves de son repas lui chatouillaient les narines lui rappelant qu'elle n'avait rien mangé depuis fort longtemps.

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Elle finit par se décider. La soeur ne semblait pas devoir revenir alors elle fit glisser la robe doucement sur son corps et la posa sur le lit, la repliant avec soin. Totalement nue, elle s'étonna cependant de ne pas avoir froid. Il lui semblait pourtant qu'une telle bâtisse devrait être gelée. Elle toucha du plat de la main un des murs et le sentit brûlant contre sa paume. Visiblement des conduits de cheminées courraient dans les murs et transmettaient une chaleur agréable à la cellule. Elle se demanda si toutes bénéficiaient de ce même confort mais se réjouit d'y avoir droit , jugeant avec une joie enfantine qu'au moins, si elle devait vivre quasiment nue dans cet endroit, elle n'aurait pas froid. Elle fut sur le point de prendre le plateau mais, sentant un tiraillement sur son bas-ventre, elle glissa sa main entre ses cuisses. Son pubis était recouvert d'huile séchée. C'était curieux, jamais elle n'aurait pensé que l'huile pouvait sécher de cette façon. Elle en détacha doucement une petite partie. Cela faisait comme une sorte de pellicule blanchâtre qui s'écaillait. Elle fut encore plus surprise, ne s'attendant vraiment pas à ce que l'huile sainte ressemble à cela. Elle observa le petit bout de membrane blanchâtre et le porta à ses lèvres avec curiosité ; elle perçut le goût douceâtre et salé de l'huile, le sentit se répandre sur ses lèvres. Cela lui rappelait quelque chose sans qu'elle puisse déterminer quoi. Intriguée, elle en reprit encore quelques fragments. A présent le goût remplissait sa bouche, c'était étrange mais pas désagréable. Elle haussa les épaules et alors qu'elle s'asseyait pour manger, elle saisit ce que ce goût particulier ravivait dans sa mémoire, un souvenir guère ancien. Son beau père l'obligeait à toutes sortes de corvées dans la demeure familiale, notamment la lessive et le goût que lui évoquait l'huile sainte était l'odeur des sous-vêtements qu'elle portait à laver dans de grands paniers. Elle eut un sourire un peu honteux en se disant qu'il était vraiment drôle de constater que l'huile sainte put avoir la même odeur que les dessous souillés de son beau père. Toute à ses pensées, elle s'assit et commença à manger lentement. Encore une fois elle fut étonnée ; les mets qu'on lui avait servis, malgré une présentation sommaire, étaient d'une grande qualité. Le plat était goûteux et finement parfumé, épicé avec art et les légumes étaient un festival de saveur qui se répandait sur ses papilles. Elle se régalait et cherchait vainement à identifier dans cette préparation des saveurs qu'elle n'avait jamais rencontrées. Soeur Lucie revint dans la cellule portant une cruchon d'eau et lui souriant. Affolée, elle suspendit son repas.

"Bonne idée, l'enlever c'est encore une des meilleures façons de ne pas la souiller !"

La soeur, avec naturel, posa le cruchon au sol près de la jeune fille et s'assit sur le tabouret, la regardant manger en silence. Sofia encore gênée de se montrer ainsi devant elle, craignait une remontrance. Mais soeur Lucie ne semblait pas le moins du monde offusquée et lui souriait toujours avec bienveillance, tout en se lançant dans quelques explications sur la vie quotidienne du couvent, des règles simples à suivre, disait- elle, et tout se passerait bien. Sofia prit le cruchon ; elle avait soif. Elle sentait sa bouche pâteuse. Une chaleur étrange l'envahissait peu à peu. Elle mit cela sur le compte de la température élevée qui régnait dans la pièce et but une grande gorgée d'eau fraîche.

La pureté de l'eau dissipa un peu son coup de chaleur. Elle achevait de manger en écoutant le discours plein d'enseignement de soeur Lucie et, lorsqu'elle relevait la tête vers elle, s'étonnait de rencontrer son regard à la fois doux et perçant toujours rivé sur son corps dénudé. Bientôt elle en conçut un réel malaise et, délaissant son plateau, voulut se relever pour se revêtir. A nouveau, une bouffée de chaleur l'envahit et son corps lui parut lourd et privé de force. La silhouette attentive de la soeur devint floue et se mit à danser devant ses yeux. Elle poussa un petit cri effaré

"Oh, je me sens mal ma soeur !"

Soeur Lucie se leva, attrapa son plateau et le posa sur la petite tablette. La potion que la soeur hospitalière avait répandu sur le plateau repas commençait à faire son effet. Les quelques gouttes dispensées dans l'eau du cruchon finissaient de faire leur oeuvre. Les plantes qu'utilisait la soeur hospitalière étaient redoutables, herbes sauvages, et champignons recueillis avec le plus grand soin dans les bois composaient les éléments d'une recette secrète que nul, à par elle, ne connaissait.

"je vais vous aider à vous coucher. Allons, ce n'est rien, allongez-vous sur votre lit. La fatigue de toutes ces émotions vous terrasse, je vais veiller sur votre sommeil."

Soeur Lucie observa les yeux de Sofia qui papillonnaient mais ne se fermaient pas. Elle attendit encore quelques minutes alors que la respiration de la jeune fille s'apaisait. Elle fit passer sa main devant ses pupilles et celles-ci la suivirent lentement. A présent elle était prête ; Sofia se trouvait prise par l'effet des drogues, ni endormie ni éveillée, consciente de ce qui se passait mais détachée comme dans un rêve. Demain tout ce qui allait se passer serait comme une illusion embrumée. La main de soeur Lucie glissa doucement sur le drap et caressa le sein. Sofia poussa un petit soupir lorsqu'elle dévoila sa poitrine ferme et en effleura la pointe. La soeur se releva, la contemplant avec regret, sentant une chaleur bien connue monter dans son ventre. Elle se dirigea vers le mur du fond et frappa trois coups contre le chambranle de la porte qui s'ouvrit aussitôt laissant entrer la mère supérieure.

"Elle est prête ?"

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Soeur Lucie acquiesça et la mère supérieure sourit en saisissant la petite nonne par la taille pour l'attirer vers elle et prendre sa bouche tout en glissant une main exigeante sur sa poitrine. La soeur s'abandonna au baiser, accueillant la langue de sa supérieure avec un gémissement de plaisir. Doucement les mains de la mère supérieure firent glisser la robe de lin au sol, révélant le corps fin, la peau diaphane de soeur Lucie. Gardant toujours sa bouche collée contre la sienne, ses mains glissèrent sur les fesses de la jeune nonne et les saisirent, les malaxant tout en plantant son regard d'acier dans celui de Sofia qui les observait immobile sur le lit.

"Enlève ma robe ma fille. J'ai hâte de goûter à cette petite merveille."

Soeur Lucie s'exécuta avec des gestes voluptueux, faisant de ce déshabillage un prélude sensuel dont la mère supérieure n'avait que très peu besoin. Il lui suffisait de regarder Sofia alanguie pour ressentir les plus délicieux tourments de la concupiscence, et elle ne se privait pas de ce spectacle. La jeune fille reposait sur les draps tirés, la joue appuyée sur son fin bras, ambré par ses longues chevauchées sauvages. Ses épaules, adorablement déliées, reposaient avec une délicieuse indolence sur le matelas, à peine voilées par sa longue tresse brune dont quelques mèches éparses venaient mourir sur un jeune sein ferme que soulevait une respiration un peu saccadée. La chaleur des drogues avait semé sur sa joue des couleurs plus vives qu'à l'ordinaire. Elle avait un air d'indécente candeur propre à enflammer la luxurieuse nonale.

La mère supérieure apparut dans sa nudité indécente ; son corps était fin et musclé, les années avaient fort peu entamé cette beauté androgyne. Libérés de la coiffe, ses longs cheveux gris, peu conventionnels pour son rang, tombaient sur ses épaules. Ses seins petits, encore plus petits que ceux de Sofia, pointaient arrogants. La main de soeur Lucie s'était posée sur son entrecuisse, qu'elle massait doucement tout en embrassant la pointe d'un de ses seins. Cette posture lui donnait des allures mâles. Elle eut un sourire carnassier et écarta doucement soeur Lucie pour s'avancer vers le bâti du lit. Elle s'assit près de Sofia et sa main caressa doucement la joue de la jeune fille, la pulpe de sa bouche fine et glissa sur son cou, ses épaules. "Ce qu'elle est belle, c'est une recrue de choix." La main de la mère supérieure glissa sur les seins, les caressant doucement. Tirant sur le drap, elle révélait le jeune corps centimètre par centimètre, prenant le temps de l'effleurer, lui prodiguant des caresses de plus en plus osées, contre lesquelles l'oiselle ne pouvait plus se défendre à présent. Bientôt, elle jeta le drap au loin, contemplant la beauté juvénile et déliée tout son saoul. Elle s'allongea doucement sur elle, pressant son corps contre le sien. Sa bouche s'avança vers ses lèvres.

"Tu rêves petite Sofia, tu fais des rêves honteux qui allument ton désir... font brûler ton ventre."

La bouche de la mère supérieure se posa sur la sienne, sa main saisissant son menton et lui faisant entrouvrir la bouche, sa langue doucement en forçant le passage pour commencer à l'explorer.

C'était un rêve étrange, une de ses illusions que tisse la nuit, qui semble aussi réelle, sinon plus, que la chose vécue et vous laisse au matin une pénible mélancolie, se disait Sofia dans son délire narcotique. C'était une illusion sans doute mais comme elle n'en avait jamais connue auparavant. Son ignorance et sa candeur, sa sauvagerie même, l'avaient tenue éloignée de tous les tourments de la chair jusque là, même en songes. Elle vivait donc cet instant somnambule avec une rare intensité. Son corps palpitait et il lui semblait qu'il s'embrasait en crépitements douloureux. Le baiser, cet inconcevable baiser à une moniale, d'une enivrante douceur, pénétrait en elle, s'insinuait sous sa peau, éveillait un désir dont elle ignorait l'existence et la puissance. Son corps se déplia dans l'hypnose, s'offrant sous l'emprise des drogues aux attouchements, sans vergogne, sans tabou. Elle rêvait un rêve interdit et tous les interdits étaient dilués.

Et dans ce rêve inédit, Sofia répondait aux baisers, sa langue venait chercher celle de la mère supérieure, la rejoignait dans cette union saphique. Elle marquait ainsi, à son corps défendant, son acceptation. Le baiser perdurait et la mère supérieure goûtait ce premier baiser volé à cette jeunesse innocente qu'elle allait savamment pervertir. Toujours dans la sensation de la fantasmagorie, Sofia sentit la bouche de soeur Lucie venir embrasser sa nuque, glisser sur son dos follement, alors qu'elle même enfonçait sa langue plus profondément sans comprendre d'où lui venait le goût pour ce baiser. Délicieux sacrilège de cette virginité qu'elles allaient offenser, ces premiers coups d'estoc dans l'innocence de Sofia étaient un ravissement. La mère supérieure était en feu, ses mains en coupe massaient doucement les seins de la jeune fille allongée sous elle. Elle saissit les pointes des tétons dressés et les pinça doucement puis les relâcha, et voyant le corps frémir, recommença encore. La bouche de Lucie caressait les fesses fermes et musclées. Elle ouvrit les jambes et glissa un peu sur Sofia délaissant un instant sa bouche. "Nettoies moi sa chatte, je n'aime pas le gout du sperme, mais c'est moi qui la fais jouir, prepares la moi." Elle reprit son baiser vorace, reprennant la bouche de sa jeune pensionnaire alors que soeur Lucie se glissait entre ces cuisses et les ouvrait avec délicatesse découvrant le con souillé de semence sechée. Elle avanca la bouche dardant sa langue rose et commenca ä la lècher a petit coups de langues appliquées, recueillant la semence de l'abbé.

Elle sentait les frémissements de Sofia dont le sang, gorgé de drogues, se faisait intense messager de la volupté et s'attachait à ne point trop amplifier les réactions de crainte de désobéir à la mère supérieure. Pourtant c'était bonheur pour Lucie de savourer ce frais coquillage souiller par le stupre et elle se serait bien laisser aller à donner au corps charmant de Sofia un plaisir bien plus grand. Sofia poussait de faibles gémissements sous les caresses redoubléEs et son corps se tendait, quêtant une issue - qu'elle ne pouvait, en parfaite novice, pressentir - à l'agacement de ses sens. Sentant l'amplification de son désir, La mère supèrieure chassa Lucie de son entrejambe d'un ordre bref.

Elle quitta la bouche offerte de Sofia et glissa doucement sur son corps, atteignant le delta de ses jambes ouvertes, qui ne s'étaient pas refermées. Elle admira une fois de plus le coquillage luisant de salive et de cyprine qui s'offrait à sa bouche.

hannahTonyRyan"C'est moi qui vais te faire jouir ma petite chienne... Toi Lucie, mets-toi contre la table, ouvre les jambes et carresse-toi, montre-lui comment on fait, que cela se grave dans sa mémoire."

Obeissante, soeur Lucie s'installa contre le rebord de la table et ouvrit largement ses cuisses, posa deux doigts sur son entrejambe et commença à se caresser avec vivacité. Son sexe était gonflée de désir et elle fixait Sofia les yeux brillants de convoitise ; elle avait hâte de commencer la deuxième partie de l'education, lorsque Sofia, torturée par ses rêves, en viendrait à pratiquer les excès de la chair. Alors elle serait là pour la guider, amie bienveillante, complice, et elle pourrait à loisir se repaître d'elle. En attendant, la mère Supérieure, du bout de la langue, frôlait les lèvres fines de la jeune fille, la faisant frissonner, et glissait plus avant dans la tendre moiteur. Doucement, elle enfoncait son organe en elle, caressant l'hymen, le quittant pour aller mordiller le clitoris, le dégageant de l'ecrin protecteur du capuchon pour le lécher, le suçoter. Elle plongea sa bouche sur l'entrejambe, collant ses levres aux lèvres intimes. D'une main, elle saisit un des petits seins et en pinça la pointe, tandis que de l'autre, tournant de l'index autour de son petite oeillet, elle en avait assoupli le contour et d'une poussée s'enfoncait dans ses reins.

La jeune fille exhala un profond soupir. Sous les caresses expertes, Sofia s'enflammait, l'esprit à la dérive, le corps déshinibé, livré à l'obscénité de son délire. Le charme qui la possédait était si puissant qu'elle se voyait agir et répondre et se consumer sans honte, sans révolte, avec une stupéfaction émerveillée. Il lui semblait que l'essence de son être était là, dans ce bonheur flamboyant de ses sens excités, dans cette griserie fabuleuse bien plus intense qu'un galop à cheval, seule ivresse qu'elle eût déjà ressentie. Elle entendit sa voix gémissante proférer l'aveu du plaisir qu'elle ressentait dans un long gémissement ensommeillé et pensa qu'elle ne voulait pas s'éveiller, qu'elle voulait encore de ces flammes étonnantes en elle, de ces tressaillements dans le creux de son ventre, que c'était bien meilleur qu'une folle cavalcade.

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